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Danger risques pour l’environnement et la santé
9 septembre 2015
Le 4 septembre dernier, l’Alliance a adressé un courrier lui rappelant que le Conseil national pour la protection de la nature avait interdit toute importation de matériaux pour un risque majeur d’introduction massive d’espèces exotiques envahissantes. « Au moment où le Gouvernement affirme son ambition écologique et à quelques semaines de la Conférence internationale à Paris sur le Climat, il serait choquant que les autorités compétentes à La Réunion décident de passer outre l’avis du Conseil National de Protection de la Nature », précise la lettre signée Maya Césari.
Nous avons l’honneur de solliciter votre attention sur la question de l’importation de dizaines de milliers de tonnes de galets en provenance de Madagascar pour les besoins de la construction des digues de la nouvelle route du littoral.
Nous estimons utiles de vous rappeler que le Conseil National de la Protection de la Nature, saisi pour avis sur le dossier de la Nouvelle Route du Littoral, avait clairement écarté toute importation. Dans son avis du 24 juin 2013 (cf. pièce jointe), le CNPN écrivait en effet : « Il est noté que le dossier ne fait pas état de la possibilité d’importation de matériaux pour la réalisation des ouvrages en substitution de matériaux non disponibles dans les délais sur l’île. Cette option aurait été dans tous les cas à prohiber, en particulier pour le risque majeur d’introduction massive d’espèces exotiques envahissantes. »
Aux risques majeurs pointés par le CNPN, il existe également potentiellement des risques d’ordre sanitaire, qui mériteraient d’être évalués.
Nous avons en mémoire l’histoire de l’introduction de la grippe espagnole à La Réunion ainsi que celle du ver blanc qui a été un désastre pour l’agriculture réunionnaise.
À la lumière de l’avis de la CNPN et d’autres risques potentiels, le principe de précaution dicte, à l’évidence, d’interdire toute importation de roches destinées à la construction de la nouvelle route du littoral.
Or, le groupement d’entreprises attributaire des marchés concernant les digues de la route en mer a annoncé la commande de 100 000 tonnes de roches en provenance de Madagascar et il a précisé que les mesures pour l’importation de matériaux sont « en cours de finalisation avec les services de l’Etat ».
Nous sommes extrêmement surpris de cette affirmation et nous souhaiterions, Monsieur le Préfet, obtenir de votre part des précisions.
Au moment où le Gouvernement affirme son ambition écologique et à quelques semaines de la Conférence internationale à Paris sur le Climat, il serait choquant que les autorités compétentes à La Réunion décident de passer outre l’avis du Conseil National de Protection de la Nature et d’exposer en connaissance de cause notre île à des risques d’atteinte à son environnement ainsi qu’à d’éventuels risques sanitaires.
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Messages
9 septembre 2015, 07:45, par soweto
Oui, les risques sanitaires existent tant sur le plan de la santé publique que pour la santé animale. Je trouve dommage que la DSV, le Conseil Départemental qui possède la compétence en santé publique, l’Agence Régionale de Santé, et autres pouvoirs publics ne s’impliquent pas davantage pour le défense de notre santé et ne prennent pas conscience des dangers sanitaires qui nous guettent en important ces galets de Madagascar tout en défigurant cette belle ile et en nuisant la santé du peuple malgache :
- D’abord, il y a le risque d’apparition dans notre ile de l’hôte intermédiaire de la bilharziose (Bulinus cernicus) qui est un escargot d’eau douce. Cette maladie tropicale qui existe à Madagascar est responsable des milliers de morts par an et dans des nombreux pays, on mène une lutte acharnée contre ce gastéropode et nous, on prend le risque de l’importer.
- Ensuite, il y a le risque de voir apparaitre des maladies parasitaires comme les trématdoses dont les agents (Fasciola hépatica et Fasciola gigantica) sont des vers plats qui creusent des galeries dans le foie des hommes et des ruminants.
- Enfin, il y a le risque de faire venir à la Réunion des germes de mort (Yersinai pestis) de la peste, maladie qui existe encore à Madagascar.
Il faudrait qu’un jour ou l’autre nos décideurs mettent bien dans leur tête que notre ile est un milieu fermé et que toutes importations de terre, de galets, de plantes ou animaux doivent être strictement interdites parce qu’elles représentent le voie élective d’entrée des maladies souvent mortelles à la Réunion pour nous et nos animaux.