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Après la route des Tamarins, d’autres projets pour le Sud
27 juin 2009, par
Suite à l’article du “JIR” d’hier intitulé « Les automobilistes du Sud devront patienter », il faut savoir que la livraison de la route des Tamarins permet déjà un gain de temps énorme pour les automobilistes du Sud qui veulent se rendre dans l’Ouest ou dans le Nord.
Les différents chantiers programmés pour le Sud, en partenariat avec la Région (nouveau pont de la rivière Saint-Étienne, déviation de Grands-Bois et le contournement de Saint-Joseph), représentent plus de 250 millions d’euros d’investissement pour le Sud. Rappelons également que la rocade du Tampon a été refusée par le maire de la commune, Didier Robert, alors que ce chantier de 100 millions d’euros était prêt à démarrer.
Alors qu’il fallait au mieux bien plus d’une heure pour se rendre du Port à Saint-Pierre avec la RN1, et souvent deux à trois heures, aujourd’hui, avec la Route des Tamarins, on peut se rendre dans le Sud à partir de Saint-Paul en une demi-heure.
Cela représente un gain de temps considérable pour les automobilistes du Sud, mais également des économies de carburant et aussi une moindre usure des véhicules (les embouteillages usent davantage le véhicule). La Route des Tamarins améliore grandement la position du Sud.
Les différents chantiers déjà programmés pour le Sud (nouveau pont de la rivière Saint-Étienne, déviation de Grands-Bois et le contournement de Saint-Joseph) représentent plus de 250 millions d’euros d’investissement pour le Sud. À cela va s’ajouter la déviation de Saint-Pierre.
Rappelons également qu’avec la rocade du Tampon, qui été refusée par le maire, le Sud aurait eu droit à plus de 350 millions d’euros d’investissement dans les cinq ans. Et dans moins de 6 mois, le premier projet sera livré : c’est la déviation de Grand-Bois.
Réactivité de la Région
Concernant le pont de la rivière Saint-Étienne, le Conseil régional a déjà présenté un nouveau projet de pont. Par principe de précaution, il ne sera pas reconstruit comme à l’identique. Il portera une deux fois deux voies, et sera situé un peu plus en aval, avec un tracé redressé. Les études ont déjà été bouclées en 1 an, ce qui constitue un temps record. Les travaux vont débuter dès cette année pour une fin prévue en 2011. L’ouvrage coûtera 76 millions d’euros HT et s’étendra sur 700 mètres. C’est un ballon d’oxygène pour tout le Sud et en particulier le BTP.
Pendant ces travaux, la voie provisoire restera accessible aux usagers de la route. À la mise en service, n’emprunteront l’actuel pont que le transport commun, les vélos et les piétons. Ce sera une voie directe vers Saint-Louis. Il est prévu d’y faire passer le tram-train. C’est dire si ce projet est d’une grande importance pour le Sud, et La Réunion d’une manière générale.
Le Conseil régional agit dans l’urgence, mais sans se précipiter. Tout en pensant à l’immédiat, la collectivité pense à l’avenir.
Dans le cadre actuel et dans le champ de compétence qui est le sien, la Région consent à d’importants efforts pour favoriser le développement et les créations d’emplois. C’est dans ce sens qu’elle maintient sa politique d’investissement et de réalisation de grands chantiers. Après la Route des Tamarins, plus d’un quart de milliard d’euros seront investis dans de nouvelles infrastructures mises en service dans les cinq ans.
Risham Badroudine
• Nouveau pont de la rivière Saint-Étienne : les travaux débutent cette année
Dans la construction du nouveau pont de la rivière Saint-Étienne, la Région a pris les devant. Les travaux vont débuter cette année, alors que l’État n’a pas encore confirmé sa participation supplémentaire. Cela montre la sérénité des décisions. Il faudra s’y faire, c’est le rythme des décideurs réunionnais !
• Grand-Bois : plus de 60 millions d’euros
La traversée de Grand-Bois est synonyme d’énormes difficultés pour les quelque 22.000 à 28.000 véhicules qui l’empruntent quotidiennement. Un trafic qui a été multiplié par deux en l’espace de 10 ans. Cette augmentation s’est accompagnée de forts désagréments pour les riverains de Grand-Bois : pollution, nuisances sonores, etc..
Cette nouvelle route, longue de 4 km, sera en deux fois une voie, plus une voie réservée aux poids lourds. Deux échangeurs sont prévus : l’un du côté de la Cafrine, l’autre sur Petite-Ile. Les travaux ont également pris en compte les rétablissements des dessertes agricoles, l’évacuation des eaux pluviales et de ruissellement. De nombreux aménagements paysagers seront effectués (pour un montant de 1,5 million d’euros), des murs anti-bruits seront également construits.
Répondant aux orientations du Schéma d’Aménagement Régional (SAR) de 1995, la déviation passera au-dessus du bourg de Grand-Bois (sur les territoires des communes de Saint-Pierre et de Petite-Ile).
Du côté de Saint-Pierre, elle débutera au croisement RN2/RD29, et du côté de Petite-Ile, au lieu-dit Anse-les-Bas. La route actuelle aura ainsi une vocation de desserte locale.
Cette opération, financée à hauteur de 66,5 millions d’euros par la Région, permettra d’améliorer le cadre de vie des riverains, ainsi que la mise en valeur du centre-ville, voire sa reconquête. Les travaux s’achèveront avant la fin de l’année.
• Plus de 95 millions d’euros investis à Saint-Joseph
Prévu au SAR de 1995, le projet routier de la déviation de Saint-Joseph concerne la réalisation d’une voie nouvelle de 5,4 km, depuis le secteur de Manapany jusqu’à la rivière Langevin. Les principaux objectifs de cette voie sont d’assurer la continuité du réseau routier national, l’amélioration des conditions de circulation en centre-ville et une meilleure desserte des quartiers. Les caractéristiques principales de cette voie qui traverse des secteurs urbanisés sont :
- 2x1 voies bidirectionnelles avec voie lente pour les fortes pentes,
- 9 carrefours giratoires et 8 rétablissements de communication par un passage dénivelé des voies interceptées,
- des trottoirs dans les zones urbaines,
- 2 bandes cyclables de 2 mètres revêtues sur l’ensemble du tracé. Cette opération est financée au titre du FIRT routes nationales. La Commission permanente a validé l’avant-projet présenté par la DDE, qui porte l’estimation de l’opération à 95,9 millions d’euros. Livraison dans quatre ans.
• Un investissement de 100 millions d’euros pour le Sud refusé par Didier Robert
La rocade du Tampon a été refusée par le maire de la commune, Didier Robert. Cette décision est l’exemple typique d’un choix qui provoque le chômage et retarde le développement.
Au terme de dix années d’études et de démarches, le premier coup de pioche allait être possible. C’est un investissement de 100 millions d’euros qui allait voir le jour pour, d’une part, moderniser la RN3 et, d’autre part, améliorer la qualité de vie des habitants du Tampon.
Or, une décision remet tout en cause : c’est le refus de ce projet alors que le maire qui a décidé de dire "non" a toujours dit "oui" quand il était adjoint.
Il faut donc tout recommencer. L’expérience rappelle qu’il faut plus de dix ans pour qu’une telle infrastructure soit livrée. Ce qui veut dire que pendant dix ans, des dizaines de milliers de Tamponnais seront quotidiennement condamnés à des embouteillages qui ne pourront que s’aggraver. C’est le prix d’une décision irréfléchie dans l’aménagement du territoire.
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