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Débat sur les transports
6 mai 2006
À l’initiative du MEDEF, un débat a eu lieu hier à Saint-Denis sur la problématique des transports. Le préfet, le président de la Région et le vice-président du Département ont rejoint la table ronde.
Après le chikungunya, le bureau communication du MEDEF organisait hier un deuxième débat sur la problématique des transports qui a réuni plus d’une centaine de personnes dans un hôtel de Saint-Denis, dont le vice-président du Département Cyrille Melchior, le président de la Région Paul Vergès et le préfet Laurent Cayrel.
C’est à partir des chiffres de la Direction départementale de l’équipement que la réflexion a été menée. Il y a chaque jour à La Réunion plus d’un million trois cent mille déplacements motorisés. On estime que 63% de la population est mobile. Il apparaît qu’on se déplace plus pour des loisirs que pour des achats ou pour des formalités administratives. La voiture règne en maître avec une part équivalente à 89% des modes de déplacements, suivent le transport en commun (5,5%), la moto (3%) et les piétons et les cyclistes (2,5%).
Doubler le parc automobile ?
Depuis 15 ans, le parc automobile est passé de 142.000 voitures à plus de 300.000. Si en 1990 seuls 40% des Réunionnais avaient une voiture, ils sont aujourd’hui 65%. En métropole, le pourcentage est de 80% et nous tendons vers ce chiffre. Le trafic sur la route atteint le chiffre considérable de 50.000 véhicules par jour, que ce soit à Saint-Denis ou entre Saint-Louis et Saint-Pierre, et de 65.000 au niveau de l’échangeur de Savannah. En 2030, avec le million d’habitants prévu, le nombre de ménages augmentera de 90% et le parc automobile, selon les tendances, entre 70% et 153%.
Cyrille Melchior souligne combien cette problématique est jugée stratégique pour le département et invite à se poser la question de savoir quels types d’infrastructures nous souhaitons : voie ferrée ? Voie maritime ? Voie routière ? « Ces choix conditionnent l’avenir », affirme-t-il.
Trouver un autre mode de transport
Paul Vergès ne dira pas autrement : « Ce choix pèse sur l’avenir et nous nous devons de regarder le passé. C’est la monoculture de la canne qui a déterminé le développement des exploitations agricoles et des bourgs. C’est la priorité de l’agriculture qui a fait naître le chemin de fer pour le transport des marchandises. Entre 1946 et 1956, la suppression du chemin de fer a été décidée alors que la société jusqu’alors sédentaire évoluait vers une société de service, marquée par la mobilité ».
« Aujourd’hui, nous sommes dans une situation de blocage. Nous devons réfléchir pour le siècle à venir. Il y aura une légère amélioration avec la route des Tamarins, en 2008-2009, mais nous savons déjà que cinq ans suffiront pour qu’elle soit pleine. Nous devons trouver un moyen autre que l’automobile. Nous avons fait le choix du tram-train, dans l’idéal cette voie ferrée devrait aller de Saint-Benoît à Saint-Joseph et sur les villes il faudra développer considérablement le transport collectif ».
Il est nécessaire pour le président de la Région de sortir du tout automobile, c’est aussi une question de gestion énergétique. L’automobile, restera pourtant irremplaçable. Si « la route des Tamarins est l’amorce d’une route circulaire de moyenne altitude », il faut « encourager les déplacements sur le littoral en deux roues et mettre en place une piste circulaire cyclique qui ne doit jamais croiser une route à circulation automobile et être sécurisée, éclairée ».
Quelle est la bonne décision ?
Si le réseau des transports doit répondre au développement, Paul Vergès ne veut pas mettre la charrue avant les bœufs car il convient d’abord de déterminer quel est notre modèle de développement : agriculture ? Industrie ? Services ? Comment deviner, anticiper un développement qui n’est lui-même pas encore défini ?
C’est pourquoi il invitait, de nouveau, à la concertation entre les élus, les collectivités, les entreprises, les citoyens, pour prendre ensemble la bonne décision. Il y voit « un nouveau contrat social passé entre le monde économique et le monde politique ».
Le préfet Laurent Cayrel convient que les routes sont à saturation, que le dispositif actuel est trop fragile et exige des décisions immédiates. Il recommandait de prendre particulièrement en compte la problématique des déplacements intercommunaux et intra-communaux, d’agir sur les comportements, de prendre en compte l’accidentologie, la sécurité routière, l’impact sur l’environnement, la climatologie, l’évolution du coût de la vie ; car l’infrastructure routière coûte cher.
Eiffel
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