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L’impact de Diwa sur les grands axes routiers
8 mars 2006
Une fois de plus, une tempête a souligné les graves insuffisances de l’aménagement du territoire. Un constat d’autant plus inquiétant qu’avec le réchauffement climatique, la fréquence et l’intensité des cyclones ne vont pas diminuer.
Lundi matin, il fallait plus de 2 heures et demie de route pour aller de Saint-Leu au Port, soit 40 kilomètres. À ce temps de parcours important, la personne souhaitant se rendre à Saint-Denis devait encore ajouter, si tout allait bien, une bonne heure, car le trafic de la route du littoral était dévié sur l’ancienne nationale de La Montagne. Hier, la situation avait empiré pour se rendre dans la capitale depuis l’Ouest : trois heures de parcours. Autant de temps pour si peu de kilomètres parcourus, ce sont des milliers d’heures de vie gaspillées dans des embouteillages en une matinée. C’est une illustration de ce que coûtent des choix faits sans tenir compte de la situation réelle de La Réunion.
Économie paralysée
Vendredi, La Réunion ressentait les premiers effets de la tempête tropicale Diwa. Des pluies continuelles s’abattent sur l’île, et aussitôt des scènes trop connues se répètent : maisons inondées, effondrements, éboulement. Pour la deuxième fois en moins de deux mois, lorsque la semaine commence, c’est toute l’activité économique de La Réunion qui est paralysée du fait de quelques routes coupées.
Ce sont les habitants des cirques de Cilaos et de Salazie qui sont coupés du reste du pays. Un isolement si important qu’à Cilaos, il a fallu plusieurs heures à une équipe venue du littoral pour venir en aide à une famille touchée mortellement par les émanations d’un groupe électrogène.
Dans l’Ouest, la fermeture simultanée du Cap Lahoussaye et du pont de la rivière des Galets, ainsi que les inondations à l’Hermitage ont été à l’origine d’un gaspillage de temps et d’énergie considérable pour les passagers des milliers de véhicules pris dans l’embouteillage. Quant à la liaison entre le Port et la capitale, elle était très difficile du fait de la fermeture de la route du littoral. Dans ces conditions, sauf à attendre la mise en route d’un convoi, il était impossible à un camion de fort tonnage de relier les deux seules portes de La Réunion vers l’extérieur, à savoir le port de la Pointe des Galets et l’aéroport de Gillot.
Rattraper des erreurs
Cette impasse est due à une aberration. La route en question a été construite à l’endroit où les dangers d’une île tropicale se cumulent : en bord de mer et au pied d’une falaise. C’est tout d’abord la houle qui était à l’origine de la fermeture de la route. Puis avec la persistance des fortes pluies, l’inquiétude se dirige vers la falaise. Rappelons que le 20 février dernier, un éboulement avait emporté la passagère d’un véhicule. Ce jour-là, un responsable de la DDE avait annoncé sur les ondes de Radio Réunion que le long de la route de littoral, on dénombre chaque année en moyenne 140 chutes de pierre.
Pour sécuriser cet axe, d’importants travaux sont entrepris avec en particulier la pose de 450.000 mètres carrés de filets. Un investissement énorme et nécessaire, pour compenser les erreurs de décideurs dont l’Histoire a oublié les noms.
Ce risque lié à un choix d’aménagement irréfléchi est aussi celui que courent les usagers qui passent sous la falaise du Cap Lahoussaye, ou ceux qui parcourent les 35 kilomètres de la route de Cilaos.
Avec le réchauffement global de la planète, une des craintes est l’augmentation de la fréquence et de la violence des phénomènes climatiques extrêmes, comme les cyclones. Ceci ne sera pas sans conséquences sur les aménagements existants et à prévoir. Cela explique pourquoi cette donnée doit être prise en considération dans chaque décision d’aménagement du territoire.
Manuel Marchal
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