
In objéktif pou trapé : In dévlopman korèk …sansa sé in bilan négatif !
26 juin, parMézami, ni sava rante dann in pèryode zélékssion ané pou ané.Nora zélékssion l’ané 2026, nora zélékssion l’ané 2027 é nora ankor l’ané 2028… Bann (…)
Comment sortir La Réunion du sous-développement en matière de transport ?
26 juillet 2022, par
Joseph Luçay Maillot a réagi sur le forum de Témoignages à l’article « Transport : le sous-développement coûte très cher aux Réunionnais ». Il fait part d’une analyse de la situation et de propositions pour fluidifier le trafic et développer des moyens de transports alternatifs au tout-automobile à La Réunion : train, bus, téléphériques, dirigeables. Il indique également l’importance d’une fiscalité adaptée à cet objectif, notamment par une plus forte taxation des véhicules neufs importés, car le passage du moteur thermique à l’électrique ne réglera rien si le nombre de véhicules en circulation continue d’augmenter au rythme actuel.
Le tout automobile aurait pu être un bon choix si nous avions fait initialement le bon choix pour le programme de construction de nos routes.
D’abord, Il aurait fallu réaliser en même temps une 4 voies dans les bas mais aussi une bonne route de ceinture à 3 ou 4 voies là ou c’est possible dans les hauts à une altitude comprise en 500 et 600 m. Ce qui aurait permis un développement équilibré de l’urbanisme mais aurait aussi évité aux personnes vivant dans les Hauts de descendre sur le littoral pour passer d’une ville à l’autre. C’est vrai que la Route des Tamarins remplit cet objectif dans l’Ouest, mais on peut faire la même chose dans l’Est et le Sud.
Ensuite, il aurait fallu réaliser les travaux prévus beaucoup plus rapidement car si les Réunionnais perdent beaucoup de temps sur les routes actuellement, c’est surtout à cause des bouchons qui sont causés par l’augmentation considérable du trafic entre le moment où les programmes routiers sont lancés et le moment où les travaux sont terminés. Il nous a fallu plus de 20 ans pour livrer intégralement le Boulevard Sud de Saint-Denis et il faudra au moins 15 ans pour terminer la nouvelle route du littoral la plus chère du monde au kilomètre.
Actuellement il faut au moins 45 minutes aux heures de pointes pour passer du cap Bernard à la Rivière des pluies alors qu’aux heures creuses on n’a pas besoin de plus de 10 minutes. Quant à la 4 voies de l’Est, on y roule presque au pas ou très lentement depuis Quartier-Français jusqu’à Saint-Denis pendant les heures de pointes. Ce qui fait perdre beaucoup de temps aux travailleurs réunionnais mais leur coûte également très cher en carburant et en entretien de leur voiture.
Enfin les espaces de parking dans les villes n’ont pas évolué en fonction de l’augmentation du trafic, et les automobilistes doivent perdre beaucoup de temps pour trouver un espace de stationnement ou aller se garer très loin de leur lieu de travail.
Mais la situation actuelle est due aussi aux conditions de financement très incitatives qui ont été accordées par les banques non seulement aux importateurs de voitures mais aussi aux acheteurs. Les personnes dont les revenus sont constitués par des aides publiques ont accès facilement à un crédit pour l’achat d’une voiture. Peut-être qu’il aurait fallu mieux encadrer les crédits pour l’importation et la vente des véhicules automobiles et créer un impôt spécial pour financer la construction des routes mais aussi la construction d’une nouvelle ligne de chemin de fer pour remplacer celle qui existait et offrir aux Réunionnais des réseaux de bus comparables à ceux existants en France métropolitaine. Peut-être qu’il aurait fallu accorder la gratuité des transports collectifs aux plus pauvres au lieu de leur faciliter l’achat d’une petite voiture. Etc.
Comme vous le signalez, nous avons pris beaucoup de retard dans le développement de nos transports collectifs, mais il n’est pas trop tard pour corriger la situation. Il est possible de réaliser rapidement une route à mi-pente de Saint-Benoît jusqu’à Saint-Joseph pour permettre le maintien de la population dans les hauts et fluidifier le trafic des routes des bas.
Il est possible aussi d’augmenter le nombre de bus existant et permettre à tout le monde de les utiliser plutôt que d’utiliser leur voiture.
Enfin il est grand temps de permettre aux Réunionnais de disposer d’une ligne de chemin de fer moderne qui ferait presque le tour de l’île et qui serait en correspondance avec des téléphériques comme le Papang pour desservir les zones urbaines situées dans les hauts.
Et peut-être que l’on pourrait vérifier si on ne pourrait pas aussi développer l’utilisation de dirigeables pour lesquels nous n’aurions pas besoins de réaliser des infrastructures très coûteuses pour transporter des marchandises et des personnes sur notre île mais aussi dans notre région de l’océan Indien. Avec la lutte pour le réchauffement climatique et la possibilité d’utiliser de l’hélium au lieu de l’hydrogène, mais aussi de produire de l’énergie grâce au soleil et au vent, ce moyen de transport pourrait se généraliser très rapidement et être abordables pour les compagnies de transport régionales.
Mais comme nous devons absolument arrêter de polluer la planète avec nos émissions de gaz à effet de serre, il nous faudra en même temps réaliser les équipements nécessaires pour produire proprement toute l’énergie dont nous aurons besoin non seulement pour nos transports en commun, mais aussi pour nos automobiles qui serontt de plus en plus électriques, car on ne pourra pas empêcher les gens d’acheter des voitures pour leur plaisir.
Nous avons encore un gros potentiel d’énergie hydraulique à exploiter, il faut prendre les décisions qui s’imposent rapidement.
Mais, pour éviter un trop grand nombre d’automobiles sur notre petit territoire, qu’elles soient électriques ou à essence, il faudrait les soumettre à une fiscalité dissuasive. C’est ce que font les Mauriciens qui taxent lourdement la vente de véhicules neufs quelle que soit leur origine géographique. Il n’y a pas de raisons que nous ne puissions pas en faire autant pour l’intérêt général de notre population. Si nos élus nationaux acceptent de prendre en compte nos spécificités lors du vote de nos lois, ou nous permettent d’adapter nous-mêmes les lois de la République à nos situations spécifiques.
Joseph Luçay Maillot
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