
In objéktif pou trapé : In dévlopman korèk …sansa sé in bilan négatif !
26 juin, parMézami, ni sava rante dann in pèryode zélékssion ané pou ané.Nora zélékssion l’ané 2026, nora zélékssion l’ané 2027 é nora ankor l’ané 2028… Bann (…)
Débat public
22 janvier 2005
Nul besoin du débat public pour comprendre que les embouteillages quotidiens exaspèrent les usagers, autant qu’ils ralentissent l’activité économique. Face à ce gros problème hérité du passé, les Réunionnaises et Réunionnais demandent des solutions rapides, l’extension des transports en commun, pour se familiariser avec le bus, en attendant la mise en place du projet tram-train.
(Page 5)
Les Réunionnaises et Réunionnais n’ont jamais dit qu’ils rejetaient le projet de tram-train. Le débat public des mois de septembre à novembre derniers a permis à la population d’exprimer son point de vue. Elle s’est emparée de cette parole offerte et a enrichi le débat.
En deux mois, les différents échanges ont également mis en exergue la complexité de la problématique du déplacement à La Réunion, permis de saisir avec plus d’acuité que la solution n’arriverait pas d’un coup de baguette magique.
À la question des déplacements et de l’aménagement du territoire, au cœur des débats, se rattache une foule de problématiques (géographique, démographique, climatique, financière, comportementale...) qu’il convient de mesurer avant toute prise de décision qui engage l’avenir de La Réunion et de sa jeunesse.
Bien sûr, les traditionnels “y’a qu’à, faut qu’on” s’accompagnent toujours de leur lot de pierres jetées à la face des responsabilités de l’un ou de l’autre. Mais au final, n’est-ce pas ce qui va être fait pour améliorer la qualité de vie et de déplacement des Réunionnais qui importe et appelle à continuer le débat, en bonne intelligence ?
En dépit des avertissements de l’époque (expertises à l’appui), la route du Littoral n’a pas attendu un consentement unanime pour détrôner le train et s’imposer à la Corniche avec les risques et investissements financiers colossaux que l’on connaît. Ressasse-t-on sur ce point les torts des uns et des autres ? Non, on prend note de l’expérience du passé et on avance, avec nos atouts et nos handicaps.
Au lendemain de l’intervention des membres de la Commission de débat public, plutôt que de poursuivre la réflexion, les esprits chagrins, faiseurs de trouble, - pour ne pas citer le maître en la matière Michel Vergoz -, repartent dans la critique stérile, a contrario de l’attitude des participants au débat qui ont su faire évoluer leurs réflexions au fil des jours de la concertation.
L’élu donne l’exemple ! Sous prétexte que les embouteillages quotidiens, qui asphyxient les déplacements à La Réunion, exaspèrent les usagers (et cela ne date pas du débat public), Vergoz, qui se prononçait jusque-là en faveur du tram-train, change son fusil d’épaule et tel un enfant gâté réclame son bus.
C’est comme pour la “bi-dép” : il s’est positionné contre au dernier moment... Bienheureux qu’il doit être d’avoir trouvé sa nouvelle bataille contestataire, le moyen de jouer à nouveau de sa fibre d’acteur, et de nous rejouer le couplet sans conviction de l’élu solidaire du peuple...
Cela sonne faux. L’ex-premier secrétaire de la Fédération socialiste n’a à l’évidence pas compris que les Réunionnaises et Réunionnais, qui ont soutenu massivement la Région Réunion sur ce projet lors des dernières élections, ne s’opposaient pas au tram-train, mais demandaient une extension des transports collectifs, en attendant la mise en place du projet.
Mais au-delà de Vergoz, dont les retournements de veste ne surprennent plus personne, il est néanmoins un peu dommage que la presse se fasse le relais de cette supercherie. Nous sommes en démocratie, cela fait partie du jeu mais cela ne doit pas créer des clans, alors que ce problème des déplacements, qui est un enjeu fondamental pour La Réunion, appelle au contraire à poursuivre la concertation, le travail en commun de tous les acteurs concernés, et ce en bonne intelligence.
On ne fait pas campagne pour 2007, mais on parle de mieux vivre pour la population. On pourrait s’agacer, puis finalement, on ne peut qu’éprouver de la compassion !
