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Tribune libre sur la politique des déplacements
21 juillet 2006
Le “Manifeste” signé par plusieurs personnalités françaises, dont Mgr Marc Stenger, évêque de Troyes, et le philosophe Régis Debray démontre que la mobilisation pour favoriser l’usage du vélo par un maximum de citoyens pour se déplacer sur les petites distances pour ses besoins quotidiens n’est pas quelque chose de “secondaire”, de léger mais un engagement important et sérieux. À l’image de ce qui se passe en France et dans le monde entier, il faut renforcer à La Réunion le partenariat entre toutes les institutions, les professionnels et les associations concernés par ce projet. De plus en plus de Réunionnais en sont persuadés. Ainsi nous pourrons faire de La Réunion une île cyclable.
Le mardi 27 juin dernier, “Témoignages” a publié un article sur la campagne organisée en France de juin à septembre 2006 afin de sensibiliser l’opinion sur les nombreux avantages des déplacements à vélo. Cette campagne est organisée en partenariat par le Club des villes cyclables, la Fédération française des usagers de la bicyclette (Fubicy) et par le réseau des villes du programme national EPODE (Ensemble prévenons l’obésité des enfants).
Cet article est très intéressant car il prouve à quel point la bataille pour favoriser les déplacements à vélo mérite d’être prise en considération par tous les décideurs et par l’opinion en général. En effet, trop souvent encore, cette action est considérée comme futile voire inutile.
Préjugés et mauvaises habitudes
Trop souvent, on estime que les militants de la cause du vélo sont des “passionnés de la petite reine”, qu’ils prennent du plaisir à se déplacer à bicyclette et qu’il s’agit simplement pour eux de satisfaire un “hobby”.
Or ce n’est pas cela du tout. Promouvoir l’usage du vélo est une tâche éminemment politique, dans le sens le plus noble du terme. Car elle contribue à améliorer la qualité de la vie individuelle et collective des citoyens.
C’est une tâche d’autant plus politique qu’elle doit être accomplie de façon globale. Car les obstacles sont considérables et multiples. En effet, la priorité quasi absolue accordée aux déplacements en voiture individuelle est due à des causes très diverses : économiques, sociales, culturelles, mentales. Cela nourrit de nombreux préjugés, peurs, pressions et mauvaises habitudes à surmonter.
La voiture dans la tête
Pour trop de gens encore, prendre son vélo pour aller faire ses courses, aller au travail ou voir ses amis à deux ou trois kilomètres de son lieu d’habitation est soit trop dangereux, soit réservé aux plus pauvres car c’est un signe d’échec social, soit un recul par rapport au progrès que représente la voiture dans leur tête.
Or le vrai progrès, c’est d’utiliser un moyen de déplacement moins coûteux, meilleur pour la santé, non polluant et plus sûr, si l’on est prudent. Ce moyen, c’est le vélo.
Dans l’article cité plus haut, cela est dit par de hautes personnalités françaises : des chercheurs, des médecins, des écrivains, des universitaires, un religieux, Mgr Stenger, évêque de Troyes, un philosophe, Régis Debray, etc... On espère que la nomination par le Président de la République d’un délégué interministériel à la politique vélo accélère enfin la définition et la mise en œuvre d’une stratégie nationale dans ce domaine.
Allons pédaler ensemble
Mais déjà les mentalités évoluent dans le bon sens. On voit de plus en plus de vélos dans nos rues.
À La Réunion, beaucoup de choses ont déjà été faites par l’État, les collectivités et les associations pour faciliter l’usage quotidien de la bicyclette : des pistes et des bandes cyclables dans les villes et entre les villes, des parkings pour vélos, des balades à vélo etc. Tous ces acteurs travaillent déjà à d’autres projets. Mais il reste tant à faire - et le plus vite possible - qu’il vaut mieux le faire tous ensemble.
C’est la raison pour laquelle des élus de toutes opinions, des techniciens, des professionnels et des associations se concertent de plus en plus pour promouvoir une politique globale du vélo à La Réunion. C’est la voie de l’espoir pour faire de La Réunion une île cyclable. Allons pédaler ensemble dans la même direction !
