
In objéktif pou trapé : In dévlopman korèk …sansa sé in bilan négatif !
26 juin, parMézami, ni sava rante dann in pèryode zélékssion ané pou ané.Nora zélékssion l’ané 2026, nora zélékssion l’ané 2027 é nora ankor l’ané 2028… Bann (…)
Rien qu’à Saint-Paul, au moins 600 véhicules abandonnés répertoriés au premier semestre 2024
5 décembre 2024, par
La Réunion, comme beaucoup de territoires insulaires, subit de plein fouet les effets de la société de consommation importée d’Occident. Le gaspillage lié aux véhicules hors d’usage (VHU) illustre les impacts négatifs de ce modèle économique installé par le néocolonialisme français à La Réunion. Les activités génératrices de revenus créées autour de ces véhicules abandonnés qui prolifèrent sont loin de compenser un coût considérable pour tous les contribuables, pour l’environnement, ainsi que les risques sanitaires.
Photo Groupe Facebook « La Montagne 97417 Nout’ Kartier »
Le marché automobile réunionnais est marqué par une forte incitation au renouvellement des véhicules. Cette tendance est alimentée par deux facteurs principaux. Tout d’abord la société de consommation importée, qui valorise le neuf et l’obsolescence programmée. Ensuite des normes européennes destinées à satisfaire les intérêts des capitalistes de ce continent pour pousser à renouveler un objet qui fonctionne parfaitement. Cela se traduit par des contrôles techniques de plus en plus exigeants. Résultat : des voitures en état de marche mais nécessitant des réparations pour passer le contrôle sont abandonnées. Pourtant, elles peuvent être capables de parcourir des dizaines voire des centaines de milliers de kilomètres supplémentaires.
Le cas de Saint-Paul illustre l’ampleur du problème. Au premier semestre 2024, 600 véhicules hors d’usage y ont été répertoriés, indique un reportage de Réunion Première. Selon ce média, une brigade dédiée a permis de réduire ce chiffre de deux tiers. Cela illustre la situation sur l’île.
Ces carcasses ne sont pas seulement des nuisances visuelles. Elles engendrent de nombreux problèmes. C’est tout d’abord un risque sanitaire. Les véhicules abandonnés deviennent des lieux de prolifération pour les moustiques, vecteurs de maladies comme la dengue et le chikungunya, ainsi que pour les rats, transmetteurs d’une autre maladie grave, la leptospirose. C’est ensuite une pollution environnementale. Les batteries, huiles et autres fluides toxiques finissent par contaminer les sols et les eaux.
Les contribuables réunionnais sont doublement pénalisés. D’une part, ils doivent financer les campagnes de collecte et de destruction des VHU. D’autre part, ils subissent les conséquences environnementales et sanitaires de ces pratiques, aggravées par des réseaux illégaux de récupération de pièces détachées.
Des Réunionnais arrivent à créer des activités génératrices de revenus. Illégalement, ils démontent ces véhicules abandonnés pour récupérer des pièces détachées. Ces dernières sont ensuite revendues à un prix moins élevé que les pièces neuves importées, voire d’occasion. Mais ce point positif ne permet pas de contrebalancer le coût environnemental et économique de cette conséquence de l’importation de la société de consommation à La Réunion par le néocolonialisme français.
À La Réunion, l’importation massive de véhicules neufs et de leurs normes associées ne tient pas compte des spécificités locales, où le pouvoir d’achat est limité et les infrastructures de gestion des déchets encore insuffisantes.
Pour limiter ce gaspillage, plusieurs pistes méritent d’être explorées :
Tout d’abord encourager les réparations plutôt que l’achat du neuf. Cela signifie faciliter l’accès aux pièces détachées à prix raisonnables et rechercher un cadre formel pour les travailleurs réunionnais qui tirent des revenus du démontage clandestin de véhicules abandonné.
Ensuite, promouvoir le reconditionnement des véhicules qui peuvent encore rouler plusieurs années.
Cette orientation vers l’économie circulaire suppose une rupture avec le néocolonialisme pour recentrer l’économie de La Réunion sur la création de richesses qui ne sont pas ensuite rapatriées dans les comptes de sociétés françaises. Ces sociétés françaises n’ont en effet aucun intérêt à voir leurs bénéfices diminuer au profit du pouvoir d’achat des Réunionnais.
M.M.
Mézami, ni sava rante dann in pèryode zélékssion ané pou ané.Nora zélékssion l’ané 2026, nora zélékssion l’ané 2027 é nora ankor l’ané 2028… Bann (…)
Dans les départements d’outre-mer, près d’une femme sur deux qui devient mère ne vit pas en couple, configuration familiale bien plus fréquente (…)
Le troisième Plan national d’adaptation au changement climatique « n’a toujours pas de cadre contraignant et ne prend toujours pas en compte les (…)
Le 16 juin 2025, le Tribunal administratif de Paris a suspendu en référé l’arrêté du 26 février 2025 ordonnant le blocage de 17 sites (…)
Dann in famiye néna touzour inn pou fèr lo gran. Li yèm okipe d’ shoz lé pa d’son az. Sé pou sa i di, li fé l’onm d’afèr. Mi rapèl in zour mwin (…)
La CGT exige un référendum pour "sortir par le haut" et "rassembler le pays" après l’échec du "conclave" pour "que les Françaises et les Français (…)
Le Syndicat des énergies renouvelables a appelé les députés à rejeter la proposition de loi sur la programmation énergétique.
Le conclave des retraites initié par le premier ministre, François Bayrou, pour éviter la censure de son gouvernement, devait s’achever le 17 juin (…)
Au séminaire du 17 mai 2025, consacré au centenaire de la naissance de Paul Vergès, le PCR avait organisé 3 débats : ne soyons pas esclave de (…)
Face à l’urgence climatique et sociale, seize associations citoyennes et environnementales de La Réunion unissent leurs voix pour interpeller les (…)
Près de 12 millions de réfugiés ont trouvé protection dans les 46 États membres du Conseil de l’Europe.
Dans le cadre d’un partenariat avec l’Union européenne, le Département organise, le samedi 21 juin au Village Corail (L’Ermitage-les-Bains), un (…)