
Mal-do-mèr dann sarèt
28 juin, parLo zour la pokor kléré, Zan-Lik, Mariz é sirtou Tikok la fine lévé, mèt azot paré. Madanm Biganbé i tir zot manzé-sofé, i donn azot, zot i manz. (…)
Sécurisation totale ? Impossible
10 janvier 2008
La falaise a fauché une vie. Encore une autre. L’émotion tient toute La Réunion. Et tout le monde est pris dans un ciseau car deux questions s’affrontent : pourquoi ne pas fermer la route quand elle est dangereuse ? Quand la route sera-t-elle de nouveau ouverte ?
Depuis le jour de l’an, le processus des transferts donne à La Région compétence en matière de routes nationales. C’est pourquoi la DDE et les élus ont rencontré la presse hier, quelques heures après cet accident à la fois si prévisible et si imprévisible.
Les circonstances du drame
Le directeur départemental de la DDE, Jean-Luc Masson, a eu « une pensée pour la famille de la personne accidentée » avant de donner les informations les plus concrètes possibles quant au drame survenu hier matin.
« Nous avons à regretter l’accident passé au PR 9.9 entre la Grande Chaloupe et La Possession. Il semble qu’un bloc d’environ 400 kilos se soit décroché de la falaise pour tomber directement sur le véhicule dans le canal bichique. Il reste difficile de comprendre le cheminement de la voiture sur quelques mètres. La victime était décédée à l’arrivée des secours », explique-t-il avant de poursuivre : « les chutes de pluies ont été importantes entre dix heures et midi, l’accident a eu lieu entre dix heures et demi et onze heure moins le quart. Au vu de l’événement, la fermeture de la route a été décidée pour vider la voie du canal bichique et de la même façon les voies sortantes pour permettre le bon déroulement des opérations de secours. Elle reste fermée jusqu’à nouvel ordre. »
Pas de filet à cet endroit
La question s’est posée de savoir si la gestion des filets et le choix des endroits à sécuriser n’étaient pas en cause. Le risque n’aurait-il pas été sous-estimé ? Il est vrai qu’au point PR 9.9 il n’y a pas de couverture par filet, comme d’ailleurs en plusieurs autres points de la route, concède la DDE : « C’est une opération par tranche, commencé depuis les années 90. Les études géologiques indiquent les zones les plus sensibles. Il n’est pas certain que nous soyons capables d’aboutir à une couverture totale. Il n’est pas possible d’apporter une assurance à 100% par rapport aux chutes de pierre. La réduction est cependant extrêmement forte des chutes de pierre sur la route de l’ordre de 80%. Cependant nous ne sommes pas persuadés que nous pourrions jamais éviter toutes chutes de pierre, vu l’immensité de la falaise. Seul le nouveau projet de route pourra éviter définitivement les choses que nous connaissons. »
La route sous la corniche compte 55.000 passages par jour et il reste difficile pour les spécialistes d’établir une juste corrélation entre la pluie et les éboulements. Les pluies se font de plus en en plus fréquentes. Hier, le processus a suivi son cours. Le seuil des 15 millimètres ayant été atteint, la voie côté montagne avait été fermée. Il n’y a rien de plus précis qu’une analyse au coup par coup, chaque matin à huit heures, pour constater d’éventuelles chutes de pierre. Hier matin, il n’y en avait pas, et la houle n’était pas particulièrement imposante. La DDE n’a pas jugé évident de fermer complètement la route.
Toute reconnaissance par hélicoptère étant impossible pour l’instant, on ne sait pas quand la route sera rouverte.
Francky Lauret
Le risque zéro n’existe pas
Une mort insupportable
L’histoire fait que Paul Vergès, qui a toujours été un farouche opposant au tracé actuel de la route sous la corniche, est aujourd’hui chargé de la sécuriser de façon totale par un nouveau tracé. Et le Président de Région souligne cette ironie.
La seule solution, c’est de ne plus passer par cette route et le Conseil Régional se félicite d’avoir obtenu avec le protocole de Matignon de nouveaux crédits pour ce nouveau tracé afin d’aboutir à une sécurisation totale.