Simone et Lucien Biedinger,
Le Port
An plis ke sa
Un “Monsieur Vélo” au Département
Le Conseil général de La Réunion a désigné récemment un élu pour promouvoir la politique vélo du Département. Il s’agit de Gilbert Mardénalom, conseiller général de Saint-Paul. Tout le monde espère que cette nomination permettra d’impulser l’action de la collectivité départementale en faveur du vélo en partenariat avec l’État et avec les autres collectivités (Région, communautés de communes). Rappelons que le Département de La Réunion fait partie de l’Association des départements cyclables (ADC).
La Région Rhône-Alpes rejoint le Club des villes cyclables
La deuxième Région de France est ainsi la seconde collectivité régionale à rejoindre le Club après l’Île-de-France. Au chapitre des priorités de la Région Rhône-Alpes et de sa politique de déplacements : l’intermodalité vélo et transports publics, qui dispose d’un fort potentiel que la collectivité souhaite exploiter en favorisant notamment le rabattement vélo sur les gares et, plus largement, la combinaison vélo et transports régionaux dans toutes ses déclinaisons.
Le développement des véloroutes et voies vertes est, bien entendu, également un enjeu important de la politique régionale.
Créé par 10 villes en 1989, rassemblant début 2001 un peu plus de 400 villes et une Région, le Club des villes cyclables compte aujourd’hui près de 900 Villes, 2 Départements et 2 Régions représentant plus de 20 millions d’habitants.
Près d’un Français sur 4 fait du vélo 1 à 2 fois par semaine
Trois ans après le sondage réalisé par TNS - SOFRES à la demande du Club des villes cyclables, LCL (Le crédit lyonnais), partenaire financier du Tour de France, a confié au CSA le soin de questionner les Français sur leur rapport au vélo. Selon ce sondage réalisé le 30 juin dernier, 6 français sur 10 déclarent faire du vélo au moins occasionnellement, 23% sont des utilisateurs réguliers (1 ou 2 fois par semaine). En 2003, l’enquête SOFRES comptait 14% de cyclistes “réguliers”.
L’usage est encore avant tout, comme en 2003, orienté loisirs : balade et sport. 14% des Français seulement l’utilisent au moins occasionnellement pour aller travailler.
63% des personnes interrogées souhaitent davantage de pistes cyclables. Parmi celles qui ne font jamais de vélo, ce chiffre atteint 42%, devant la dangerosité du vélo (20%) et la peur du vol (16%).
Pour 68% des Français, le vélo est encore perçu comme dangereux mais plus on pratique, plus ce chiffre décroît (61% des cyclistes réguliers).
Le CSA relève que le danger est surévalué puisque seuls 25% des cyclistes réguliers interrogés et 15% des occasionnels ont effectivement eu un accident.
Enfin, 81% des Français jugent utile (dont 39% très utile) la mise en place d’un “Code de la rue” qui améliorerait la prise en compte des non-motorisés. 78% des cyclistes réguliers y sont favorables !
12% des Français ont déjà entendu parler d’un “Monsieur Vélo” et la nomination du coordonnateur interministériel est jugée majoritairement utile (55% de l’ensemble et 64% des cyclistes réguliers).
Le “Code de la rue” désormais sur l’ouvrage
Depuis le 18 avril dernier, date de l’installation officielle par Dominique Perben de la commission chargée de réfléchir à la mise en œuvre d’un “Code de la rue”, le Club des villes cyclables a participé à une réunion du Comité de Pilotage ainsi qu’à une réunion du Comité technique.
La réponse des Français à la question “Code de la rue” du sondage CSA-LCL démontre combien la démarche est attendue par les Français qui la jugent utile à 81%.
Pour connaître l’avis et les propositions du Club des villes cyclables, consultez le mémorandum ;
http://www.villes-cyclables.org/2003B/down/code_rue.pdf
Les Trophées du Vélo, édition 2006
Un concours est organisé chaque année par le Comité de Promotion du Vélo. La présentation des lauréats et de leur projet ainsi que les photos de la remise des prix le 14 juin dernier sur l’Espace modes doux lors du Salon européen de la Mobilité vous attendent sur le site Internet : http://www.villes-cyclables.org/2003b/trophee_2006.htm
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