
In objéktif pou trapé : In dévlopman korèk …sansa sé in bilan négatif !
26 juin, parMézami, ni sava rante dann in pèryode zélékssion ané pou ané.Nora zélékssion l’ané 2026, nora zélékssion l’ané 2027 é nora ankor l’ané 2028… Bann (…)
Bilan de Didier Robert grâce au soutien de l’État : une demi-route en mer inutilisable à la place d’un train et d’une nouvelle route du littoral
8 octobre 2021, par
La conférence de presse de la Région sur le chantier de la route en mer a permis de constater que l’enveloppe initiale a déjà été largement dépassée alors que seulement la moitié de l’ouvrage pourrait être livrée à la fin de l’année prochaine. En 2010, la négociation du financement de ce chantier entre Didier Robert et un gouvernement dirigé par son parti, l’UMP, a permis à Paris de limiter sa contribution à une somme forfaitaire, laissant à la charge de la Région Réunion la totalité des surcoûts. Plusieurs centaines de millions d’euros devront être mis sur la table pour espérer terminer un jour ce chantier. Or, en autorisant le lancement du chantier sans que les matériaux nécessaires à son achèvement existent à La Réunion, l’État porte une lourde responsabilité dans l’impasse actuelle. Au pied du mur de ses responsabilités, Paris va-t-il abandonner les Réunionnais ?
« Près d’1,7 milliard d’euros a déjà été dépensé pour la première tranche » : cette déclaration de Huguette Bello, présidente de la Région Réunion, a été citée par le Quotidien à l’occasion d’une rencontre avec la presse portant le 6 octobre sur le chantier de la route en mer, dite nouvelle route du littoral ou NRL. Selon les estimations citées par la présidente de la Région, le coût total de la réalisation du projet voulu par son prédécesseur Didier Robert va donc se situer au moins à 2,2 milliards d’euros, voire plus.
Il est intéressant de noter que ces 1,7 milliard d’euros n’ont pas permis de livrer un ouvrage fonctionnel. Ce qui a été construit sur la mer n’est pas encore relié au réseau routier. Cette demi-route en mer ne pourra pas être utilisée avant la fin de l’année prochaine. La raison invoquée est la découverte de malfaçons qui obligent à des réparations avant de continuer la marche normale pour le raccordement de la demi-route à la route du littoral à la Grande Chaloupe et à Saint-Denis.
Rappelons l’origine de ce projet. En 2007, Paul Vergès avait négocié avec l’État un financement partagé pour deux chantiers : le tram-train entre Sainte-Marie et Saint-Paul et une nouvelle route du littoral entre Saint-Denis et La Possession. Ce financement faisait partie d’un accord transférant la gestion des routes nationales de l’État à la Région. Il faisait de l’État le financeur principal de la nouvelle route du littoral alors estimée à 930 millions d’euros. Cet accord prenait en compte les surcoûts inévitables d’un tel projet. Ils étaient partagés en fonction de la part initiale de la Région et de l’État. Par conséquent, il revenait à l’État de payer la majorité des surcoûts.
A son arrivée à la présidence de la Région en 2010, Didier Robert s’est empressé de démolir le projet du tram-train alors que des travaux avaient déjà commencé pour construire l’emprise des voies sur plusieurs ouvrages d’art. Ainsi, il rendait un fier service à tous ceux qui militaient contre le tram-train, projet d’intérêt général, au profit de leurs intérêts particuliers.
Didier Robert a renégocié avec un gouvernement dirigé par son parti politique, l’UMP, la ventilation des fonds obtenus par Paul Vergès au profit d’un seul projet : une route en mer à 6 voies. De plus, la moitié de ce chantier pharaonique sous forme de digue apparaissait comme un cadeau fait à des transporteurs qui s’étaient fortement impliqués à ses côtés, notamment en organisant en toute impunité le blocus de l’Hôtel de Région à deux reprises. Il s’agissait de faire croire qu’il existait un mécontentement vis-à-vis de l’équipe dirigée par Paul Vergès. Quant au financement, Didier Robert s’est engagé sur un montant de 1,6 milliard d’euros qui, selon ses dires, ne sera jamais dépassé. Par rapport à l’accord initial, l’État était le grand gagnant. En effet, il avait limité sa participation à une contribution forfaitaire. Tous les surcoûts devaient alors être pris en charge par la Région. De quoi comprendre pourquoi François Fillon, Premier ministre, avait qualifié Didier Robert de « bon négociateur ». Ce dernier avait en effet rendu un grand service à Paris, au détriment des Réunionnais.
Puisque l’accord Fillon-Robert est le cadre du financement de l’État, et que l’enveloppe initiale de 1,6 milliard est dépassée de 100 millions d’euros, il apparaît que la Région a déjà pris seule ces 100 millions à sa charge. L’état du chantier est le suivant : la moitié a été livrée mais ne sera pas fonctionnelle avant l’année prochaine, soit 12 ans après la signature de l’accord de financement. Cette moitié de route a déjà consommé plus que l’enveloppe initiale. Il reste encore à construire la partie en mer reliant la Grande Chaloupe à La Possession. Mais 10 années de Didier Robert à la présidence de la Région ont vidé les caisses de la collectivité, qui se tourne logiquement vers l’État pour qu’il aille au-delà de sa mise initiale.
L’État porte en effet une lourde responsabilité dans la crise actuelle, puisqu’il a soutenu Didier Robert dans cette fuite en avant. Il a accordé toutes les dérogations au droit commun pour arriver à une catastrophe financière. Et surtout, il n’a pas fait l’expertise technique, financière et environnementale préalable à un tel chantier. Cette expertise aurait permis de se rendre compte de l’impossibilité de réaliser la route en mer selon le projet de Didier Robert, car les matériaux nécessaires à la construction de la seconde partie en digue ne sont pas disponibles à La Réunion. Elle aurait également mis en évidence l’incapacité de la Région à assumer seule un tel ouvrage, compte-tenu de la politique budgétaire mise en œuvre par Didier Robert. Une simple décision de l’État aurait permis d’éviter l’impasse actuelle. Au pied du mur de ses responsabilités, Paris va-t-il abandonner les Réunionnais ?
M.M.
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