Paul Vergès a également relevé que « chaque semaine un accident mortel sur la route est annoncé. Tout le monde le déplore, mais ces informations sont dépassées en 24 heures. Par contre un accident mortel sur la route du littoral soulève à juste titre une émotion considérable. »
N’importe qui. N’importe quand.
Pourquoi ? « C’est la répétition des événements à cet endroit qui pose problème. C’est que dans les autres accidents, on connaît les circonstances et la responsabilité : vitesse, alcool. Fatigue... Alors que là, il n’y a pas d’imprudence. Cette injustice frappe les gens, parce qu’il s’agit simplement d’une personne qui travaille et qui a pris la route. » C’est une mort qui peut frapper n’importe qui et Paul Vergès ajoute : « vingt minutes avant je suis passé au même endroit. »
Pour lui également « l’événement ne doit pas remettre en cause les résultats » (voir article central) et il est important de « réduire au maximum les risques sur le tracé actuel » avant la future route qui ne devrait être opérationnelle qu’en 2017. Si les techniciens de la DDE demandent des fonds pour ne nouveaux projets de sécurisation, la collectivité s’engagera à leur côté, « mais le risque zéro n’existe pas. »
Avec la pluie qui double
Les catastrophes redoublent
Cet accident est une conséquence du mauvais temps. Et comme cela a été souligné hier, nous sommes en ce moment face à une dépression, pas à un cyclone. Cet événement, tout comme la crue du radier de Saint-Gilles les Hauts qui a emporté une personne, vient souligner les dangers de l’eau. La route de Salazie ferme, le Cap La Houssaye ferme, la route de Cilaos ferme, dès qu’il tombe des cordes. Et ce risque va augmenter avec les bouleversements climatiques. Une seule ravine est endiguée à La Réunion, cinq cent autres menaceront l’île et n’attendent que la violence d’un cyclone pour déborder. Le retard en termes de stations d’épuration fait qu’au delà des sanctions européennes, si rien n’est fait, demain les problèmes seront catastrophiques.
Nul n’empêchera l’arrivée de volume d’eau de plus en plus conséquent. Tout le monde doit s’impliquer pour faire face.
Nouvelle route en 2017. Délai incompressible.
Personne n’a oublié le fracas d’un pan entier de la falaise le 26 mars 2006 et la mort d’un enfant en octobre 2006.
Philippe Berne, Vice-président de la Région, délégué à l’aménagement du territoire et à la recherche a lui-aussi souligné que les travaux de sécurisation n’ont pas été vains. Il met les drames en perspective en les mettant en rapport avec les trente-deux millions six cent cinquante-deux mille passages annuels.
Pierre Vergès, Vice-président délégué aux Affaires Générales et Financières rappelait l’impossibilité du risque zéro. Et que rien, pas même les filets, ne peut résister à un effondrement massif. Il faisait remarquer que le délai d’une décennie avant la livraison de la future route est incompressible en raison des délais financiers et des contraintes qui pèsent sur les travaux à venir. Travaux à nouveau gigantesque et qui devront se faire en maintenant le flux de circulation.
Pour l’heure, le Conseil Régional attend le rendu d’un rapport d’expertise devant trancher entre le choix d’un tunnel, d’un viaduc ou d’une route digue, pour le nouveau tracé. Le début des travaux est fixé en 2010 et la livraison en 2017. En attendant le comité de pilotage du nouveau projet devrait communiquer de manière régulière.
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Messages
11 janvier 2008, 00:08, par djfa974(64)
je suis de saint denis installé en métropole depuis 1980 je reviens en vacance de tans a autres et j’ai mon fils de 21 ans qui veut s’installer a la réunion des juin et si il doit emprunter souvent la route en corniche j’ai des crainte ;on fait bien un tunnel sous la manche et nous ils ons pas encore trouves une solution sous la montagne que vous soyez de droite ou de gauche pensez a nous a la reunion et tous ce qui souffre pour la perte d’un proche personne n’est a l’abri d’un éboulement reagissez