Estéfany
La jeunesse voit le projet d’un bon œil
Alors que l’urbanisme s’étend dans notre île, une modernisation de nos déplacements s’impose, et parallèlement un changement de nos comportements. La jeunesse, qui s’est largement investie dans le débat, voit d’un bon œil le projet tram-train. Elle ne craint pas l’évolution et la modernité, a fortiori lorsqu’elles permettent une meilleure qualité de vie. Un projet qui répond à ses attentes pratiques, de rapidité, de confort, et qui offrirait également un nouveau visage à La Réunion de demain. Un projet qui tient compte de nos priorités environnementales et énergétiques, des contraintes géographiques de notre territoire, du souci d’égalité entre les micro-régions (tracé de Saint-Joseph à Saint-Benoît), qui prend en compte les dessertes de bus, etc.
Ses avantages sont nombreux, et nombre de grandes agglomérations métropolitaines, européennes et mondiales ont déjà adhéré à ce mode de déplacement.
Au-delà des coûts importants que représente le tram-train et qui se justifient par son envergure, le côté pour l’instant abstrait du projet, la difficulté que l’homme a de se projeter dans l’avenir constituent encore des zones d’ombre pour le public. Avec un peu d’imagination, chacun de nous peut rêver à La Réunion de demain.
S. L.
Imaginons un centre-ville sans voitures...
On le vit quotidiennement à Saint-Denis : pénétrer dans la ville en véhicule à la recherche d’un stationnement s’apparente bien souvent au parcours du combattant. La chaleur, l’énervement prennent souvent le dessus et nous poussent à déserter la ville, à moins d’une obligation majeure.
Les commerçants sont les premiers à souffrir de cette situation. Alors, pourquoi ne pas envisager, comme à Strasbourg, des grands parkings à l’entrée des villes pour y laisser les voitures et rejoindre le centre en navette ?
Certaines adhérentes du Syndicat des commerçants l’ont déjà suggéré lors de la concertation du PRU (plan de rénovation urbaine) de Saint-Denis en 2001. Imaginez mamans, pouvoir circuler librement sur les trottoirs avec vos poussettes, vos enfants, sans cette asphyxie de pots d’échappement, sans cette peur de la voiture qui déboule au carrefour.
Imaginez, familles de cyclistes, sillonner la ville en toute sécurité, profiter plus librement des rues de notre belle capitale.
Mais Saint-Denis n’est qu’un exemple. Dernièrement en Italie, en raison des pics de pollution, les habitants ont dû abandonner leurs véhicules pour la journée. Ils se sont retrouvés nombreux dans les rues, la veille submergées de voitures, et ont partagé le plaisir d’une promenade, redécouvert leurs villes.
Unanimement, ils souhaitent que l’opération se renouvelle, sans attendre un nouveau pic de pollution. Dans l’imaginaire c’est idyllique, mais dans la réalisation, c’est plus complexe. Le Département et les autorités organisatrices de transport urbain ont du chemin à faire.
S. L.
C’est aussi notre responsabilité individuelle
Le but n’est pas de culpabiliser l’automobiliste, victime de sa dépendance à la voiture. Mais a-t-on vraiment besoin de deux voitures dans un ménage, voire trois lorsque les enfants sont en âge de conduire ?
Ne pourrait-on pas mieux vivre et par conséquent mieux se déplacer en prenant conscience aussi de nos responsabilités individuelles face à nos comportements ?
Les Réunionnais sont-ils prêts à délaisser la voiture tant aimée, malgré les entailles qu’elle occasionne dans leur budget et les conséquences sur l’environnement ?
Le débat public, parti du projet tram-train et de la sécurisation de la route du Littoral, s’est élargi au problème des déplacements en général. Il fait apparaître un “oui” général. Est-ce dû à cette crainte des coûts financiers exprimée de façon récurrente par les contributeurs ? Ou est-ce une véritable prise de conscience, un ras-le-bol avéré du tout-voiture qui demande l’extension des transports en commun ?
On l’espère, un peu des deux. Les Réunionnais demandent des solutions rapides, par étapes, en attendant le tram-train. Leurs souhaits sont légitimes, leur impatience compréhensible. Il appartient désormais aux maîtres d’ouvrage de trancher, de faire les propositions qui vont engager La Réunion pour les 50 années à venir, en tenant compte des avis du public.
Même si la Région Réunion n’a pas compétence pour traiter le problème des transports en commun, elle s’est engagée à soutenir les acteurs responsables dans leur volonté d’extension des réseaux, car elle est consciente que tous les problèmes sont liés et que les mesures éparses doivent faire place à un front commun et concerté d’action.
Quoi qu’il en soit, laissons les esprits chagrins de côté et continuons, comme ce débat public nous l’a permis, à échanger ouvertement sur ces questions de déplacement et d’aménagement qui engagent certes des responsabilités politiques, mais aussi des responsabilités individuelles.
S. L.
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