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Les bénéficiaires d’un marché de plus d’un milliard d’euros prêts à arrêter les frais dans moins de 6 mois ?
28 septembre 2019, par
Si l’information révélée hier par Imaz Press Réunion se confirmait, alors le chantier de la route en mer sera terminé en mars 2020, dans moins de 6 mois, faute de matériaux pour le poursuivre. Les Réunionnais n’auraient alors qu’une demi-route en mer à la place d’une nouvelle route du littoral et du tram-train qui devaient être construits avec les financements obtenus par Paul Vergès, mais réaffectés par Didier Robert et François Fillon à une route en mer qui semble plus que jamais dans l’impasse. Ce prévisible clap de fin pour un fiasco appelle plus que jamais à une mission d’expertise financière, technique et environnementale pour rechercher une solution à la crise créée par Didier Robert et ceux qui ont cru à sa promesse d’une route en mer.
Imaz Press Réunion a annoncé hier que le groupement d’entreprise bénéficiaire du marché de construction de la route en mer envisage de stopper le chantier alors qu’il est loin d’être terminé. En cause : l’entêtement de la Région Réunion à privilégier la construction d’une digue alors que les matériaux ne sont pas disponibles à La Réunion. Cela fait déjà bien longtemps que des travailleurs du chantier ont été mis au chômage, et les majors du BTP ne sont pas disposée à perdre de l’argent en attendant l’ouverture très hypothétiques de carrières à La Réunion pouvant éventuellement permettre de poursuivre les travaux.
D’après Imaz Press Réunion, la date butoir serait déjà fixée : s’il n’y a pas de nouvelles carrières d’ici mars 2020, dans moins de 6 mois, alors les Réunionnais devront se contenter d’une demi-route en mer à la place d’une nouvelle route du littoral et d’un train prévus dans le plan de financement qu’avait négocié Paul Vergès avec l’État, un protocole remis en cause par Didier Robert avec la complicité de François Fillon, Premier ministre de Nicolas Sarkozy. Le président de la Région a alors obtenu de l’État qu’il réaffecte l’argent prévu pour la reconstruction du chemin de fer à La Réunion, dans un projet de route en mer qui s’avère donc irréalisable dans sa version actuelle, comme l’expliquent depuis longtemps l’Alliance, le Parti communiste réunionnais, ainsi que toutes les personnes attachées au développement de La Réunion.
C’est donc sans doute une fin de mandat difficile qui s’annonce pour le président de Région, car il a beaucoup promis et finalement peu fait. Malgré les moyens considérables à sa disposition, il a mis La Réunion dans l’impasse. Et ceux qui ont cru à ses promesses savent désormais à quoi s’en tenir, souhaitons-le définitivement.
Car le nœud du problème est cet entêtement à vouloir construire à tout prix une route sans avoir les matériaux nécessaires à son achèvement.
Pour expliquer cela, il est nécessaire de revenir à l’époque où La Réunion était sur le chemin du développement, quand l’Alliance dirigeait la Région. En novembre 2008, une première opération de destabilisation est mise en œuvre avec la mansuétude du préfet de l’époque. En effet, pendant plusieurs jours, des camionneurs ont bloqué le siège de la Région dans la plus totale impunité avec une revendication pour le moins surprenante : il n’y a plus de chantier à La Réunion. Nul doute que ces transporteurs signeraient sans problème pour un retour à l’époque de Paul Vergès à la Région, car la situation s’est nettement aggravée pour eux depuis.
En juillet 2009, la même pièce est jouée avec les mêmes camionneurs et le même préfet à l’occasion de la visite de François Fillon venu inaugurer la route des Tamarins en service depuis déjà un mois. Il a fallu que Paul Vergès menace d’annuler la cérémonie pour que, comme par miracle, les camionneurs lèvent le siège de la Région.
En 2010, peu après l’élection de Didier Robert, le « Journal de l’île » publie à sa « une » un montage annonçant le projet du nouveau président de Région : une route en mer à six voies. Un des points forts de ce projet était la construction d’une digue supportant donc cette large chaussée. Au total, ce sont 18 millions de mètres cubes de roches qui devaient être jetées à la mer pour assurer la réalisation de cette route. Ce parti pris technique visait à favoriser certains transporteurs, qui figuraient notamment parmi ceux qui participèrent au blocus de la Région alors dirigée par Paul Vergès. La campagne des régionales de 2015 a ainsi été marquée par la présence remarquée du président de la FNTR-Réunion aux côtés de Didier Robert.
Sans doute ses transporteurs ont investi et défiscalisé pour acheter les camions nécessaires aux marchés qui ne manqueraient pas d’être attribués. Déjà certains ont commencé à manifester leur impatience eu égard à la tournure des événements.
