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À un an de Paris-2015, François Hollande commence à déminer le terrain pour tenter d’entrer dans l’histoire
28 novembre 2014, par
Dans un an, la France organise la conférence internationale sur le climat. Le but de Paris-Climat 2015, c’est d’arriver à un accord juridiquement contraignant sur la limitation des émissions de gaz à effet de serre. En cas de réussite, la portée sera plus grande encore que le Protocole de Kyoto. Autant dire que la politique environnementale de la France sera sous les feux des projecteurs. Paris peut-il se permettre de démarrer un chantier de route en mer à La Réunion ? La conférence environnementale tenue à l’Elysée a permis d’apporter un éclairage sur cette question.
C’est carrément l’Elysée qui a accueilli l’ouverture de la Conférence environnementale. Ce cadre solennel pour un événement annuel s’explique parfaitement. Dans un an, la France organise la conférence Paris-2015. Cette réunion des parties de la Convention cadre des Nations Unies sur le changement climatique veut réussir là où Copenhague avait échoué : arriver à un accord juridiquement contraignant sur les réductions des émissions de gaz à effet de serre. Depuis Copenhague en 2009, les rapports de force ont changé. C’est pourquoi Barack Obama s’est rendu en Chine notamment pour discuter de cette question avec son homologue Xi Jinping. Les deux présidents des deux premières puissances économiques mondiales ont conclu un accord. Les deux pays vont préparer ensemble la conférence de Paris. Les Etats-Unis s’engagent à baisser leurs émissions de 26 à 28 % par rapport à leurs niveaux de 2005 d’ici 2025, tandis que la Chine affirme que ses émissions diminueront à partir de 2030 au plus tard. Dans le même temps, la Chine baissera de 40 à 45 % son intensité carbone par point de PIB d’ici 2020.
Cet accord lie l’Union européenne. Cette dernière avait en effet annoncé une baisse de plus de 30 % de ses émissions à condition que les autres agissent dans le même sens.
C’est pourquoi les conditions d’un accord à Paris en 2015 semblent plus favorable qu’à Copenhague en 2009.
François Hollande saisit donc l’occasion. Il veut laisser sa trace, en étant le président organisant la conférence de l’accord historique sur le climat. Il a donc délibérément fait de Paris-2015 un élément clé de sa stratégie. Comme à Copenhague, les chefs d’État et de gouvernement de plus de 190 pays seront attendus l’année prochaine à Paris. Ce sera le plus important sommet international jamais organisé en France.
Le chef de l’État a donc lancé cette campagne hier, en faisant se tenir à l’Elysée la conférence annuelle sur l’environnement et en faisant des annonces lors du discours d’ouverture des travaux.
Parmi elles, une retient particulièrement l’attention pour La Réunion. C’est celle sur les travaux ayant des nuisances sur l’environnement. François Hollande a rappelé le drame de Sivens, avec la perte d’une vie humaine qualifiée de « drame pour sa famille et pour la nation ». Pour éviter que la volonté de passage en force de quelques élus soit à l’origine de nouveaux affrontements, François Hollande a plaidé pour un nouveau modèle de « démocratie participative ». « Cette mission qui va être engagée par le gouvernement devra remettre des propositions dans le délai de six mois, elles seront immédiatement mises en œuvre », a-t-il dit. Plusieurs orientations sont déjà définies.
Tout d’abord, pour chaque grand projet, tous les points de vue devront être pris en compte, toutes les alternatives seront étudiées, sans tolérer les « formes inacceptables de violence ».
Quand les oppositions entre les promoteurs et les opposants persistent, alors ce seront les urnes qui trancheront. Car pour François Hollande, mieux valent des référendums locaux « que le fait accompli ou que l’enlisement ».
À La Réunion, il existe un projet bien plus destructeur que le barrage de Sivens, et qui correspond tout à fait à la problématique soulevée.
Les partisans de la nouvelle route en mer n’ont jamais écouté les propositions alternatives. Le Conseil national de protection de la nature a rejeté le projet à l’unanimité, mais il a bénéficié. Le projet pose des problèmes techniques. Les matériaux manquent. Cela a conduit à des actes de violence, car des cailloux ont été extraits de carrières illégales.
Des alternatives existent, mais elles n’ont pas été prises en compte. De plus, le projet de route en mer n’a fait l’objet d’aucune mission d’expertise économique et financière.
Il correspond donc tout à fait aux grands projets qui doivent faire l’objet du traitement préconisé par le président de la République. Le blocage est bien là entre quelques élus qui veulent passer en force et une large opposition de la population, de ses représentants, et du collectif d’associations sans oublier les très nombreux recours encore en attente de jugement.
Le président de la République veut faire de Paris-Climat 2015 un moment historique. Tous les projecteurs seront braqués sur le gouvernement. Si le projet de route en mer était encore là, alors la France serait ridiculisée pour laisser gaspiller plus de 2 milliards d’euros dans un route pharaonique totalement inutile et destructrice pour l’environnement.
François Hollande veut entrer dans l’histoire en étant la cheville ouvrière d’un accord sur le climat.
Le discours du chef de l’État ouvre une perspective de sortie pour Paris. L’application de la démocratie participative aux grands projets, c’est un coup d’arrêt à la route en mer. L’urgence pour le gouvernement est donc d’écouter tous les points de vue et d’étudier sérieusement toutes les alternatives. Et si le blocage persiste du côté de la Région, alors ce sera aux Réunionnais de décider par un vote.
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