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En prévision de la crise post-COVID
28 juillet 2020, par
Face aux derniers développements liés à l’impasse du chantier de la route en mer, ATR-FNAUT explique pourquoi « face à des positions inconciliables et au risque de désordre public, la seule issue de sagesse reste la résiliation du marché de digue. Il s’agira alors de finir la NRL avec, souhaitons-le, une solution de développement durable à moindre coût, plus social et au moindre impact environnemental ».
Face à des positions inconciliables et au risque de désordre public, la seule issue de sagesse reste la résiliation du marché de digue. Il s’agira alors de finir la NRL avec, souhaitons-le, une solution de développement durable à moindre coût, plus social et au moindre impact environnemental.
D’un côté, le Groupement NRL (GTOI-SBTPC-Vinci) incapable d’honorer son engagement de 2013 à fournir les matériaux de son marché MT5-2 au prix convenu en 2014. À 298 millions d’euros pour 2,7 km soit 110 millions d’euros du km, il prenait le risque d’un dumping face à Eiffage et sans garantie d’enrochement comme le faisait alors remarquer le BET EGIS. Mais ils ont continué à soutenir l’illusion de ce choix de digue dont la mise en service était prévue en 2019. Ils en sont coupables !
La meilleure défense reste l’attaque… Bien que défaillant, le groupement réclame l’augmentation du marché à environ 450 voire 500 millions d’euros. Il serait pourtant redevable de pénalités de retard très importantes si son client n’avait retardé complaisamment l’ordre de service de démarrer la digue. La demande du groupement NRL est indéfendable du fait de son contrat MT5-2. Peut-il encore exiger des indemnités selon un « protocole » de relèvement du prix confidentiel quand le Parquet national financier (PNF) enquête sur la procédure d’appel d’offres ?
De l’autre la Région, dont les ressources budgétaires font déjà l’objet d’alertes de la Chambre régionale des comptes (CRC) et se sont encore affaiblies par la « crise covid ». Elle ne peut, en outre, augmenter légalement que de 15 % le prix de base du marché, soit 45 millions d’euros et cela seulement en cas de modification de sa commande, ici non avérée !
De nouveau, les transporteurs, pourtant exclusivement tributaires des commandes du Groupement NRL, se retournent vers la Région, inconscients de leur instrumentalisation possible. Il est vrai qu’elle est coupable aussi d’avoir entretenu une promesse de gains mirobolants. Leur mécontentement est à la hauteur du risque pris à l’époque pour rembourser des camions à 200 000 euros, risque prudemment évité par le groupement…
Enfin, face à la pression des transporteurs désabusés et plus inquiets de leurs dettes que de celle de la collectivité, les riverains des carrières et le collectif « contre la digue » qui regroupe les associations citoyennes et environnementales. Ceux-ci font droit à poursuivre leur résistance, en s’appuyant sur les récentes décisions de justice. Celles-ci demandent d’actualiser les besoins en matériaux de la NRL et l’étude d’impact des carrières.
Si le fameux nouveau protocole “andains” était acté cette semaine, ce serait pour mettre les andains en site de dépôt, en attente ! Car il n’y a toujours pas de roches massives pour les bloquer dans l’eau. Et l’autorité environnementale (AE), sollicitée sur le fond quant au défrichage de Bois-Blanc, a de nouveau demandé de compléter l’étude d’impact et d’actualiser les besoins.
L’arrêt persistant des travaux justifie la décision de la Région de raccorder le viaduc sur les voies actuelles. Mais, cette fois, l’ouvrage doit se faire en dédommagement, aux frais et risques du groupement NRL défaillant, si la Région résilie le marché MT5.2 à bon droit. La collectivité doit aussi réclamer des pénalités de retard car elle a été entrainée dans un choix technique irréaliste que doit assumer le groupement NRL depuis son offre de 2013.
Affaiblie par le coût de son chantier titanesque, la Région doit absolument en prévision de la crise post-covid reconstituer sa capacité d’investissement afin d’étudier les moyens de finir la NRL. Mais cette fois, souhaitons-le, sur des critères de développement et déplacement durables.
François Payet, Alternatives Transports Réunion (ATR-Fnaut)
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