Mais au-delà de ces intérêts particuliers, c’est l’intérêt général qui a pris un coup. Car si ce chantier s’arrête en mars prochain, alors ceci signifiera que les Réunionnais devront encore rouler sur une partie de la route du littoral actuelle. Cela veut dire que malgré tout l’argent mis dans la demi-route en mer, les embouteillages subis par les usagers en cas de réduction de la largeur de la chaussée pour cause de pluie seront toujours présents, et même plus graves puisque l’argent prévu pour la reconstruction du train a été englouti dans la route en mer.
Ce prévisible clap de fin pour un fiasco appelle plus que jamais à une mission d’expertise financière, technique et environnementale pour rechercher une solution à la crise créée par Didier Robert et ceux qui ont cru à sa promesse d’une route en mer.
M.M.
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Messages
28 septembre 2019, 23:11, par Arthur
C’est quand les prochaines élections régionales ? Quand est-ce que sur l’île de la Réunion, comme dans les autres DOM, on va enfin fusionner Région et Département qui ont le même territoire, surtout quand on entend qu’il faut faire des économies, ce qui se comprend très bien. chercher à faire mieux avec moins. Cela fait soit-dit en passant, penser à la réforme des retraites, "faire travailler plus pour obtenir moins à la fin," en voulant faire croire que nous allons tous devenir centenaires avec le progrès de la science, et nous faire oublier qu’entre ce qu ’on mange (des produits pas très bio, du sucre "glyphosate", des produits importés), boit (des eaux pas très propres, ou en bouteilles plastique, non consignées en plus, bonjour pour la nature d’autant que les citoyens disent être fiers de vivre ici, et pourquoi pas de continuer à faire ça, polluer terre, mer et air), et ce qu’on respire, des micro particules cancérigènes issues des moteurs diésels des véhicules largement majoritaire à les utiliser, atchoum, les rhumes, ashmes, allergies. Espérons que le futur soit meilleur, avec autonomie énergétique, mélange d’éolien, géothemrie enfin, de solaire, des téléphériques, des trains TER-Péi, des tramways et plein de rues piétonnes, où seuls les riverains, les taxis, les vélibs, les trottinettes pourraient circuler, pour le plus grand bonheur des citoyens, des touristes. Des animations, bref, des lieux de liens social, voilà, bon dimanche à toutes et tous, patience et confiance avec nos élu(e)s ?..... Les élections, il va y en avoir d’autres, enfin Arthur.
29 septembre 2019, 19:14, par Maillot Joseph Luçay
Depuis le temps que vous demandez un expertise financière sur ce chantier de la route en mer ; elle devrait déjà être faite ..On peut se demander pourquoi on ne donne aucune suite à cette demande d’expertise .Peut être parce que on a peur de découvrir certaines choses .
On ne peut pas dire qu’on ne peut pas construire la digue faute de matériaux .Les matériaux existent à la Réunion mais apparemment on ne veut pas sciemment donner l’autorisation d’aller les prendre là où ils sont pour empêcher l’achèvement de cette route mer. Cherchez à qui profite ce crime et vous trouverez le coupable .
De toute façon s’il est impossible de construire la digue prévue ;pourquoi on ne s’oriente pas rapidement vers une autre solution , telle que le tunnel où le passage sur le plateau de la montagne ? Ce n’est certainement pas parce que ces solutions coûteraient beaucoup plus cher que la digue, car en réalité il est probable que leur coût serait inférieur à ce qui est prévu pour la digue . N’oublions pas que les 36 km de la route des tamarins avec sa multitude d’ouvrage d’art pour le franchissement des ravines ne nous a coûté que 1,4 milliards d’euros alors que le projet de route en mer nous coûtera le double pour seulement 11 km de longueur . Mais même si ces solutions coûteraient plus cher il vaut mieux faire quelque chose plutôt que de ne rien faire. Les basculements après chaque grosse pluie et les bouchons interminables après le moindre accident coûtent cher à l’économie réunionnaises . .Laisser perdurer la situation actuelle c’est se moquer des réunionnais et de leurs difficultés .
Le président de la république nous rendra bientôt visite . s’il y a quelque chose qu’il peut nous apporter c’est le déblocage de la situation de ce projet de route . Que l’on donne une fois pour toutes les autorisations pour aller prendre les roches nécessaires là où on peut les prendre où que l’on s’oriente définitivement vers une autre solution réalisable sans avoir à trouver des roches en indemnisant correctement les transporteurs qui ont misé sur ce projet et engagé d’importantes dépenses pour s’équiper de véhicules appropriés pour acheminer les matériaux nécessaires au chantier .