Point de vue de Michel Papy sur la circulation à Saint-Leu

Le mésusage des artères principales

9 juillet 2005

Aux deux extrémités du centre-ville de Saint-Leu et aux heures de pointes, les automobilistes prennent leur mal en patience quotidiennement.
’Cette situation est la conséquence d’un mauvais usage des artères principales que comptent cette commune’, selon le membre de l’opposition et du “Rassemblement pour Saint-Leu” Michel Papy.

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Michel Papy du “Rassemblement pour Saint-Leu” livre son diagnostic sur l’état de santé des trois artères bitumés qui desservent le centre-ville de Saint-Leu. La principale est embouteillée en permanence et jalonnée de panneaux de stop. Tous les jours les camions, les bus l’empruntent. Dés lundi, ce sera au tour de dix cachalots : "ils effectueront chacun, six rotations par jour". Celle du front de mer est “en travaux”. La voie longeant le site de la Salette est peu fréquentée. Elle comporte des panneaux de stop non-indispensables", observe-t-il.

La suppression des stops inutiles

Afin de rendre la circulation fluide, il suggère "la suppression des stops sur l’axe côté montagne, la modification du rond point situé à proximité de l’Office de tourisme dans sa circonférence. Elle permettra aux chauffeurs d’effectuer correctement leur manœuvre". Il incite "les automobilistes à utiliser la voie côté montagne s’ils n’ont pas l’intention de s’arrêter au centre-ville". Ces idées peuvent être mises en circulation si des travaux sont réalisés. Il les a présentés au maire de Saint-Leu. Celui-ci a fait “la sourde oreille” d’après Michel Papy. Mais est-ce pour autant la fin des bouchons ?

La délocalisation des manifestations culturelles

Cet état de files interminables de voitures n’est pas une spécificité saint-leusienne. Avec l’ouverture de la campagne sucrière dans l’Ouest et le Sud, les manifestations culturelles à venir au centre de cette ville, la circulation se trouve dans une impasse. Par ailleurs depuis des années, des élus et des bénévoles du monde associatifs réfléchissent à d’autres modes de déplacements : le vélo, le covoiturage, le bus... Ils préconisent la mise en circulation du tram train. À chaque fois, ils se heurtent aux défenseurs du tout automobile. La fin des embouteillages ne passerait-elle pas par un aménagement global du territoire ? À l’exemple de la Route des Tamarins.

Jean-Fabrice Nativel


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