Le PS et le débat public

Non au tram-train et à la future route du littoral

17 novembre 2004

Gilbert Annette et Jacques Vlody ont expliqué hier qu’ils préfèrent le choix d’un “Transport en commun en site protégé”, notamment pour des raisons financières.

Gilbert Annette, nouveau leader de la fédération socialiste et Jean-Jacques Vlody, conseiller général du Tampon, ont exposé hier devant la presse leur point de vue sur le projet de tram-train, point de vue qui sera transmis au président de la Commission nationale du débat public.

Pour le PS, "il est urgent de trouver une alternative crédible au tout-automobile que nous connaissons aujourd’hui". Les deux responsables socialistes ajoutent : "Nous affirmons très clairement la nécessité de la mise en place d’un mode de transport en commun alternatif répondant efficacement à l’asphyxie de notre réseau routier."

Cette alternative, le PS lui donne le nom de Transport en commun en site protégé (TCSP), variante de Transport en commun en site propre, appellation usitée depuis des années. Ce TCSP, que le PS appelle de ses vœux, relierait Saint-Benoît à Saint-Joseph en passant par Saint-Denis, sans oublier Le Tampon, et prendrait la forme d’une liaison routière à deux voies à l’usage exclusif des bus fonctionnant au gaz de pétrole liquéfié (GPL), "carburant des directives énergétiques", soulignent MM Annette et Vlody.

"Aggravation des déséquilibres"

Pour le PS, ce choix "a l’avantage d’être réaliste financièrement" et permettrait de passer sans problème au mode rail, l’emprise foncière étant déjà réalisée...
Le PS le dit clairement : "nous ne pourrons pas approuver le projet tram-train et de l’aménagement de la route du littoral tel qu’il est présenté actuellement".
Les deux projets, qui font l’objet du débat public depuis le mois de septembre, présentent aux yeux du PS "deux dangers majeurs". En premier lieu, ils "accentuent et aggravent de façon irréversible les déséquilibres dans l’aménagement de notre territoire".
En second lieu, estime le PS, le coût financier des deux projets, estimé à 2,5 milliards d’euros, est trop important, surtout dans la perspective de la décentralisation qui apportera de nouvelles compétences aux collectivités, sans que les moyens financiers suivent. Avec en plus, des crédits européens qui risquent de se réduire...

S. D.

Train

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