
In objéktif pou trapé : In dévlopman korèk …sansa sé in bilan négatif !
26 juin, parMézami, ni sava rante dann in pèryode zélékssion ané pou ané.Nora zélékssion l’ané 2026, nora zélékssion l’ané 2027 é nora ankor l’ané 2028… Bann (…)
Revue de presse de Radio-Réunion
1er février 2005
En laissant un de ses journalistes expliquer que la suppression du chemin de fer n’a pas été une erreur - alors que l’opinion pense plutôt le contraire - et en la justifiant par le seul coût de ce mode de transport, la radio de service fait de la désinformation, tout en ne permettant pas l’expression d’autres opinions sur le même thème.
(Page 5)
Utilisant une nouvelle fois le biais de la revue de presse de la radio de service public, un journaliste de la station a donné son point de vue à propos de la suppression du chemin de fer à La Réunion. Selon lui, c’est parce que son exploitation était rendue trop chère que la décision de le supprimer est intervenue et, toujours selon ce même journaliste, l’erreur ne viendrait pas de la suppression du CFR mais de la destruction de son empreinte.
Résumer en une phrase lapidaire et tout aussi péremptoire un débat qui dure depuis 50 ans, ressort de la désinformation et de la volonté d’imposer un point de vue sans permettre que celui-ci soit critiqué et contesté sur la radio du service public.
Si la raison qui a conduit à la suppression du chemin de fer a été son coût, alors il n’aurait pas fallu construire la route du littoral qui aura coûté énormément aux Réunionnais.
Cette route est à son deuxième tracé. Le premier - inauguré en 1963 - a été totalement détruit et a fait place au tracé actuel qu’on a voulu éloigner des falaises. Les deux versions ont exigé des travaux de consolidation ou de sécurisation qui ont enflé le coût de cette route. Mais aujourd’hui, il est question de lui trouver un autre tracé. En un peu plus d’un demi-siècle, on aura donc construit trois routes pour réaliser une liaison d’une douzaine de kilomètres. Un record, en l’espèce.
Or, il faudra réaliser la nouvelle route Saint-Denis-La Possession alors que les crédits consacrés à l’amélioration et à la construction des routes nationales à La Réunion - le FIRT - sont largement insuffisants pour financer tous les besoins recensés : achèvement du boulevard Sud, Route des Tamarins, liaison Saint-Pierre/Saint-Benoît, tram-train.
La suppression du chemin de fer a répondu à d’autres critères que celui de son coût.
Les usiniers de l’Est de l’île qui transportaient vers le port de la Pointe des Galets tout le sucre qu’ils produisaient par le chemin de fer, souhaitaient ne plus être tributaires de ce seul moyen de transport.
Enfin, le pouvoir politique et les classes possédantes de l’île ne pouvaient accepter que le chemin de fer soit un lieu permanent de critiques et de combats sociaux et politiques. La pièce de théâtre “Lepervenche” de Vollard montre bien le rôle joué dans les années 40 et 50 par les cheminots réunionnais. Avec les dockers et les ouvriers d’usines, ils formaient le gros des troupes syndicales et du parti communiste. En supprimant le chemin de fer, on réduisait à néant un foyer de contestation.
Ces éléments sont constitutifs du débat sur les causes de la suppression du chemin de fer. Ils ont été mis sur la place publique. On ne peut les oublier, les ignorer pour ne privilégier qu’une seule cause, celle qui a été utilisée par les partisans de la suppression du CFR.
La radio du service public ne remplit pas son rôle, ne se fait pas objective en laissant un de ses journalistes déformer les faits, jusqu’à aller dire que la suppression du chemin de fer n’a pas été une erreur.
Par contre le fait d’avoir bradé en totalité l’empreinte du chemin de fer a effectivement été une erreur. Elle va retarder la mise en œuvre du tram-train. Car il faudra partout rechercher le foncier nécessaire à cette infrastructure, discuter de son achat avec les propriétaires, pour certains endroits procéder à des expropriations, suivre les contentieux administratifs qui seront immanquablement soulevés, etc.
Enfin, il faudra payer ce foncier au prix foncier. Autant de facteurs qui vont alourdir le coût du futur TCSP et retarder son achèvement.
Mais d’autres erreurs ont été commises.
Le choix d’abord du tracé littoral de la route au lieu du tracé en corniche, passant sur les falaises. Le choix fait du passage en bas qui privilégie l’alternative d’une voie de transit (on l’utilise pour uniquement aller d’un point à un autre) l’a été pour donner satisfaction aux usiniers qui avaient besoin de gagner sur le transport du sucre vers le port.
L’autre solution - qui a été refusée - et qui privilégiait une “voie de développement” (la route sert à la fois au trafic automobile et comme axe structurant pour la zone traversée) aurait permis à Saint-Denis de s’étendre vers l’Ouest, vers La Montagne. Au lieu de cela, on a préféré développer la capitale vers l’Est en gagnant sur les terres agricoles.
Enfin, la deuxième erreur a consisté à privilégier le tout-automobile et la voiture individuelle.
Au moment de la suppression du chemin de fer, un système de transport en bus a été mis en place, le RTR (Réseau de transport réunionnais). Mais mal soutenu, ne bénéficiant pas d’une véritable politique de promotion, il a très vite disparu pour faire place à des transports privés avant que l’on ne revienne dans les années aux “bus jaunes”.
C’est que très rapidement on a laissé se développer le système de la voiture individuelle. Il est plus facile aujourd’hui d’obtenir un crédit pour l’achat d’une voiture, - même quand on est un CES - que pour acheter une maison ou pour monter une entreprise.
Quand on voit ce qui se passe actuellement à Mayotte où la plupart des grandes marques automobiles y ont des concessions, où des mesures spécifiques ont été introduites pour obtenir un crédit, où on améliore sans cesse le système routier et où, malgré que le Conseil général dispose d’un parc important de bus réservés au transport scolaire mais pas pour le transport de voyageurs, on se dit que le développement de la voiture individuelle répond à des motivations qui nous dépassent.
Certains disent que la vente des automobiles est un moyen de recycler rapidement les crédits déversés par Paris et qu’elle permet de retourner rapidement vers la Métropole une partie des salaires versés aux agents de la fonction publique locale.
J. M.
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