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Un peu d’histoire...
11 avril 2006
Le numéro de “Témoignages” du mercredi 5 juin 1963 rapporte que ’48 heures après son ouverture, la route du littoral a été fermée pendant 24 heures’. Cette fermeture fut décidée par l’Administration après des éboulis survenus dès la livraison de la route et qui, malheureusement, furent suivis de beaucoup d’autres, comme annoncé.
Dans son édition du mercredi 5 juin 1963, “Témoignages” signale que "l’ouverture de la route du littoral était attendue avec impatience par tout le public. Il suffisait de parcourir cette route le premier jour de son ouverture pour voir la file interminable des véhicules dans les deux sens".
"Mais, ajoute le journal, il aura suffi de la forte pluie de dimanche soir pour que les chutes de pierres deviennent très dangereuses. Et un communiqué diffusé lundi matin avisait le public que jusqu’à nouvel ordre la route était fermée à la circulation ! Elle a été ouverte de nouveau hier", c’est-à-dire le mardi 4 juin.
"Un danger permanent"
On sait que “Témoignages” et les élus communistes ainsi que d’autres Réunionnais se sont opposés à l’implantation de cette route au pied de la falaise entre Saint-Denis et La Possession. Mais en raison de l’absence d’un débat démocratique dans ce pays, l’État a imposé son choix, avec la complicité d’autres élus et d’autres médias. Les Réunionnais en ont payé le prix jusqu’à aujourd’hui et ce n’est hélas pas fini.
Voici comment notre journal terminait son article du 5 juin 1963 : "Si une seule nuit de pluie en hiver a provoqué une telle perturbation, que penser de ce qui adviendra lors des grosses pluies d’été au moment où le trafic, en raison de la coupe, sera le plus intense ?
Ce que tous les Réunionnais avaient prévu, risque donc de devenir un danger permanent, avec tous les risques pour les personnes et les perturbations économiques désastreuses ".
Sans commentaire.
Un souvenir et un appel à témoins
Les premières victimes...
Jasmin Hubert est une personnalité connue à La Possession. Le samedi 1er avril dernier, il a participé à la réunion-débat de l’Association des usagers de la liaison Saint-Denis/La Possession avec Ibrahim Dindar dans la mairie de sa ville.
Jasmin Hubert a raconté à “Témoignages” que le 29 mai 1963, son premier fils était né au CHD de Bellepierre, où il avait conduit son épouse par la route de La Montagne pour aller accoucher. Le 1er ou le 2 juin, il s’est rendu de La Possession à Saint-Denis pour voir sa femme et son fils. Et comme la route littorale venait d’être livrée, il est passé par là.
"Entre la Grande Chaloupe et la ravine à Jacques, raconte Jasmin Hubert, je suis arrivé sur un éboulis, où deux motocyclistes venaient d’être victimes de chutes de pierres. Les deux hommes étaient blessés à la tête, aux épaules et aux bras, ils saignaient. Je leur ai proposé de les emmener à l’hôpital à Saint-Denis, dans ma voiture, une Dauphine Renault. En arrivant à Saint-Denis, ils m’ont demandé de les déposer chez eux dans le quartier de La Petite-Île".
"Ensuite, je n’ai plus eu de leurs nouvelles. Je serais heureux de savoir ce que ces deux hommes sont devenus. Ils peuvent me contacter par l’intermédiaire de “Témoignages”. En tout cas, je peux dire que ce sont les premières victimes de la route littorale après son ouverture en 1963, contre la volonté des démocrates réunionnais", conclut Jasmin Hubert qui dénonce encore aujourd’hui "cette erreur de l’État dans l’aménagement du territoire à La Réunion".
Des décisions du Conseil général en 1963...
Dans l’édition de “Témoignages” du samedi 22 juin 1963, on peut lire un article intitulé : "Conseil général, la "route en corniche" et la suppression du CFR" (Chemin de fer de La Réunion - NDLR).
Dans cet article, il est écrit "que "le Conseil général a décidé de déclasser la route de La Montagne et de la classer dans la voirie départementale, désormais que la "route en corniche" a été ouverte au public en tant que route nationale".
"Toutefois, ajoute le journal, la Commission des Travaux Publics signale que la route de la Montagne “peut encore servir de route nationale si la route du littoral est fermée, même provisoirement”".
Et “Témoignages” d’ajouter ce commentaire : " Ce considérant du rapport de la Commission en dit long sur la confiance des conseillers généraux concernant la sécurité sur la route du littoral !
Compte tenu de cette éventualité, le Conseil général a voté le classement de la route de La Montagne comme route départementale en demandant toutefois que l’État prenne en charge tous les frais d’entretien proportionnellement au temps que cette route servira de route nationale à chaque fois que la route du littoral sera fermée".
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