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Le collectif Touch pa nout roche interpelle les députés et sénateurs de La Réunion
14 octobre 2019
« Depuis ces quelques jours, les transporteurs se mobilisent et mettent la pression sur la préfecture et La Région afin qu’une solution rapide soit apportée à l’approvisionnement de roches massives pour la NRL. On peut comprendre le désarroi et la colère de certains petits transporteurs : La Région s’était engagée à leur fournir du travail grâce au marché conclu avec le groupement Bouygues Vinci sur la partie Digue de la NRL. Beaucoup ont investi, se sont endettés et ils réalisent aujourd’hui que ce groupement de multinationales leur avait finalement caché leur véritable stratégie : avoir le monopole des matériaux de construction à La Réunion.
Pourquoi les seules roches qui correspondent aux besoins de la NRL seraient celles de Bois Blanc, apportées par la SCPR (filiale de Bouygues) ?
Pourquoi les roches de Dioré, apportées par NGE (concurrent) sont-elles refusées ?
Pourquoi le gisement de la rivière des Remparts n’est toujours pas exploité non plus ?
Tellement sûr que détenir la poule aux galets d’or (Bois Blanc) n’était qu’une question de temps, le groupement avec le soutien de La Région et de la préfecture a commencé à piller les ressources alluvionnaires pour réaliser les digues actuelles. Mais la justice en a décidé autrement et Bois Blanc n’est pas exploitable aujourd’hui.
Dominique Fournel, Vice Président de La Région en charge de la NRL s’est voulu rassurant en déclarant récemment sur les ondes de RTL " il nous faut trouver 2 millions de tonnes de roches dites massives pour terminer la route digue. Les remblais nous les avons ".
Quand on sait que les besoins initiaux de la NRL étaient estimés à 8,6 millions de tonnes de roches massives et que les andains livrés représentent 3,5 MT... on se doute bien que le reste des matériaux provient des carrières alluvionnaires. Tous savaient qu’en puisant dans la ressource alluvionnaire, ils allaient mettre en péril l’approvisionnement de matériaux pour la construction de logements, d’équipements publics, de zones économiques... C’est une décision stratégique lourde de conséquences, car aujourd’hui La Réunion doit faire face à un véritable problème : où trouver les matériaux pour l’ensemble du BTP ?
Lors de ses nombreuses interventions, le Collectif Touch Pa Nout Roche avait souligné cette menace qui planait sur les acteurs du bâtiment. Les collectifs et associations de défense de l’environnement ne peuvent pas être tenus pour responsables de ces décisions désastreuses et des conséquences qu’elles impliquent. Ce sont bien les décideurs, à savoir La Région, les services de l’Etat et le groupement Bouygues / Vinci qui doivent prendre leurs responsabilités.
Les Réunionnais n’ont pas à payer le prix de ces erreurs, ni sur la route, ni de leur poche. L’expertise demandée pour savoir quelle est la meilleure façon de finir cette route n’est toujours pas lancée malgré les multiples demandes faites depuis le début de l ‘année 2019... Pourtant, la NRL doit s’achever le plus vite possible.
Le moment est donc venu de mettre un terme à cette gestion catastrophique de la NRL. Nous appelons l’ensemble des députés et sénateurs à diligenter dans les plus brefs délais une commission d’enquête parlementaire sur cette digue de la NRL, condamnée par les plus hautes instances administratives judiciaires et sur laquelle pas moins de quatre préfets se sont cassés les dents.
Alors que le marché mondial des granulats représente un enjeu majeur avec la rareté des roches, nous à La Réunion on continue à jeter à la mer notre gisement de matériau noble. »
Le Collectif Touch Pa Nout Roche
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