
Mal-do-mèr dann sarèt
28 juin, parLo zour la pokor kléré, Zan-Lik, Mariz é sirtou Tikok la fine lévé, mèt azot paré. Madanm Biganbé i tir zot manzé-sofé, i donn azot, zot i manz. (…)
ATR-FNAUT organise les trois premiers débats publics
12 juillet 2013
Hier à Saint-Denis, l’association Alternatives Transport La Réunion-FNAUT a annoncé la tenue d’une série de débats publics sur la nouvelle route du littoral. La population doit savoir que ce projet s’est déjà bien éloigné de la déclaration d’utilité publique d’une part, et d’autre part que le scénario choisi de route en mer se révèle dans l’impasse à tout point de vue. Une impasse qui sera payée par des générations de Réunionnais si jamais ce projet est lancé.
« Notre association ATR-FNAUT s’est déjà prononcée contre le projet actuel de route en mer entre La Possession et Saint -Denis : nous pensons que les autres scénarios de tracé par la montagne et/ou en tunnel ont été éliminés trop vite sans étude sérieuse » , rappelle Bruny Payet.
De plus, on est bien loin de la route « moderne, gratuite et sécurisée » vantée par les publicités de la Région Réunion. Car « la réalité est que le projet, en évoluant, s’est éloigné de la route qui avait bénéficié de la Déclaration d’Utilité publique ». Son contenu s’est appauvri. Financièrement, le projet dérape. Les scientifiques contestent l’étude d’impact environnemental. La SREPEN dénonce la solution en digue. Les carrières nécessaires aux travaux rencontrent partout des oppositions.
« C’est pourquoi nous avons estimé que l’opinion publique devait être alertée, à un moment où ce projet – qui intéresse toute l’île – est soumis à enquête publique dans des conditions inadéquates » , précise ATR-FNAUT. En effet, cette enquête a lieu « dans deux communes seulement, le public ne peut pas lire des dossiers (de plus de 1.000 pages) en moins de 22 jours, soit 152 heures ».
Dès le départ, ATR-FNAUT souhaitait que ce projet fasse l’objet d’un large débat public. Celui-ci est devenu plus indispensable que jamais. Car « on ne peut accepter en effet que, sur les thèmes de protection de l’environnement et d’occupation du domaine public, le projet passe sans débat, en misouk, et finalement dans l’indifférence ».
Les risques de dégradation des paysages et de la biodiversité, et le risque de conflits d’usage du littoral sont, à long terme, beaucoup trop importants et sous-estimés, ajoute l’association. Elle appelle la population à participer aux débats publics la semaine prochaine.
« La Région s’est engagée dans un projet routier sur digue et viaduc en haute mer qui pèsera lourdement sur l’avenir de notre île » , souligne Bruny Payet.
Compte tenu de l’enjeu de cette liaison stratégique qui nous intéresse tous, les consultations populaires ne peuvent se limiter aux seuls contribuables des communes accueillant ce projet routier, indique ATR-FNAUT. « Notre association désire encourager les différents débats publics qui s’annoncent en favorisant la participation la plus large des populations sur l’ensemble de l’île » , précise Bruny Payet, « c’est pourquoi nous avons sollicité la mise à disposition de salle de conférence auprès des collectivités locales pour permettre à la population de s’informer et débattre et pour rendre son avis aux commissaires enquêteurs et au Préfet » .
ATR-FNAUT donne rendez-vous lundi au Port, mardi à Saint-Paul et mercredi à Saint-Denis, dans l’attente d’autres rencontres prévues dont le lieu et la date seront précisés ultérieurement.
Trois premières conférences Des conférences-débats auront lieu de 16h30 à 19h30 comme suit : Lundi 15 juillet : Le Port, salle du cœur saignant-ZAC1. Mardi 16 juillet : Saint-Paul (salle à définir). Mercredi 17 juillet : Saint-Denis, salle polyvalente de la mairie. |
Combien d’emplois en réalité ? « L’argent investi par le FEDER et l’ État à La Réunion n’est pas optimisé en matière de création d’emploi » , estime l’association, « avec 150.000 chômeurs à La Réunion, ne doit-on pas faire mieux que 1.000 à 2.000 emplois avec 1,6 milliards d’euros d’investissement ? C’est du moins la leçon de la FNTP que nous répète la Région dans ses documents de presse. Et pourtant cela a été possible par le passé ». « La chambre de commerce, celle des métiers et la FRBTP devraient exiger avec nous les 13 .000 emplois qui y sont proclamés – 8,1 emplois/Million d’euros investis » , conclut ATR-FNAUT. |
An plis ke sa NRL ou route en mer ? • L’appellation NRL est impropre puisque cette route ne sera plus en pied de falaise, mais éloignée en mer de 60 à 200 m. Or une route littorale est construite sur une bande côtière dans une emprise terrestre. Ce qui n’est pas le cas. Cette appellation abusive minimise les risques marins de la route projetée qui sera soumise aux aléas de l’océan indien ! Selon la Région le projet de NRL était prometteur, il serait moderne, gratuit et sécurisé… Ce schéma promis n’est plus de mise ! Quelle place pour le TCSP ? • Du fait des contraintes environnementales (ouvrages compensatoires) et des contraintes marines (rehausse d’1 m du tablier + voie deux roues) le projet perd de sa substance. D’une part à cause de l’appauvrissement du projet de 3+3 voies à 3+2 voies (disparition de la voie du TCSP sur le viaduc). D’autre part du fait du rétrécissement de la voie rapide de 3,5 m à 3,25 m (danger lors de l’entrée dans le trafic). Or l’ambition de ce projet était de coupler le TCSP — évolutif en guidé — avec la voie routière de l’État ! Où sont les carrières ? • De plus, les ressources locales rares soulèvent les contestations. Il est difficile de trouver des carrières nécessaires aux digues, aussi bien à La Possession qu’à Saint-Paul. En plus, l’impact environnemental est plus important que prévu. Bruny Payet rappelle qu’une récente jurisprudence a annulée une DUP pour avoir ignoré le principe de précaution en matière de sécurité et environnement. Des scientifiques jugent l’étude d’impact mal délimitée, le projet sur la biodiversité négatif et l’impact sur les delphinidés minimisé (dérogation difficile à obtenir auprès des ministères) Une certitude : le dérapage financier • Pour rester dans l’enveloppe proclamée, le projet est condamné à réduire encore son envergure. Des surcoûts sont encore à prévoir : -- mesures compensatoires environnementales supplémentaires imposées par le CSNPN, -- surcoût pour fondations des piles (environ 200) du viaduc après sondages exhaustifs incontournables, -- en cas de prolongement du viaduc, faute d’enrochement pour réaliser les digues, -- cours des matières premières, indemnisation de Tram’Tiss… « Ce projet n’est pas à l’échelle de La Réunion » • Le scénario choisi de route en mer se révèle dans l’impasse à tout point de vue. La Réunion ne pourra pas faire face aux conséquences d’un dépassement toujours possible des risques centenaires pour lesquels les ouvrages sont calculés (comme à Fukushima au Japon). En outre le projet intègre le principe de la ruine de 6 travées de 120 m en « fusible » en cas de dérive de certains bateaux. Or la destruction de la route littorale actuelle (transformée en voie de service face au viaduc) nous oblige à reporter le trafic sur le CD41 de la montagne incapable d’accueillir les 60.000 véhicules journaliers ! Faudra-t-il 7 ans pour mobiliser les financements, choisir hors de l’île les entreprises de compétences spécialisées, dégager les ruines et reconstruire l’ouvrage ? |
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