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La Rivière des Galets - Mafate
31 décembre 2004
L’annonce de la fermeture de la piste de la rivière des Galets, conduisant au chantier du basculement des eaux, a mobilisé hier plusieurs Mafatais. Ils se sont rendus à la préfecture pour faire entendre leurs revendications. Celle-ci, après concertation auprès du Conseil général, leur a donné l’accord de principe que la piste ne serait pas fermée. Mais des inquiétudes subsistent.
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La piste de la rivière des Galets menant à Mafate ne sera finalement pas fermée. L’annonce de sa mise hors service avait semé l’inquiétude chez les 700 habitants du cirque. Plusieurs d’entre eux se sont mobilisés hier pour obtenir que cette piste, longue de douze kilomètres, reste ouverte.
Rappelons qu’elle a été construite en avril 1998 dans le lit de la rivière des Galets, pour les besoins du chantier du basculement des eaux d’Est en Ouest. Les travaux sont désormais terminés et le Conseil général, maître d’ouvrage du chantier, avait donc décidé de fermer la piste. Cette fermeture devait prendre effet le jour même à midi. L’entrée de la piste aurait dû être barrée, comme le confirmait hier matin Jean-Louis Giafferi, directeur des travaux pour le maître d’œuvre du chantier.
Pour Alina Timon, porte-parole des Mafatais qui manifestaient hier matin à la préfecture à Saint-Denis, cette décision aurait renvoyé les Mafatais 20 ans en arrière. "Au lieu de marcher deux heures entre Mafate et la ville, nous aurions mis six heures pour accomplir le trajet. Or, il y a une centaine d’enfants qui doivent se rendre à l’école à Piton Saint-Leu. De plus, nos structures touristiques risquaient d’en pâtir puisque 40% des touristes empruntent cette piste pour se rendre au cirque".
Le tourisme est en effet devenu la principale activité de ces écarts, avec un taux de fréquentation de 60.000 randonneurs locaux et extra-locaux par an, selon les chiffres de l’ONF.
Alina Timon précise avoir attiré l’attention de la commune de La Possession, qui administre cette partie du cirque, à ce sujet, mais que son courrier est resté sans réponse. Sa sœur Anesie Timon ajoute que "cette piste est vitale pour les gens de Mafate. Sans elle, nous sommes coupés du reste du monde".
Les manifestants ont également fait ressortir que chaque semaine, de nombreux Mafatais se rendent en ville pour s’approvisionner. Pour remonter, ils affrètent des 4x4 jusqu’à la piste de l’hélicoptère, l’appareil prenant ainsi le relais. Mais si l’accès devait être interdit, le trajet en hélicoptère serait plus long et "celui-ci revient déjà à 25 euros la minute", note Alina Timon.
La délégation de Mafatais a été reçue en préfecture. Après une longue réunion avec le secrétaire général des affaires régionales, les habitants du crique ont finalement obtenu gain de cause. La piste ne sera pas fermée.
Toutefois, pour les riverains, le problème n’est pas tout à fait résolu. Ils souhaitent savoir qui reprendra l’exploitation de cette piste, surtout après les grosses crues. Mais pour l’heure, la question reste sans réponse.
Cette responsabilité implique en réalité un investissement financier lourd : soit environ 106.000 euros pour l’entretien régulier et plus de 400.000 euros pour la remise en état après des dégradations liées aux phénomènes climatologiques. Ce qui expliquerait les réticences du TCO (Territoire de la côte Ouest, communauté regroupant les communes de l’Ouest - La Possession, le Port, Saint-Paul, Trois-Bassins, Saint-Leu) à s’engager. Cela d’autant que la rivière des Galets est un domaine public fluvial.
La question de la sécurité de la piste, et donc de la responsabilité en cas d’accident, contribue également à complexifier ce dossier. La Préfecture et le TCO tenteront prochainement de trouver une solution sur le plan juridique, pour déterminer qui à l’avenir sera responsable du sentier.
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