
In objéktif pou trapé : In dévlopman korèk …sansa sé in bilan négatif !
26 juin, parMézami, ni sava rante dann in pèryode zélékssion ané pou ané.Nora zélékssion l’ané 2026, nora zélékssion l’ané 2027 é nora ankor l’ané 2028… Bann (…)
Accident dramatique provoqué par un camion
7 novembre 2017, par
L’accident dramatique d’hier sur la route des Tamarins rappelle que tous les jours, des dizaines de milliers de Réunionnais risquent leur vie rien que pour se déplacer.
Hier, un dramatique accident a de nouveau endeuillé une famille et suscité une vive émotion dans toute La Réunion. Ce lundi matin, un carambolage concernant plusieurs véhicules dont des camions a eu lieu dans la descente du viaduc de Saint-Paul, route des Tamarins. Le véhicule des victimes a été écrasé entre deux camions, l’une d’entre elles n’a pas survécu, elle avait 20 ans. L’autre est dans un état grave. En pleine heure de pointe, cet accident a bloqué la circulation entre le Sud et le Nord de l’île. Des milliers de Réunionnais ont passé la matinée dans les embouteillages pendant qu’une famille était plongée dans le deuil et une autre dans l’angoisse.
Aussi dramatique qu’il puisse être, cet accident n’est pas dû à la fatalité. Et malheureusement à La Réunion, des personnes vont continuer à perdre la vie sur la route en allant sur leur lieu de travail ou en se déplaçant pour une autre raison. La population continue d’augmenter, et l’aménagement du territoire de La Réunion a abouti à une concentration des activités, et donc des emplois, sur des pôles qui peuvent être éloignés de plusieurs dizaines de kilomètres du lieu de résidence.
C’est ainsi que tous les jours, des milliers de personnes utilisent l’automobile pour quitter le Sud pour aller travailler dans le Nord. Pour cela, elles empruntent depuis juin 2009 la route des Tamarins.
Construite et mise en service par la Région Réunion présidée par Paul Vergès, la route des Tamarins a changé la vie de centaines de milliers de personnes du jour au lendemain, libérées des embouteillages de la route longeant le littoral de la côte Ouest. En effet, le Sud était désenclavé. Il était alors possible de rallier Saint-Pierre à Saint-Denis en moins d’une heure. La route des Tamarins a permis aussi la création d’emplois dans le Sud. C’est ainsi que fut créé à Pierrefonds un pôle logistique. Mais la route des Tamarins s’inscrivait dans un projet global de déplacements, où l’automobile n’était pas le seul mode de transport. Elle était en effet la réponse la plus rapide à un problème urgent à régler. Une fois cette tâche réalisée, il fallait passer à une autre étape. C’est pourquoi à la fin de ce chantier devait succéder celui du tram-train.
Si le calendrier avait été suivi, la première tranche du chemin de fer serait déjà fonctionnelle entre Sainte-Marie et Saint-Paul, tandis que les extensions vers Saint-Benoît et Saint-Joseph seraient en travaux. Mais surtout, la création de cette alternative au tout-automobile aurait changé les esprits. Elle aurait sans doute limité la croissance du parc automobile. Outre les gains en pouvoir d’achat pour les familles qui ne sont plus alors obligées de s’endetter pour acheter une automobile, le tram-train aurait alors rendu la circulation plus fluide, limitant la pression des véhicules sur un réseau routier saturé. En conséquence, les Réunionnais ne subiraient pas l’embouteillage quotidien dans la descente du viaduc de Saint-Paul, et statistiquement, le risque d’accident serait donc moins élevé qu’aujourd’hui.
Malheureusement, cette orientation politique a été remise en cause. La pression du trafic routier est de plus accentué par le nombre important de camions transporteurs de galets en circulation. Le chantier de la route en mer a favorisé la multiplication de semi-remorques capables de transporter 40 tonnes de roches en un seul voyage. Il suffit de la présence d’un camion pour amplifier considérablement les conséquences d’un accident. Les premiers éléments indiquent d’ailleurs que c’est un véhicule chargé de galets qui est à l’origine du drame. Là aussi, comme les poids lourds sont plus nombreux, statistiquement le risque d’une catastrophe est plus élevé.
