Croissance plus rapide dans les régions de moyenne altitude

Pour le prolongement de la Route des Tamarins

6 janvier 2015

Le résultat du dernier recensement rappellent que les zones à mi-pente voient la population augmenter le plus vite. C’est la vérification de la justesse de la construction de la Route des Tamarins, et c’est aussi un argument pour son prolongement.

La Route des Tamarins est le premier élément d’un rééquilibrage entre un littoral saturé et des zones à mi-pente qui pourront accueillir la plupart des nouveaux habitants.

Le dernier INSEE-Flash publié par l’INSEE revient sur l’évolution de la population entre 2007 et 2012. Au 1er janvier 2012, La Réunion comptait 834.000 habitants, soit 40.000 de plus qu’en 2007. Cette progression ne s’est pas faite de manière uniforme sur le territoire. L’INSEE relève qu’à La Possession, Saint-Leu, Les Avirons et la Plaine des Palmistes, la croissance annuelle était supérieure à 2 % par an. Ces quatre communes ont un point commun : l’accroissement s’est fait surtout dans les régions à mi-pente.
Car La Possession et Les Avirons ont une façade littorale très réduite, tandis qu’à Saint-Leu, la bande constructible est très étroite dans les bas, et la Plaine des Palmistes n’a pas accès à la mer. Au-delà de ces données, d’autres communes se développent à mi-hauteur. Par exemple à Sainte-Marie, une ville nouvelle s’est construite à Beauséjour.

Ce constat vérifie une thèse formulée depuis longtemps par le PCR : la croissance démographique s’effectuera dans les régions à mi-pente, car le littoral est saturé.
Cela explique la volonté de réaliser une route de moyenne altitude reliant directement toutes ces régions.

La Route des Tamarins est le premier maillon de cette infrastructure. Elle est devenue l’axe principal de Saint-Paul, car elle permet aux quartiers les plus peuplés de cette commune de 100.000 habitants de communiquer directement. De Plateau-Caillou à Stella, la route des Tamarins est la colonne vertébrale de l’aménagement de l’Ouest.
Il reste donc à construire les chaînons manquants. Un premier prolongement peut être fait de Stella à La Rivière avec comme perspective dans le Sud les hauts de Saint-Joseph, et dans l’Ouest ceux de La Possession. Il sera aussi important d’aménager la zone des mi-pente dans l’Est tandis qu’à Saint-Denis, une route de moyenne altitude permettrait de libérer en partie le centre-ville des embouteillages.

La croissance démographique de La Réunion n’est pas terminée. Notre île doit atteindre un million d’habitants. Les régions littorales sont déjà très densément peuplées. L’impasse se profile.
Or, les régions à mi-pente peuvent absorber l’essentiel des 170.000 Réunionnais supplémentaires. À condition qu’ils ne soient pas obligés de retourner sur le littoral pour le moindre déplacement. La route de moyenne altitude permet ce rééquilibrage. Car avec elle, les Hauts ne sont plus des écarts.

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Messages

  • c’est une belle vision mais le problème, c’est : qui paye ? entre construire un train de saint-benoit à saint joseph, et réaliser une route de moyenne altitude tout autour de l’ile, ll faudra bien choisir . Sauf à raser gratis !


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