
Mal-do-mèr dann sarèt
28 juin, parLo zour la pokor kléré, Zan-Lik, Mariz é sirtou Tikok la fine lévé, mèt azot paré. Madanm Biganbé i tir zot manzé-sofé, i donn azot, zot i manz. (…)
Le Collectif citoyen
29 octobre 2012
Le Collectif citoyen a adressé un nouveau communiqué. Il répond à ceux qui affirment que l’urgence est de construire la route en mer. Le collectif rappelle que la Région est responsable du retard pris car elle a modifié le projet initial en ajoutant deux voies supplémentaires aux quatre prévues. « L’urgence à ce stade est plutôt de vérifier la pertinence des choix », estime le Collectif.
1- Ils ont retardé le chantier et veulent maintenant nous interdire d’y réfléchir
Alors que l’opinion réunionnaise opère pas à pas une prise de conscience de l’énormité du projet, ses promoteurs recourent à l’intimidation : « assez tergiverser », « criminel » disent-ils… Pas moins ! Tout le monde sait qu’il ne faut pas confondre vitesse et précipitation. Le public admet l’urgence d’une solution mais la NRL en l’état est loin d’y répondre puisque sa livraison est repoussée à 6 ans, en 2018/19.
En modifiant la NRL de Matignon 1 (2x2 voies) à Matignon 2 (2x3 voies) pour accueillir un TCSP de 2000 bus (?!), la Région a retardé gravement le projet de l’État, qui avait déjà pris du retard. Les promoteurs actuels de la NRL et leurs soutiens portent donc la lourde responsabilité du retard que nous subissons et d’un choix qui a rallongé encore la durée du chantier.
À son dernier « point d’étape », la Région aurait dû être alertée sur les dérives de son projet au lieu de s’enferrer et d’ajouter aux erreurs déjà faites. L’urgence à ce stade est plutôt de vérifier la pertinence des choix.
2- Leur précipitation impose de redoubler de prudence
Leur empressement actuel n’est commandé que par leur erreur passée. Pompiers pyromanes, ils courent maintenant pour rattraper leur retard et voudraient nous faire accepter, en les masquant, le prix des dérives induites. Il ne faut pas que cette gestion en catastrophe devienne une nouvelle erreur collective.
Dans ce contexte il est urgent de vérifier avant qu’il soit trop tard si ce choix reste bien comme le prétend toujours la Région et comme l’attendent les usagers : le choix le plus rapide d’exécution, le moins cher, le plus respectueux de l’environnement, le plus sécurisé. Ce que nous souhaitons tous ! On a pu penser qu’il en serait ainsi mais comme la presse en témoigne, l’évolution du projet l’éloigne de ces objectifs et de sa description à l’enquête publique.
3- Le projet est dénaturé par les surenchères
En effet, les promoteurs ont procédé par empilement, en cumulant les réponses aux suggestions extérieures, induites par les lacunes du projet initial. La prise en compte de ces réponses aurait dû être faite en amont, ce qui aurait évité de rendre le projet obèse ou de commettre certaines erreurs irrémédiables, des catastrophes :
a) Cette série de surenchères, réclamées lors de l’enquête publique — sécuritaire (rehausse de l’ouvrage), fonctionnelles (échangeur complet de la chaloupe ; piste cyclable) et environnementale (“mesures compensatoires ” dont reconstitution de corridors écologiques) — a conduit à une surenchère financière. Le projet finit par dépasser le budget initial déjà très élevé (1,6 milliard). Malgré les efforts de la Région pour le nier, le coût à l’arrivée sera pour tout observateur attentif la première des catastrophes.
b) La réalisation de l’échangeur complet de la Chaloupe compromet définitivement la réhabilitation du site historique qu’il écrasera dans le paysage par ses dimensions disproportionnées. Et du point de vue patrimonial et culturel, il empêchera définitivement de « retracer » l’entrée dans l’île depuis l’ancien débarcadère jusqu’au Lazaret. Ce projet ne fait qu’aggraver les erreurs déjà commises sur ce site.
c) Enfin le niveau de risque auxquels ce projet en mer nous expose n’est pas plus à l’échelle de l’ile qu’à celle de la solvabilité de sa population. Et la crise financière systémique ne permet aucun recours aux budgets national et européen. La Région envisage la ruine possible du viaduc sur 700m ! De combien de dizaines de millions sa reconstruction en mer dépasserait le coût — déjà périmé — de sa réalisation à neuf, annoncé à 115 millions d’euros ?! En outre en cas de sinistre du viaduc, il n’y aura pas d’autre alternative que la Montagne – et pour quelle durée de chantier ? — à défaut de radier comme pour la Rivière Saint-Étienne (70 millions d’euros et 6 ans pour 700m). Or la Région ne prévoit que moins d’un million annuel d’entretien et réparation ! Imprévoyance …
Nouvelle Route Littorale : Il nous faut revoir la copie !
Pascale David et François Payet
Groupement citoyen Alternatives Transport Réunion — Fnaut
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