
Mal-do-mèr dann sarèt
28 juin, parLo zour la pokor kléré, Zan-Lik, Mariz é sirtou Tikok la fine lévé, mèt azot paré. Madanm Biganbé i tir zot manzé-sofé, i donn azot, zot i manz. (…)
Avis de l’association ATR-FNAUT sur la NRL — 4 —
9 décembre 2013
Dans la dernière partie de la contribution de l’ATR-FNAUT à l’enquête publique sur le projet de route en mer, l’association s’intéresse aux conséquences sur les oiseaux, et donne sa conclusion.
L’avifaune
La Région conclut :
L’avifaune marine :
« Le contexte sonore actuel étant déjà important, les deux principaux impacts du projet sur ces espèces sont le risque d’échouage la nuit (excepté pour le Paille-en-Queue), pendant la phase travaux, et le risque collision, une fois la route mise en service. En tenant compte des mesures prévues pour réduire ces risques (interdiction d’éclairage de nuit en phase chantier pendant les périodes sensibles, dispositifs anti-collision sur les sections en digue...) les impacts sont considérés comme modérés. »
Selon la SEOR, la période migratoire d’envol des jeunes pétrels de Barau a lieu entre le 15 avril et la mi-mai ; celle des pétrels noirs de Bourbon (30 couples adultes) entre le début mars et la mi-avril.
Pendant 2 mois (mars et avril), pour les jeunes oiseaux, la NRL va constituer en mer - avec les phares du flux des véhicules - un cordon lumineux attractif beaucoup plus visible, à l’approche de la falaise, que ne l’est la route littorale actuelle en pied de falaise . Et pour les oiseaux marins adultes le risque de collision et d’échouage est quotidien. Aucun dispositif n’est prévu et ni ne pourra empêcher, sur toute la NRL, l’allumage nocturne des phares de véhicules et, sur le viaduc, les collisions.
Le pétrel noir, en particulier, étant un oiseau marin qui se déplace souvent la nuit, aucune parade n’est possible, que la NRL soit mixte (digue + viaduc) ou que le viaduc soit double, car c’est l’éloignement en mer de la route par rapport à la falaise qui aggrave le risque d’échouage des pétrels – risque déjà existant et souvent vérifié. La Région n’en dit mot car il n’y a aucune mesure d’évitement possible au risque créé par le déport de la source d’aveuglement. Aucune corde (singe) ou tunnel (hérissons, grenouilles) – comme on a pu en installer pour conjurer les risques menaçant d’autres espèces - ne permettra de protéger les jeunes pétrels contre l’attraction lumineuse des chassés croisés nocturnes de véhicules. Pas de mesure compensatoire possible !
Les espèces en danger critiques d’extinction (pétrel noir de Bourbon) ou en danger d’extinction (pétrel de Barau) ont fait l’objet de programmes d’études par la SEOR depuis 1996-1998. Cette association a réalisé depuis 2008 les Plans de conservation du pétrel de Barau et du pétrel noir – entre autres espèces menacées. On ne peut pas dire que les risques pesant sur ces espèces sont méconnus, mais ce projet de NRL semble ne tenir compte ni des menaces pesant sur l’espace de ces oiseaux marins, ni sur les altérations du garde-manger océanique apportées par le chantier. Dans le meilleur des cas, ils sont minimisés.
En conclusion
Notre avis rejoint celui donné par le CNPN dans son refus de dérogation.
La NRL et son chantier impactent trop lourdement les espèces protégées (voir notre sélection) malgré les mesures d’atténuation, d’évitement ou de compensation proposées.
La possibilité de trouver un autre tracé routier que celui en mer - trop dommageable y compris dans sa variante « tout viaduc » - ne donne pas de « raison impérative d’intérêt public majeur » à la NRL qui justifierait une dérogation à la protection des espèces.
À lire dans « Témoignages" Avis de l’association ATR-FNAUT sur la NRL - 3 décembre 2013 : Le tracé de la NRL n’est pas d’« utilité publique ». - 4 décembre 2013 : « Il existe des variantes terrestres à la route en mer ». - 6 décembre 2013 : La démonstration de la catastrophe environnementale. |
Lo zour la pokor kléré, Zan-Lik, Mariz é sirtou Tikok la fine lévé, mèt azot paré. Madanm Biganbé i tir zot manzé-sofé, i donn azot, zot i manz. (…)
Le calendrier scolaire élaboré par le Rectorat pour les 3 prochaines années est désormais connu et fait débat. Pour cause, à l’exception de (…)
Sur proposition de Gérard COTELLON, directeur général de l’ARS La Réunion, Patrice LATRON, préfet de La Réunion, a décidé le retour au niveau 2 du (…)
Le Conseil départemental a décerné, le vendredi 27 juin, les prix « Thérèse Baillif » et « Célimène » lors d’une cérémonie organisée dans (…)
Les cours du pétrole ont connu une nette hausse à partir de la deuxième quinzaine du mois de juin, portés par l’extrême tension au Moyen-Orient et (…)
Mé dam zé méssyé, la sossyété,dsi la késtyonn fors néna la fors natirèl, sak wi gingn an néssan épi an grandissan korèktoman. Mwin lé sirésèrtin (…)
Les élus de Guadeloupe ont adopté des résolutions « sur la fusion des deux collectivités, sur les compétences et l’autonomie fiscale », le 17 juin (…)
Le Président des Etats-Unis, Donald Trump a ordonné le bombardement de trois sites nucléaires en Iran, dans la nuit du 21 juin 2025. Dans une (…)
Le 16 juin 2025, le Tribunal administratif de Paris a suspendu en référé l’arrêté du 26 février 2025 ordonnant le blocage de 17 sites (…)
Des manifestants, réunis le 23 juin devant les institutions européennes, ont demandé la suspension de l’accord d’association liant l’UE à Israël. (…)
L’État poursuit son engagement en faveur de la transition énergétique et de la décarbonation de l’électricité à La Réunion. À l’issue d’un appel à (…)
Normalien et énarque, chercheur en philosophie politique, Bruno Guigue est professeur invité à l’Université normale de la Chine du Sud (Canton) et (…)