Centenaire du premier vol en hélicoptère

Gramounes té anlèr

29 juin 2007

Hier, les gramounes étaient à l’honneur à la base aérienne 181. Pourtant, il faut le dire, la vedette n’était pas la troisième jeunesse. On célébrait le centenaire du premier vol en hélicoptère.

Si Léonard de Vinci avait tracé l’esquisse de ce qui pouvait être un hélicoptère, il faudra attendre 1877 pour qu’un ingénieur italien fasse voler le premier hélicoptère, en fait un modèle réduit qui a pu s’élever à 13 mètres de hauteur. Il faudra pour les gens de l’époque patienter encore 30 ans pour voir deux hommes embarqués dans le premier hélicoptère. Une prouesse inimaginable pour l’époque. « Si on imagine comment vole un avion pour qui il faut de la vitesse pour décoller, on imagine difficilement comment vole un hélicoptère », déclarait le commandant de la base aérienne militaire.
En 1907, les frères Louis et Jacques Bréguet s’envolent à bord d’un hélicoptère avec un moteur à explosion. Depuis, l’hélicoptère est un véritable vivier de technologie, utilisé par la société civile et par les forces armées. Hier, pour le centenaire du premier vol d’un hélicoptère, les militaires de la base aérienne 181 “Lieutenant Roland Garros” invitaient nos gramounes pour une matinée récréative. Au programme : petit-déjeuner près du mess, découverte des hélicoptères civils et militaires.

Découvrir le zoizo de fèr

Près de 900 gramounes étaient invités, représentant la totalité des communes de l’île. Plus de 200 personnes ont cependant pu faire le déplacement. C’était par la même une belle occasion de découvrir les activités des FAZSOI, dans la zone Océan Indien, activités militaires et humanitaires. Attentive, la troisième jeunesse s’informe des opérations courantes de l’armée française. Mais la vedette, c’est l’hélicoptère, et on sentait chez les invités l’impatience d’enfin découvrir ces “zoizo de fèr” particuliers.
Quelques chanceuses et chanceux peuvent profiter d’un baptême de l’air, encadrés par les pilotes de l’armée mais aussi de pilotes d’Hélilagon, de Corail et du Run Rotor Club. Et les gramounes d’y mettre leur commentaire. « Lé vréman gayar voir bann zélikoptèr. Dabitid, mi voi li vol dann sièl. Mé voir depré, moin té pokor. Domaz banna la pa tir mon non po pran lanvol. Moin noré émé voir La Rénion dépi anlèr », lance M. Dijoux. « Mi rapèl lo promié foi moin la vi in zélikoptèr vol dann sièl. Moin la gingn sézisman. Ankor in lavion. Mé là, in zafèr i tourn dann sièl konmsa, moin té pokor vi. Ou mazine mon krintiv. Astèr, marmay la pa pèr rien. Zot i koné tout. I fé plézir soman pass in zourné konmsa là. I fé sort anou de nout tournéviré toulézour », m’explique Mme Técher. Quant à l’organisation de cette matinée, on s’étonne qu’il n’y ait pas d’exposition sur la base aérienne. Mais bon, ce sera sûrement pour la prochaine fois !

Bbj


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