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Tram-train
5 novembre 2009, par
Dans son discours de clôture du Grenelle de l’Environnement le 25 octobre 2007, le président de la République avait cité nommément un territoire de la République qui devra être exemplaire. Ce territoire, c’est La Réunion. C’est à ce moment qu’a été évoqué pour la première fois le projet Réunion 2030. Pour réussir, ce projet a besoin d’un mode de transport moderne. Deux ans après le discours du président de la République, cette question est d’autant plus d’actualité qu’arrive le moment de la concrétisation.
Dès son arrivée à l’Élysée, Nicolas Sarkozy a fait de l’environnement une de ses priorités. C’est la création d’un grand Ministère d’État au développement durable regroupant outre l’écologie, le logement, l’équipement et les transports. C’est également le lancement d’une grande concertation : le Grenelle de l’Environnement. Celle-ci a lieu dès 2007, et se conclut le 25 octobre 2007 à l’Élysée. Le discours du président de la République fixe alors les grandes lignes du projet qui découle des enseignements tirés de cette concertation. Et lorsqu’en 2007 se conclut le Grenelle de l’Environnement, le président de la République cite La Réunion en tant qu’exemple.
« Nous allons donner la priorité aux territoires où la notion d’indépendance énergétique a du sens (…) Et je vous annonce que dès 2008, nous engagerons le Programme Réunion 2030. On peut véritablement, Madame la Ministre de l’intérieur, donner à ces territoires, la possibilité d’être des laboratoires de recherche au service des énergies renouvelables ».
Mais le développement durable, ce n’est pas que la production d’électricité à partir d’énergies renouvelables. C’est aussi une évolution vers davantage de transports collectifs pour d’une part améliorer la qualité de la vie, et d’autre part réduire les gaspillages de temps et d’énergie.
Priorité aux tramways et aux trains
« L’État a eu tort de se désengager du développement des transports urbains. L’enjeu d’aujourd’hui est bien la congestion des centres villes », affirmait alors le président de la République. D’où ses orientations : « je rétablirai une participation de l’État pour la construction des voies de bus, des voies pour vélos ou des tramways. Le TGV est un immense progrès. Nous allons construire 2.000 kilomètres de lignes nouvelles ».
Il s’avère que La Réunion a un projet de construction d’une infrastructure qui est à la fois tramway et train. Des voies nouvelles sont donc en projet, dans un premier temps entre Sainte-Marie et Saint-Paul, avec des extensions prévues jusqu’à Saint-Benoît dans l’Est, et Saint-Joseph dans le Sud.
Deux ans après le Grenelle de l’Environnement, le tram-train arrive à la phase de la concrétisation. Il convient de garantir le financement de cette infrastructure dans sa première phase tout en anticipant son extension du réseau vers l’Est et le Sud. Comment peut-on en effet imaginer le développement durable de La Réunion sans un moyen de transport moderne qui permet de sortir de l’impasse vers laquelle mène le tout-automobile ?
La logique du partenariat institutionnel
En France, le réseau ferroviaire a été financé à 100% par l’État avant que les TER ne soient transférés aux Conseils régionaux. Depuis le transfert, l’État contribue à l’entretien des voies dont il a transféré la compétence aux Régions. C’est ainsi que la Région Limousin perçoit chaque année 65 millions d’euros, alors que cette collectivité est moins peuplée que La Réunion.
Un réseau ferroviaire va se construire à La Réunion, mais à la différence des voies existantes en France, il ne sera pas financé à 100% par l’État. La collectivité régionale a ainsi décidé de prendre en charge une partie de l’investissement, ce qui a été acté dans le Protocole de Matignon signé par le premier ministre et contresigné par le président de la République, alors ministre de l’Intérieur. Il est logique que la Région Réunion, qui va exploiter le tram-train, bénéficie comme les autres régions de la dotation ferroviaire. C’est le moyen indispensable pour garantir le financement du projet. Espérons que la logique du partenariat institutionnel va prévaloir pour la concrétisation du projet. C’est en effet une des conditions de la réussite du projet Réunion 2030.
Manuel Marchal
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