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Ouverture aujourd’hui du débat public “Comment mieux se déplacer demain”
10 septembre 2004
Cet après-midi, dans les locaux de l’ADPE à Saint-Denis, sera lancé par le président de la Région et par le préfet le premier débat public à La Réunion sur deux projets : le Tram-train et la Nouvelle Route du littoral. Ce débat se prolongera jusqu’au 19 novembre prochain. “Témoignages” a interrogé le géographe René Robert, qui préside la Commission réunionnaise du Débat Public.
o Au travers de ce débat public sur un grand enjeu de société, comment impliquer les citoyens dans la construction de leur avenir et les faire passer du rôle de spectateur à celui d’acteur du développement ?
- René Robert : Vous touchez là un problème de fond. Ce premier débat découle de la loi du 27 février 2002 relative à la démocratie de proximité affirmant qu’il doit être fait appel à la participation du public dans l’élaboration de grands projets. Les Réunionnais qui sont intéressés par l’avenir de leur île ont là une opportunité de faire entendre leur voix. De mon point de vue, il faut remettre les gens dans le sens de la marche, passer de la démocratie par procuration à la démocratie participative. Que ceux qui le souhaitent s’approprient le débat.
Il y aura des ateliers thématiques avec des techniciens qui devront être très pédagogiques pour être compris du plus grand nombre et pour que l’on puisse entrer véritablement dans un débat de fond. Nous aurons aussi à intervenir à l’université, dans les lycées. C’est important que l’on sensibilise ceux qui seront les décideurs et les acteurs de demain.
o Dans cet exercice démocratique, comment susciter un véritable débat autour d’un sujet comme les déplacements, qui sont surtout objets de polémique ?
- Je dirais qu’il est d’important de respecter les règles du jeu. Nous voulons un véritable débat, que les gens puissent s’exprimer, critiquer, faire part de leurs accords, de leurs désaccords, mais aussi de leurs suggestions, car nous souhaitons avoir un débat constructif. Que chacun sache que tout sera enregistré et rien de ce qui sera dit ne sera perdu.
Chacun aura la parole. Mais nous disons d’entrée de jeu que nous n’avons pas de réponses toutes faites. J’insiste sur le fait que chacun peut s’exprimer comme il l’entend, en français ou en créole, l’important est d’apporter sa contribution au débat et d’aller le plus loin possible dans la discussion.
o À votre avis, quelle doit être la place des médias dans ce type de débat ?
- Les médias sont un moyen de transmettre une information, une idée, un message, une interrogation. Aujourd’hui, il faut que l’on puisse se dire : que veut-on pour demain ? Si je prends l’exemple du foncier, quand on voit les prix qui sont pratiqués, on peut légitimement se demander où et comment seront logés nos enfants et nos petits-enfants ? Tout est lié. S’interroger sur le rôle des médias, c’est aussi s’interroger sur la formation et le comportement des citoyens, avec le rôle que doivent jouer les médias et l’école.
o D’une certaine façon, ce débat illustre aussi un des aspects de la fonction de l’élu : l’anticipation...
- Tout à fait. Mais il faut aussi se dire que les élus nous représentent, que c’est nous qui les avons choisis pour cela. Que vous soyez journaliste, médecin ou géographe, avec la meilleure volonté du monde, si vous êtes plongé dans la gestion d’une collectivité, vous n’avez pas forcément toutes les réponses aux questions qui se posent à vous. Je pense à cette phrase de Churchill : "la démocratie est le pire des régimes, mais je n’en connais pas de meilleur".
Nos élus sont non pas un mal, mais au contraire un bien nécessaire. Toute la question est : comment développer une stratégie d’accompagnement de nos élus ? Par ce débat public et le rapport final qui en découlera, nous aiderons nos élus à travers nos réflexions. À eux d’en tenir compte pour bâtir La Réunion de demain.
Propos recueillis par S. D.
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