
Un effort supplémentaire de 5 milliards d’euros nécessaire cette année
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14 juin 2018, par
« Les cyclones tropicaux sont parmi les désastres les plus mortels et dangereux, causant des destructions non seulement par la force des vents, mais aussi par les inondations et coulées de boues associées aux ondes de tempête et aux fortes pluies » [1]
Mais, sans tenir aucun compte de ces changements, pourtant annoncés de longue date, Didier Robert, pour la satisfaction d’une folie des grandeurs et des appétits des grands groupes internationaux ainsi que ceux du club des transporteurs, a accepté le projet de l’actuelle route en mer et sacrifié la version sécurisée de la route littorale et du tram-train.
Affolé par l’absence de ressources en blocs massifs, Didier Robert a pensé trouver un échappatoire dans l’achat des andains.
Là encore, c’est l’échec.
Mais, surtout, cette tentative désespérée débouche sur une mise en danger de La Réunion et des Réunionnais.
Désormais, alors que cyclones et tempêtes tropicales vont redoubler d’intensité, les terres agricoles, dépouillées de leurs protections naturelles — les andains — se trouvent ainsi livrées à des pluies torrentielles d’une ampleur exceptionnelle puisqu’aggravées par « des inondations et coulées de boues associées […] aux fortes pluies ». [2]
Il est plus que temps pour les autorités de mettre fin à cette véritable course à l’abîme. Les deux jeunes victimes d’une récente coulée de boue constitue un dramatique événement qui doit nous alerter sur la réalité des dangers que font courir les actions désordonnées de la Région pour tenter de mener à son terme le projet fou, parce que ruineux et dangereux, de la route en mer.
La déraison de quelques hommes les conduits à des arguments d’une très inquiétante incohérence. Ainsi, à propos du gouffre qu’ils entendent creuser à Bois-Blanc, la Région s’est engagée à remettre les lieux en l’état au terme de ses activités extractives. Outre que les promesses du type « demain on rase gratis » n’engagent que ceux qui y croient, nul n’est capable de dire ce qu’il adviendrait de ce gouffre si, au cours des travaux, survenait un cyclone du type Hyacinthe (15-30 janvier 1980).
Enfin, comment ne pas s’indigner de cette promesse de remettre les lieux en l’état ? Jusqu’à ce jour, aucune réponse n’a été apportée à cette question de simple bon sens : « où allez vous trouver les millions de mètres cubes de matériaux nécessaires au comblement de ce trou gigantesque ? »
Là encore, nous sommes dans une fuite en avant du même type que celle ayant présidé au lancement de la route en mer : on commence les travaux et on verra bien comment trouver les matériaux nécessaires. Après avoir vainement tenté de piller les ressources de Madagascar, les imprévoyants promoteurs de la route en mer, se retrouvent dans l’impasse avec, pour seule folle perspective, celle de mettre en danger La Réunion et les Réunionnais pour n’avoir pas à reconnaître leur échec alors même que s’offre à eux une alternative raisonnable.
C’est donc aux autorités qu’incombe le devoir d’empêcher que quiconque puisse mettre en danger la vie d’autrui. Faute d’une prise de conscience de la part du gouvernement, il reviendra donc aux citoyens de protéger l’intérêt de La Réunion.
Jean
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Messages
14 juin 2018, 15:53, par Maillot Joseph Lucay
Les millions de mètres cubes de roches massives nécessaires la construction de la digue sont dans les lits de nos ravines et de nos rivières. Comme ces ravines et rivières ne sont pas des cours d’eau navigables, sauf dispositions légales ou réglementaires expresses disant le contraire , leur gestion relève de l’autorité des riverains .
Ce qui veut dire que le préfet de la Réunion pourrait très bien autoriser les entreprises qui ont obtenu le marché de construction de la digue de la nouvelle route du littoral pour les portions de ravines et de rivières qui se trouvent dans le domaine de l’Etat notamment celles qui sont bordées par des précipices inexploitables par les riverains ou qui traverseraient le forêts domaniales . C’est le cas de la quasi totalité des rivières et ravines ,notamment dans la partie haute de l’île .
Ce qui veut dire aussi que tous les propriétaires de terrains situés aux bords des ravines peuvent aussi autoriser l’extraction des roches massives qui sont situées du coté de leur propriété .
Cependant comme l’extraction de roches dans le lit des ravines et rivières non navigable pourrait perturber l’écoulement des eaux et provoquer des catastrophes il faudrait bien entendu que cette extraction soit contrôlées par les autorités concernées et notamment par les autorités de l’Etat lorsque l’extraction est réalisée dans le domaine de l’Etat et par les autorités locales notamment par les maires quand il s’agit d’extraction situées sur les bords des propriétés privées.
Comme je l’ai dit précédemment certaines ravines contiennent beaucoup de roches massives , c’est le cas des ravines de Saint benoit et sainte Anne ,des ravines de la plaines des palmistes et particulièrement de la Ravine sèche dans sa partie comprise entre le Pont Payet et la cascade située derrière le grand Etang .Toutes ces ravines sont facilement accessibles aux engins de travaux publics et pourraient être exploitées sans difficulté ?
Le président du parc national a déjà donné son accord la télévision pour l’extraction des roches situées sur le territoire du parc . Qu’attendons nous Pour nous mettre d’accord sur les conditions d’extraction des roches massives situées dans nos ravines et rivières ? Il faudrait que quelqu’un se charge de rassembler les différentes personnes concernées pour travailler sur la question et profiter de la saison sèches pour aller prendre les roches dont on a besoin . Le préfet est bien placé pour intervenir mais défaut le président du parc national pourrait aurait lui aussi l’autorité nécessaire pour rassembler tout le monde .
14 juin 2018, 20:30, par Arthur
Lorsque la nouvelle route du litoral 2X2 voies plus voie cyclable plus voie pour un hypothétique train, sera achevée, il est envisagé de démolir la route actuelle, celle qui fût livrée en 1976 au traffic routier, ce qui entraîna le point final de l’exploitation du chemin de fer, le CFR qui n’existait déjà plus qu’entre St Denis et la Possesion en attendant la fin de ce chantier.
Ainsi, ne serait-il pas possible de se servir justement de ces tonnes de gravats pour combler les trous béants créés suite à l’extraction des roches pour cette route la plus chère du monde, la fameuse NRL ? Ensuite, le niveau du sol serait complété par de la terre végétale pour justement encourager la végétation à revenir, avec les petits oiseaux, les endormis et les papillons.... Les gens oublient vite, il y a pas mal d’exemples connus. C’est comme pour le retour du train, s’il se fait, ils oublieront vite les inconvénients du "tout pour la route" que l’ on continue à supporter encore. Comme ils ont oublié le CFR. seuls les gramounes qui l’ont connu, emprunté en sont nostalgiques, on les comprend. Arthur.