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Quand un concept se concrétise
10 février 2007
’Coma circulatoire’. Cette expression employée pour la première fois par un ancien préfet signifie la paralysie des transports à cause d’un nombre trop important d’automobiles par rapport au kilométrage des routes. C’est ce qu’a connu jeudi soir Saint-Denis, une ville et sa population prises en otages par un gigantesque embouteillage.
Annoncé de longue date, prévisible eu égard à une politique des déplacements privilégiant le tout-automobile, favorisé par un aménagement du territoire qui fait d’une ville de plus de 120.000 habitants un lieu où, chaque jour, passent ou s’arrêtent 120.000 véhicules, le coma circulatoire a eu lieu jeudi pendant quelques heures à Saint-Denis. Il a eu des répercussions non seulement pour les Dionysiens, mais aussi pour les dizaines de milliers de personnes qui traversent la ville en cette fin de journée. Un impact qui dépasse donc largement les limites de la capitale. Il a suffi d’une étincelle pour déclencher ce phénomène révélateur de l’impasse dans laquelle va s’enfoncer La Réunion si tous ces facteurs ne sont pas corrigés.
Energies perdues
16 heures 30, un magasin de pièces détachées d’automobile prend feu dans la rue Léopold Rambeau. Les pompiers interviennent pour circonscrire un des plus importants incendies que la capitale ait connus depuis bien des années.
Conséquence immédiate en cette heure de pointe : l’embouteillage prend immédiatement de l’ampleur. Pour des raisons de sécurité, la rue Léopold Rambeau est fermée totalement à la circulation.
Des déviations sont mises en place. Mais malgré les mesures prises par les autorités, la ville de Saint-Denis est envahie par les automobiles. Les appels des naufragés de la route se multiplient. « J’ai quitté mon travail au centre-ville de Saint-Denis à 18 heures, il est 20 heures 30 et je suis à BUT, 500 mètres plus loin », annonce une automobiliste. Et pas d’autre issue que l’embouteillage, car celles et ceux qui arrivent à s’extirper du boulevard Lancastel longeant le front de mer sont bloqués dans les rues du centre-ville. Quant aux automobilistes qui tentent leur chance par le Boulevard Sud, ils connaissent la même situation de blocage. Conséquence : le sentiment d’exaspération monte, certains n’hésitent pas à invectiver les autorités, la frustration gagne les automobilistes pris dans un embouteillage dont ils ne voient pas l’issue. Quant aux usagers des transports collectifs, ils connaissent les mêmes difficultés.
Au bout de plusieurs heures, la situation évolue favorablement avec la réouverture progressive de la Nationale longeant le front de mer. Le flot de véhicules peut enfin s’évacuer. Mais hier matin, la restriction de circulation sur cette même voie, à la hauteur de l’incendie, a de nouveau paralysé la capitale.
En moins d’une journée, combien d’heures de travail ou de repos, combien de litres de carburant ont été gaspillés ?
Changer les mentalités
L’embouteillage de jeudi révèle la proximité du coma circulatoire permanent. Il a suffi de la fermeture d’une rue à Saint-Denis pour que des dizaines de milliers de personnes soient collées à la route.
Tous les jours, ce sont 50.000 véhicules venant de l’Ouest et 70.000 de l’Est qui entrent dans Saint-Denis. Avec 250.000 habitants de plus à La Réunion au cours des 2 décennies, les prévisions font état d’un accroissement de ce trafic qu’auront du mal à absorber la Nationale longeant le front de mer et le Boulevard Sud lorsque ce dernier sera totalement livré. La tension va rester permanente, car la fermeture d’un de ces 2 axes équivaut à la fin de la liberté de circuler pour les automobiles et pour les transports collectifs traversant la capitale. Cela explique pourquoi la diminution du trafic automobile est plus qu’une nécessité, car il ne suffira pas de construire des routes pour régler le problème.
Ceci passe par un changement des mentalités garant du succès d’une autre politique des déplacements. C’est par exemple prendre conscience que l’automobile n’est qu’un moyen parmi d’autres d’aller d’un point A à un point B, et qu’elle peut être partagée avec d’autres personnes qui veulent effectuer le même trajet aux mêmes heures.
C’est également penser à utiliser au maximum les capacités offertes actuellement par les transports collectifs, ne pas hésiter à les emprunter pour se rendre à un rendez-vous lorsque ce dernier se situe à une distance raisonnable d’un arrêt de bus. Pour les courts déplacements, pensons à la marche à pied et le vélo. Ce sont tous ces actes qui doivent entrer dans le quotidien du plus grand nombre. Ce sont des préalables et des accompagnants d’une autre politique des déplacements dans le sillage du tram-train. Autant d’actes importants pour libérer les Réunionnais de l’angoisse du coma circulatoire.
Manuel Marchal
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Messages
11 février 2007, 08:50
une certaine partie des élites prennent en otage la population avec des équipements inadaptés.La population n’est pas dupe des moneuvres gros doigts qui consistent à créer des goulots d’étranglements au lieu de faire des ronds points qui ne tombent pas en panne.
Saint denis n’a pas de nationale en front de mer mais une avenue avec des feux qui se termine en une voie vers la future aberration de plage ....
les réunionnais attendent patiement l’occasion de faire tourner la roue pour changer de responsables dans de nombreux domaines..