Pas de conséquence sur le calendrier du projet

Le Conseil Régional confirme le tracé du Tram-train

11 juin 2009, par Edith Poulbassia

Le Conseil Régional ne fera pas appel de la décision de justice annulant en partie l’utilité publique du Tram-train pour les rues Lucien Gasparin et Gibert des Molières. L’étude d’impact des risques liés à la falaise et des solutions de sécurisation va être complétée, avant une nouvelle enquête d’utilité publique pour le tronçon en question. Le Conseil Régional n’envisage donc pas de modifier le tracé du Tram-train.

Suite à un recours des riverains des rues Lucien Gasparin et Gibert des Molières, le tribunal administratif a décidé en avril dernier d’annuler la déclaration d’utilité publique pour le tracé du Tram-train sur ce tronçon de 570m, allant de la mairie de Saint-Denis au boulevard Sud, avant Bellepierre. Deux mois après, le Conseil Régional a décidé de ne pas faire appel de la décision.
Pierre Vergès rappelle en effet que le jugement ne remet pas en cause l’utilité publique du projet tram-train. Seule une infime portion du tracé (de la mairie aux rampes Ozoux) sur les 40km de Saint-Paul à Sainte-Marie, est concernée. Pour ce tronçon, le tribunal a conclu à « un manque d’information ». Selon le tribunal, l’étude d’impact ne précise pas suffisamment les risques encourus par la falaise et les moyens envisagés par la Région pour sécuriser le passage du Tram-train.

Etudes complémentaires

Par conséquent, le Conseil Régional s’engage à combler ce déficit d’information par des études complémentaires, « des études suffisantes et approfondies du tracé rue Lucien Gasparin ». Le Conseil Régional va ainsi préciser les protections à prendre pour éviter la chute de blocs et les écaillages, explique Etienne Catz, directeur du projet Tram-train. Le Conseil Régional n’envisage donc pas de modifier le tracé du Tram-train. Une nouvelle enquête publique va être lancée pour le tronçon.
Quant aux « vraies-fausses solutions » alternatives évoquées ci et là, passage par le boulevard Sud ou par la rue de Paris, Pierre Vergès rappelle que : la première solution (boulevard Sud) a été abandonnée par la Région à la demande de l’association des commerçants réclamant un passage du Tram-train en centre ville ; la seconde solution (rue de Paris) a été jugée néfaste par l’architecte des bâtiments de France pour la protection du patrimoine et aurait coûtée trop chère au Conseil Régional et à la commune.

Tram-train, un outil structurant

Les études complémentaires et l’enquête publique n’auront pas de conséquence sur le calendrier du projet Tram-train, a souligné Pierre Vergès. Début des travaux prévus en 2010 et mise en service en 2013. « Le projet doit être mené vite et bien car il y a des exigences économiques », a déclaré le président de la SR21 et vice-président de la Région. Le Tram-train va permettre de relance de l’activité du BTP, et créer 6000 emplois.
Philippe Berne, vice-président de Conseil Régional délégué à l’aménagement du territoire et à la recherche, a insisté sur le potentiel structurant du projet tram-train. Il conditionne le développement d’autres modes de déplacements (vélo, TCSP, etc) et représente un outil pour densifier l’urbanisation des villes. Les constructions, notamment les logements, se feront autour des 26 gares et des TCSP. En terme de fonctionnement, le Tram-train devrait consommer 3% de l’énergie, produite alors par les énergies renouvelables. L’Etat a confirmé la garantie de financement du Tram-train à hauteur de 1,6 milliard d’euros.

 EP 

A la Une de l’actuTrainPierre Vergès

Signaler un contenu

Un message, un commentaire ?


Témoignages - 80e année


+ Lus