Rien ne peut remplacer la perte d’une vie humaine, personne ne peut guérir définitivement des séquelles d’un grave accident de la route. Or, il existe pourtant d’autres moyens de se déplacer qu’en utilisant un mode aussi accidentogène que l’automobile. Malgré les progrès technologiques, l’erreur humaine ou la défaillance mécanique sont toujours possibles et peuvent être mortelles. Depuis le début de l’année, plus de 40 personnes ont perdu la vie sur les routes. Il est possible de faire autrement. L’histoire de La Réunion rappelle que pendant 70 ans, ses problèmes de mobilité étaient principalement réglés par le train. Et durant cette période, les usagers de ce mode de transport ne mouraient pas par dizaines chaque année en l’empruntant, car l’accident était exceptionnel. Espérons que les consciences se réveillent pour que les générations qui nous succéderons ne soient plus prisonnières du tout-automobile.
M.M.
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Messages
7 novembre 2017, 06:44, par Maillot Joseph Lucay
Les causes des accidents de la route constatées à la Réunion sont les mêmes qu’ailleurs : Vitesse excessive , consommation d’alcool ou de drogue, fatigue excessive des conducteurs , mauvais état du réseau routier et des véhicules etcet ..., mais il y a une cause qui n’est pas toujours citée, c’est la densité du trafic automobile.
Il y a environ 400000 véhicules motorisés à La Réunion pour un réseau routier d’environ 1800 à 2000km toutes catégories de routes confondues . Même si les 400000 véhicules motorisés ne se retrouvent pas sur les routes en même temps , aux heures de pointe il y a beaucoup trop de monde en même temps sur les routes, et les conducteurs ne respectent plus les distances minimales exigées entre les véhicules . Ce qui augmente considérablement les risques d’accidents qui vont tuer ou blesser des gens mais aussi faire d’importants dégâts matériels qui vont grever les budget des ménages malgré les remboursements des assurances et d’une manière générale perturber le fonctionnement des entreprises et de la société réunionnaise ( sauf peut être des garages et des vendeurs de pièces d’occasion).
Pour éviter ce gaspillage de vie humaines mais aussi le gaspillage d’argent dépensé pour couvrir les conséquences des accidents de la route . il est évident qu’l faut améliorer le réseau routier de manière à permettre aux automobilistes de rouler en toute sécurité ,mais surtout il faudrait donner aux réunionnais d’autres alternatives que d’utiliser un véhicule personnel pour effectuer leurs déplacements .C’est à dire leur proposer des services de transports en commun fiables et rapides . Et comme beaucoup d’autres réunionnais , je pense que la solution passe par la reprogrammation très rapidement d’une ligne de chemin de fer qui relierait les principales villes de la Réunion depuis Saint Rose Jusqu’à saint Joseph mais aussi par la construction dans les meilleurs délais d’une route à mi pente desservant les hauts de l’Est depuis saint André jusqu’à la Grande Chaloupe telle que celle que j’ai proposé dans Témoignages récemment .
7 novembre 2017, 12:21, par PARVEDY
La question de transport à La Réunion est cruciale. Il est temps que Monsieur Le Préfet et les politiciens invitent la population à échanger sur cette question. Il me semble qu’il faut reprendre le projet du tram-train .
7 novembre 2017, 21:27, par Arthur
100 % d’accord avec vous, merci beaucoup !Nous sommes de plus en plus nombreux à réaliser qu’en effet, on ne peut pas poursuivre ainsi, ce n’est pas raisonnable, respectueux pour tous, pour l’île. Il est temps de changer de paradigme là aussi, comme dans l’alimentation, tout est lié de toute façon alors soit on va droit dans le mur, dans l’iceberg comme le disait si bien Nicolas Hulot dans son livre "le syndrome du Titanic", choix suicidaire ou bien, le plus tôt sera le mieux, on change le cap avant qu’il soit trop tard. La Réunion, les autres îles, car c’est à la fois isolé par définition et petit, peuvent, à condition de "mettre le paquet", montrer qu’elle est à la ofis sensible et capable de montrer le bon exemple, soit, tourner la page du tout voiture qui fume, sent mauvais, crée des accidents, des dettes, des déchets (huiles, pneus, ferraille, batteries, plastiques...)
Il existe un commité local "nous veut le train", est-ce que quelq’un(e) sait s’il existe encore et si elle envisage de sensibliser la population, les élus, à faire autre chose que ce qu’on voit, vit tous les jours ici, mouvement pendulaire on dit aussi, merci, Arthur.