
In objéktif pou trapé : In dévlopman korèk …sansa sé in bilan négatif !
26 juin, parMézami, ni sava rante dann in pèryode zélékssion ané pou ané.Nora zélékssion l’ané 2026, nora zélékssion l’ané 2027 é nora ankor l’ané 2028… Bann (…)
Le chantier de la route en mer met en péril le principal outil d’aménagement du territoire de La Réunion
19 septembre 2016, par
Imagine-t-on La Réunion sans la route des Tamarins ? C’est pourtant une éventualité à laquelle il faudra se préparer si jamais le chantier de la route en mer continue. Car pour alimenter en matériaux les digues prévues, les promoteurs de la NRL demandent l’ouverture d’une carrière à Bois-Blanc. Des milliers de tonnes de roches seront extraites à coups d’explosifs de chaque côté de la route des Tamarins. Cela fragilisera le socle de la route, et mettra en péril le principal outil d’aménagement du territoire de La Réunion. Les Réunionnais reviendraient alors 10 ans en arrière, condamnés à perdre des heures chaque jour dans les embouteillages sur la route nationale qui longe le littoral.
Depuis la mise en service de la route des Tamarins en 2009, la vie des Réunionnais a changé de manière positive. Cet ouvrage construit sous la présidence de Paul Vergès à la Région Réunion a permis de désenclaver le Sud et l’Ouest, soit les deux tiers de la population de La Réunion. Auparavant, le temps de trajet entre Saint-Denis et Saint-Pierre se comptaient souvent en heures.
Le choix de construire la route des Tamarins a mi-hauteur avait aussi pour objectif de poser le premier maillon d’une route circulaire à moyenne altitude autour de La Réunion. La construction d’un tel équipement anticipe l’arrivée à La Réunion de 150.000 habitants supplémentaires au cours des prochaines années. L’existence d’un axe à mi-hauteur vise à fixer une part de cet accroissement dans ce secteur, afin de ne pas encore davantage surpeupler un littoral qui vit sous la menace du changement climatique.
Cette grande réussite a eu des adversaires. C’était le cas notamment de Michel Vergoz, chef du file des opposants régionaux socialistes, et ses « Tamarins amers ». Entre 2004 et 2010, l’autre groupe d’opposition à la Région ne ménageait pas non plus ses critiques contre le chantier. Parmi elle figurait Didier Robert. Lors de la mise en service de la route en juin 2009, celui qui était alors le député-maire du Tampon n’était même pas venu saluer l’accomplissement de ce grand chantier réunionnais.
Ce bref rappel historique est nécessaire, car il indique que si l’Alliance n’avait pas remporté les élections régionales de 2004, il y a fort à parier que la route des Tamarins aurait subi le même sort que le tram-train, le chantier aurait été stoppé avec à la clé la perte de milliers d’emplois au détriment des Réunionnais.
À son arrivée à la présidence de la Région, Didier Robert a donc dû faire avec. Il a bien tenté de réécrire l’histoire en faisant croire que la route des Tamarins avait été lancée par Pierre Lagourgue, et que Paul Vergès n’était qu’un simple exécutant. Il avait aussi introduit la curieuse expression de « route des balcons de l’Ouest » pour qualifier l’infrastructure. Ces tentatives ont fait long feu, et la route des Tamarins restera dans le paysage de La Réunion comme une œuvre de Paul Vergès, utile pour tous les Réunionnais.
Mais la route des Tamarins est aujourd’hui menacée par un projet condamné d’avance par la montée du niveau de la mer. En effet, la Région Réunion veut construire une route en mer entre Saint-Denis et La Possession. Faute d’avoir prévu les matériaux nécessaires, ces promoteurs en sont réduit à faire venir des roches de Madagascar, et demander l’ouverture de nouvelles carrières. Un de ces projets est l’ouverture d’une méga-carrière à Bois-Blanc. Pour arracher des tonnes de roches, les exploitants de la carrière procéderont à des tirs de mine de part et d’autre de la route des Tamarins, au rythme de deux par jour, a indiqué Antonia Cadet lors de la réunion d’information du collectif Touch pa nout roche samedi aux Avirons. Or, d’après les renseignements qu’elle a pu obtenir, « il faut entre trois et cinq jours de battement entre chaque tir de mine. Avant et après chaque tir, il faut sécuriser, vérifier la sismicité, déposer et relever les balises sur les habitations ou effectuer des repérages géologiques », a-t-elle dit dans le Quotidien de samedi.
La cadence infernale des explosions a pour but de réduire le temps nécessaire pour arracher à la terre le volume de roches demandé par le chantier de la route en mer. Mais tous ces tirs de mine auront des conséquences durables pour des centaines de milliers de Réunionnais. En effet, la route des Tamarins est en danger. « Le socle de la route va se fragiliser avec le temps. Cela peut prendre dix ou vingt ans, mais cela arrivera », déclare Antonia Cadet dans les colonnes du Quotidien.
Dans la campagne de presse qu’ils mènent sous la forme de communiqués signés « Les constructeurs », les partisans de la route en mer affirment que l’ouverture d’une carrière à Bois-Blanc est indispensable à la réalisation des digues de la route en mer. C’est le seul site qui dispose de roches suffisamment massive pour porter la structure, disent-ils.
Ils mettent donc la pression pour que la nouvelle enquête publique sur le projet de carrière dans l’Ouest qui vient de débuter aboutisse au résultat qu’ils souhaitent. Il s’avère que pour exploiter la carrière, il sera nécessaire de procéder à de nombreuses explosions de part et d’autre de la route des Tamarins. Le principal axe de l’aménagement du territoire de La Réunion sera donc fragilisé. La Réunion prendra donc le risque de revenir plus de 10 ans en arrière, quand la route des Tamarins n’existait pas. Pour avoir une idée de la catastrophe, il suffit de constater les embouteillages provoqués par la décision de la Région de fermer la route des Tamarins un dimanche par an pour les besoins d’une opération de communication.
Le coût de la route en mer ne cesse donc de s’alourdir. Pour réaliser une opération de prestige de 12 kilomètres intitulée NRL, ce seront tous les Réunionnais qui seront pénalisés. Il est donc grand temps de revenir à la raison et de stopper ce projet inutile et coûteux.
M.M.
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