
Un effort supplémentaire de 5 milliards d’euros nécessaire cette année
27 juinLa dette française atteint 114% du PIB au premier trimestre, soit près de 48.800 euros par Français. De fait, des crédits initialement prévus « ne (…)
En débat samedi prochain au sénat
7 décembre 2005
Le 30 novembre dernier, le sénateur-maire de Saint-André, Jean-Paul Virapoullé, a déposé un amendement au service de la séance du sénat. Ce texte vise à une nouvelle répartition des recettes actuellement dégagées du FIRT (Fonds d’investissement pour les routes et les transports). Ainsi, selon les explications de Virapoullé, il faudrait que la part de la Région passe de 59% à 26%. Ce projet d’amendement à la loi de finances 2006 est irresponsable à plus d’un titre.
Le FIRT, c’est le Fonds d’Investissement pour les Routes et les Transports. Par investissement, il faut entendre construction de routes, de voies de contournement etc.
La répartition actuelle du FIRT est la suivante :
- Part de la Région Réunion : 100 millions d’euros
- Part du Département : 36 millions d’euros
- Part des communes : 47 millions d’euros.
Des investissements pour fluidifier le trafic routier
Il faut savoir que chaque année, la Région Réunion engage la totalité du FIRT pour les opérations routières. Et uniquement dans ces opérations. Mais malgré cela, les recettes du FIRT ne sont pas suffisantes pour régler tous les gros problèmes de circulation qui se posent tous les jours aux Réunionnais : la traversée de Saint-Leu, celle de Saint-Gilles puis de Saint-Paul et Saint-Denis, pour l’Ouest et le Nord. Dans le Sud et dans l’Est, il y a des dizaines de milliers d’automobilistes qui attendent la rocade du Tampon, ou la déviation de Grand-Bois, ou le contournement de Saint-Benoît.
Ce sont des investissements lourds, mais indispensables à la fluidification du trafic routier sur les axes les plus encombrés et les plus importants économiquement.
Des emprunts bancaires
Par ailleurs, pour financer ces travaux, la Région a souscrit des emprunts auprès de grandes banques : la BEI, l’AFD, la BR, la Caisse d’épargne. Des banques qui, si elles n’avaient pas eu la preuve de l’excellente gestion de la Région d’une part, et la garantie de voir les recettes financières de la collectivité rester stables pendant la durée du prêt - 10 à 15 ans -, n’auraient jamais prêté à la Région les crédits nécessaires au financement de ces chantiers.
Il en va de même pour l’État. C’est bien une programmation révisée annuellement par l’État, par préfet interposé, qui est proposée à la Région en termes d’investissements routiers.
Des engagements de l’État et de l’Europe
C’est bien l’État qui élabore des priorités. Il cite lui-même la route des Tamarins et propose des chiffres : 175 millions d’euros en autorisations de programme, 270 millions d’euros en crédits de paiement et 299 millions d’euros en engagements juridiques. Il évoque aussi la sécurisation de la route du littoral, le raccordement à Gillot du boulevard Sud à Saint-Denis.
Peut-on raisonnablement croire que l’Europe se soit engagée aux côtés de la Région Réunion en offrant le label “grand chantier” à la Route des Tamarins, si elle n’avait pas pris conscience des difficultés des Réunionnaises et des Réunionnais pour circuler ?
La révision des critères de répartition du FIRT entraînera sinon l’arrêt du moins un extraordinaire ralentissement de ces travaux.
Tous les Réunionnais pénalisés
Mais cette attaque de politique politicienne, émanant de quelqu’un dont la gestion communale a déjà été épinglée par la Cour des Comptes, ne surprendra personne. Tant il est vrai que certaines rues de Saint-André sont tellement en mauvais état que le maire de cette commune aurait besoin d’une grande partie du FIRT pour les remettre aux normes...!
Mais contrairement à ce que veut faire croire l’auteur de ce texte, si l’amendement est voté par le Parlement, il ne pénalisera pas seulement la Région, bien au contraire. C’est la totalité de la population réunionnaise subissant des embouteillages sur les routes nationales, du fait de l’augmentation du trafic, qui sera pénalisée.
La population réunionnaise attend avec impatience la réalisation de grands travaux routiers permettant de fluidifier ce trafic. Et, à cause d’un amendement déposé sans réflexion, cette population réunionnaise risquerait d’attendre encore très longtemps.
La dette française atteint 114% du PIB au premier trimestre, soit près de 48.800 euros par Français. De fait, des crédits initialement prévus « ne (…)
Mézami, mon bann dalon, mi panss zot i rapèl la mortalité, laba dann Moris, lo gran kiltirèl épi politik Dev Virashwamy ; li lé mor na pwin lontan (…)
Des associations de défense de l’environnement et des citoyens sinistrés ont annoncé avoir déposé un recours pour obliger le gouvernement à (…)
En 2021, 595kg de déchets par personne sont collectés à La Réunion, soit davantage que dans l’Hexagone (548 kg/pers.). La Réunion se situe au 29e (…)
Dan noute kiltir popilèr néna bonpé kozman pou dir sa la éspass dann tan lontan… Mi koné pa pou koué, mé mwin néna dan l’idé k’ni viv in pé an (…)
Le Parti socialiste reproche au Premier ministre, François Bayrou d’avoir refusé de déposer un projet de loi sur les retraites permettant au (…)
Le Syndicat des énergies renouvelables a appelé les députés à rejeter la proposition de loi sur la programmation énergétique.
Au séminaire du 17 mai 2025, consacré au centenaire de la naissance de Paul Vergès, le PCR avait organisé 3 débats : ne soyons pas esclave de (…)
Face à l’urgence climatique et sociale, seize associations citoyennes et environnementales de La Réunion unissent leurs voix pour interpeller les (…)
Tou-lé-zan, dann moi zanvié-févrié, Tikok i sa rod gèp ek son bann kamarad. Zot i tras dann piton, la savann, la ravine… partou, é, souvandéfoi, i (…)
Le Président des Etats-Unis, Donald Trump a ordonné le bombardement de trois sites nucléaires en Iran, dans la nuit du 21 juin 2025. Dans une (…)
Les élus de Guadeloupe ont adopté des résolutions « sur la fusion des deux collectivités, sur les compétences et l’autonomie fiscale », le 17 juin (…)