1er tronçon du tram-train Sainte-Marie / Saint-Paul

La Région confirme le passage par la Montagne dont une partie en tunnels

23 juin 2007

La Commission permanente s’est réunie le 20 juin sous la présidence du Président Paul Vergès pour examiner les suites à donner à l’enquête publique sur le tram-train.

Les élus ont suivi les recommandations de la Commission d’enquête publique et confirmé le passage du tram-train par la Montagne, dont une partie en tunnels.

Rappelons que la Commission d’enquête s’est prononcée favorablement sur l’utilité publique du projet de réalisation du tram-train. Elle a, en effet, conclu par un avis favorable avec recommandations sur tout le projet, tout en émettant une condition, celle-ci portant sur une modification partielle du tracé de franchissement de la Montagne.

Le nouveau tracé préconisé par la Commission pour le franchissement de la Montagne implique, en effet, la réalisation de tunnels au lieu de ponts, sur la partie entre la Grande Chaloupe et La Possession. Elle affirme que ce nouveau tracé aura un impact moindre pour l’écosystème.

La Région regrette la non prise en compte de l’intégralité de l’itinéraire initialement prévu, qui permettait d’atteindre les objectifs essentiels qu’elle s’était fixé : des possibilités d’aménagement de cette partie de Saint-Denis, la Montagne ; la garantie d’une liaison sécurisée sur tout son itinéraire, de Sainte-Marie à Saint-Paul ; le respect de l’environnement et des écosystèmes : ce principe doit être valable pour le tram-train comme pour toute autre réalisation.

La Région souligne que le passage en partie par tunnels ne devrait pas avoir d’impact négatif en termes de coût de construction, celui-ci devant rester dans l’enveloppe initialement prévue.

La décision prise à une très large majorité (11 voix pour, 3 abstentions, 1 voix contre) permet donc de respecter le calendrier, avec un démarrage des travaux prévu début 2009, pour une livraison prévue fin 2012-début 2013.

Personne ne conteste plus d’ailleurs l’urgence du chantier, au vu du nombre croissant de véhicules entrant à La Réunion (on estime à 30.000 le nombre d’immatriculations automobiles par an), ni la nécessité d’urbaniser les zones encore enclavées afin de permettre la construction de logements (la demande est déjà très forte et la pression augmentera dans les années à venir, proportionnellement à la poussée démographique).


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