
In objéktif pou trapé : In dévlopman korèk …sansa sé in bilan négatif !
26 juin, parMézami, ni sava rante dann in pèryode zélékssion ané pou ané.Nora zélékssion l’ané 2026, nora zélékssion l’ané 2027 é nora ankor l’ané 2028… Bann (…)
Ce trouble à l’ordre public bénéficiera-t-il de la même mansuétude de la part des autorités qu’en 2008 et en 2009 ?
18 mars 2022, par
Depuis mercredi, des transporteurs ont décidé de garer des camions devant le siège de la Région Réunion. Ce trouble à l’ordre public a commencé le jour où, à Paris, la Région et le gouvernement ont signé l’accord financier permettant de terminer le chantier de la route en mer lancé par Didier Robert sans que les matériaux nécessaires à son achèvement n’aient été prévus. Ce blocus est donc une opération de diversion qui ne changera rien. Ces transporteurs bénéficieront-ils de la même mansuétude de la part des autorités qu’en 2008 et en 2009, quand ils ont utilisé le même procédé dans un but politique : faire croire que la Région était mal gérée par Paul Vergès ?
Depuis que la Région a annoncé le choix du viaduc à la place de la digue pour réaliser la seconde partie de la route en mer, des transporteurs promettaient de passer à l’action. Pendant ce temps, les négociations entre l’État et la Région ont abouti à un accord financier. Acté mercredi par le Premier ministre, Jean Castex, et la présidente de la Région, Huguette Bello, il prévoit que l’État financera 50 % des travaux restant à accomplir, soit la somme de 420 millions d’euros. Cette somme sera versée à condition que la solution technique du viaduc soit retenue pour réaliser la partie manquante.
Compte tenu de cette réalité, ces transporteurs ont décidé de ne pas prendre en otage la population réunionnaise. En effet, cet accord donne une visibilité : le chantier sera terminé d’ici 6 à 7 ans. Il répond donc à une attente de la population : sécuriser la liaison entre Saint-Denis et La Possession, empruntée chaque jour par plus de 60.000 véhicules.
Dresser des barrages sur les routes de La Réunion aurait été forcément très impopulaire.
Ces transporteurs ont donc décidé d’obliger leurs salariés à cesser de travailler et à garer des camions devant le siège de la Région Réunion. La date choisie correspondait à celle de la signature à Paris de l’accord financier permettant l’achèvement du chantier à l’horizon 2029-2030. Cela signifiait que l’objectif recherché était d’allumer un contre-feu médiatique en espérant minimiser la portée de l’événement. Puisque tout allait être signé ce jour-là, il est évident que les instigateurs de ce mouvement devant la Région n’espéraient plus que le choix de la digue en mer allait être la solution technique retenue pour terminer le chantier.
Parmi ces transporteurs, certains peuvent croire avoir été roulés dans la farine. Avec l’aide de l’État, ils ont investi dans des camions à 200.000 euros pièce en croyant bénéficier d’un jackpot : le transport de milliers de tonnes de roches entre des carrières et un chantier situé à plusieurs dizaines de kilomètres. Or, il est clair que dès le départ, la solution technique de la digue choisie pour la moitié du chantier de la route en mer n’était pas réaliste : les matériaux nécessaires n’existaient pas à La Réunion.
Cette digue est une promesse faite par l’ancien président de Région, Didier Robert, qui s’est mis au service d’intérêts particuliers au détriment de l’intérêt général de La Réunion. Pour faire avancer cette promesse, l’ex-président de la Région a bénéficié du soutien de l’État qui a donné toutes les dérogations nécessaires pour lancer le chantier de la NRL, et pour tenter d’ouvrir les méga-carrières nécessaires au respect de cette promesse. Mais près de 12 ans après la promesse, et plus de 7 ans après la pose de la première pierre du chantier, le résultat est le suivant : une moitié de route est construite en viaduc mais n’est pas en état d’être livrée avant la fin de l’année, l’autre moitié n’a pas commencé faute de matériaux disponibles, et tout l’argent prévu pour réaliser la totalité de la route a été dépensé.
Il est légitime de se demander comment des chefs d’entreprise ont-ils pu s’endetter sur la base d’une telle promesse, et comment l’État a-t-il pu engager avec une telle légèreté des fonds publics pour défiscaliser une partie de l’achat de ses camions.
Fort logiquement, ce sont Didier Robert et l’État qui devraient être la cible du mécontentement de ces transporteurs. Force est de constater que ce n’est pas le cas et qu’ils s’en prennent à la collectivité qui a négocié avec l’État les moyens de sortir le chantier de l’impasse.
Ceci montre donc que cette manifestation de transporteur est une opération de diversion.
Ces transporteurs bénéficieront-ils de la même mansuétude de la part des autorités qu’en 2008 et en 2009, quand ils ont utilisé le même procédé dans un but politique : faire croire que la Région était mal gérée par Paul Vergès ?
M.M.
Mézami, ni sava rante dann in pèryode zélékssion ané pou ané.Nora zélékssion l’ané 2026, nora zélékssion l’ané 2027 é nora ankor l’ané 2028… Bann (…)
Dans les départements d’outre-mer, près d’une femme sur deux qui devient mère ne vit pas en couple, configuration familiale bien plus fréquente (…)
Le troisième Plan national d’adaptation au changement climatique « n’a toujours pas de cadre contraignant et ne prend toujours pas en compte les (…)
Le 16 juin 2025, le Tribunal administratif de Paris a suspendu en référé l’arrêté du 26 février 2025 ordonnant le blocage de 17 sites (…)
Dann in famiye néna touzour inn pou fèr lo gran. Li yèm okipe d’ shoz lé pa d’son az. Sé pou sa i di, li fé l’onm d’afèr. Mi rapèl in zour mwin (…)
La CGT exige un référendum pour "sortir par le haut" et "rassembler le pays" après l’échec du "conclave" pour "que les Françaises et les Français (…)
Le Syndicat des énergies renouvelables a appelé les députés à rejeter la proposition de loi sur la programmation énergétique.
Le conclave des retraites initié par le premier ministre, François Bayrou, pour éviter la censure de son gouvernement, devait s’achever le 17 juin (…)
Au séminaire du 17 mai 2025, consacré au centenaire de la naissance de Paul Vergès, le PCR avait organisé 3 débats : ne soyons pas esclave de (…)
Face à l’urgence climatique et sociale, seize associations citoyennes et environnementales de La Réunion unissent leurs voix pour interpeller les (…)
Près de 12 millions de réfugiés ont trouvé protection dans les 46 États membres du Conseil de l’Europe.
Dans le cadre d’un partenariat avec l’Union européenne, le Département organise, le samedi 21 juin au Village Corail (L’Ermitage-les-Bains), un (…)