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par le Dr Raymond Vergès

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NRL : signature de l’accord financier entre la Région et l’État pour terminer le chantier

L’État s’engage à participer à hauteur de 420 millions d’euros, soit 50 % de l’investissement nécessaire

jeudi 17 mars 2022


La Présidente de Région Huguette Bello a signé hier matin avec le Premier ministre Jean Castex un accord historique pour le financement du chantier de l’achèvement de la Nouvelle Route du Littoral. Le protocole « Matignon 3 » acte la participation de l’État à hauteur de 420 millions d’euros, soit 50 % de l’investissement nécessaire alors que la totalité des subventions accordées dans le protocole précédant a été consommée pour la réalisation du seul premier tronçon. Il est conditionné à la réalisation du viaduc, l’option retenue par la collectivité régionale, et validée par l’État, pour terminer la NRL.


« La persévérance et l’engagement de la nouvelle équipe régionale ont payé. Avec la signature de cet accord à Matignon, l’horizon s’éclaircit enfin pour les Réunionnais. Après des années de tergiversations, le chantier de la NRL, à l’arrêt depuis plus de deux ans, peut enfin repartir sur de bons rails », précise un communiqué de la Région Réunion.

Lors de cette cérémonie, Huguette Bello, présidente de la Région, a notamment déclaré :
« Le nouvel accord que nous concluons aujourd’hui traduit le partenariat historique entre l’État et la Région pour la réalisation d’un axe routier d’envergure nationale. Mais ce troisième accord revêt une portée exceptionnelle car il permet, enfin, de garantir l’achèvement d’un chantier qui a rencontré bien des obstacles sur sa route. Le choix résolu que nous faisons de terminer la route par un second viaduc maritime lève l’obstacle majeur du défaut d’approvisionnement en matériaux. Il mettra la route définitivement à l’abri des dangers de la falaise et de la houle. Et la contribution financière de l’État – qui accepte de prendre à sa charge 50 % du coût de la réalisation de ce nouvel ouvrage alors que la totalité des subventions accordées dans le protocole précédant a été consommée pour la réalisation du seul premier tronçon – représente un effort remarquable que nous apprécions pleinement à sa juste valeur, et que je voudrais saluer, monsieur le Premier Ministre, au nom de tous les Réunionnais ».

« La Région Réunion n’aurait pas eu la capacité budgétaire de porter seule le financement de ce dernier tronçon »

« Il est bien évident que la Région Réunion n’aurait pas eu la capacité budgétaire de porter seule le financement de ce dernier tronçon. Aussi importante et prioritaire que constitue la NRL, elle ne saurait justifier que lui soient consacrées toutes les capacités budgétaires de la collectivité. Nous avons tant à faire, dans tous les secteurs relevant de notre compétence, pour construire le développement durable de La Réunion.
Qu’il s’agisse du développement humain et la formation de notre jeunesse pour affronter l’avenir ;
Qu’il s’agisse du développement économique avec la nécessité d’ouvrir de nouveaux horizons à notre île par son insertion dans son environnement géo-économique de l’océan indien qui est en plein dynamisme démographique et économique ; »

« Nous n’avons pas renoncé à la perspective d’un transport ferroviaire »

« Qu’il s’agisse de la maitrise de notre désenclavement aérien, maritime et numérique ;
Qu’il s’agisse de la sécurité alimentaire, par la valorisation de la production locale et par le rapprochement de nos sources d’approvisionnement dans le cadre du co-développement régional ;
Qu’il s’agisse de la transition écologique, avec les objectifs stratégiques de l’autonomie énergétique, d’adaptation au changement climatique, de préservation de biodiversité et aussi de révolution des modes de transport à La Réunion. Nous n’avons pas renoncé à la perspective d’un transport ferroviaire dont le financement avait à l’époque été prévu dans le premier protocole de Matignon, et qui exigera naturellement l’accompagnement de l’Etat et de l’Europe. »

« Livrer la totalité de la route dans un délai de 6 à 7 ans ».

« Les rendez vous sont pris : nous pensons, sauf aléas, pouvoir livrer le premier viaduc à la circulation au second semestre de cette année 2022. Et grâce à ce nouveau Protocole de financement, et au choix du viaduc que nous avons fait, nous espérons livrer la totalité de la route dans un délai de 6 à 7 ans ».


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