
Un effort supplémentaire de 5 milliards d’euros nécessaire cette année
27 juinLa dette française atteint 114% du PIB au premier trimestre, soit près de 48.800 euros par Français. De fait, des crédits initialement prévus « ne (…)
En finir avec les chutes de pierres mortelles sur la route du littoral
23 janvier 2008, par
La défense de l’intérêt général de La Réunion s’est traduite par un vote unanime des conseillers régionaux. Les élus ont voté pour la pose de nouveaux dispositifs de sécurité afin que les chutes de pierres ne tuent plus sur la route du littoral. L’intégralité de la falaise sera traitée. C’est un chantier de 51 millions d’euros qui va s’engager, pour protéger les usagers en attendant la livraison de la nouvelle route du littoral.
21 jours après le transfert des routes nationales à la Région, l’assemblée plénière extraordinaire du Conseil Régional a voté à l’unanimité pour sécuriser davantage la route du littoral. 250.000 mètres carrés de filets supplémentaires visent à empêcher les accidents mortels dus à des chutes de pierres.
L’émotion suscitée par l’accident du 9 janvier, 9 jours après le transfert des routes nationales à la Région, est là pour rappeler l’obligation pour les conseillers régionaux de prendre des décisions très claires.
12 jours après ce drame, les élus étaient réunis selon la procédure d’urgence pour débattre sur les travaux de sécurisation à accomplir sur l’itinéraire actuel. Cette démarche a été saluée par la conseillère Nelly Leperlier. En se réunissant d’urgence pour prendre une décision sur cette question, la Région montre qu’elle est « proche de la population ».
Un chantier de 51 millions d’euros
En toile de fond de cette assemblée plénière extraordinaire de la collectivité : les délais incompressibles de la réalisation de la nouvelle route. Le premier coup de pioche du nouvel itinéraire entre Saint-Denis et l’Ouest doit être donné en 2010. La première tranche entre La Possession et La Grande Chaloupe doit être livrée en 2014, et l’achèvement de ce chantier est prévu en 2017.
L’assemblée plénière extraordinaire d’hier avait pour objectif de prendre des mesures pour répondre à un engagement : qu’au-delà de forces majeures, il n’y ait plus aucun accident mortel dû à des chutes de pierres sur la route du littoral, a précisé en substance Paul Vergès.
Dans la pratique, c’est compléter les travaux en cours depuis deux ans qui avaient comme objectif la pose de 500.000 mètres carrés de filet. Ce chantier est financé à part égale par l’État et la Région, il s’inscrit dans le Contrat de plan État-Région 2000-2006. Mais cet investissement de 91 millions d’euros montre ses limites. En effet, l’accident mortel survenu le 9 janvier dernier s’est produit dans une zone où la falaise ne devait pas être recouverte par des filets. Dans ces conditions se pose la question des moyens à dégager pour éviter le renouvellement d’une pareille catastrophe.
Rechercher un financement paritaire avec l’État
Hier, les conseillers régionaux se sont donc prononcés à l’unanimité pour protéger la totalité de la falaise avec des filets, et grâce au rehaussement du mur de gabions. Cela veut donc dire 250.000 mètres carrés de filets supplémentaires, soit l’équivalent de 36 terrains de football. Le montant de travaux est estimé à 51 millions d’euros. Dans le cadre de l’article 7 de l’avenant n°1 du Contrat de plan État-Région 2000-2006, la contribution de l’État, à parité de la Région sera recherchée.
Face à un dossier aussi important, les conseillers régionaux se sont rassemblés au-delà de leurs clivages politiques.
La DDE précise qu’un délai incompressible de 12 à 15 mois doit être prévu avant de lancer les travaux. Ce temps englobe l’étude d’impact, la concertation préalable, l’enquête publique. La DDE précise que ce délai pourra être mis à profit pour « disposer d’un stocks de filets suffisants », et pour « organiser la dévolution des marchés de pose ». Suivront 6 à 15 mois de travaux avec comme objectif une mise en service des premiers ouvrages en 2010.
Manuel Marchal
Routes nationales : les conditions du transfert
Depuis le 1er janvier, la compétence des routes nationales est transférée à la Région. Le débat d’hier a permis de revenir sur les conditions de ce transfert.
Paul Vergès a rappelé qu’à l’époque, la question n’était pas de savoir si la Région acceptait ou refusait le transfert. Sa position était que l’État prenne d’abord des dispositions pour sécuriser trois itinéraires dangereux : la Route du littoral, le cap La Houssaye, et la route de Cilaos.
La construction de la route des Tamarins va régler le problème du cap La Houssaye. Philippe Berne a d’ailleurs rappelé l’importance d’une assemblée plénière tenue en 1998, au début de la précédente mandature, qui a entraîné l’adhésion des communes de Saint-Paul et de Trois-Bassins à ce projet.
Camille Sudre a pour sa part souligné qu’en 1998, la répartition des tâches était clairement définie. La Région se chargeait de la route des Tamarins, tandis que l’État devait s’occuper de la sécurisation de la Route du littoral. Aujourd’hui, la Route des Tamarins est en voie d’achèvement, mais pour la Route du littoral, le nouvel itinéraire n’en est encore qu’au stade des études.
Devant cette situation, la Région a maintenu fermement le cap. Selon la loi, le transfert des routes nationales, dont la Route du littoral, devait avoir lieu le 1er janvier 2007. L’opiniâtreté de la Région a débouché sur le prolongement de la compétence de l’État pendant un an, tout en permettant d’arriver à la conclusion d’un protocole de financement pour le nouvel itinéraire entre Saint-Denis et La Possession. C’est le protocole de Matignon, accord qui s’inscrit dans le cadre du transfert de la compétence des routes nationales au Conseil régional.
En s’engageant aux côtés de la Région à financer la construction d’une nouvelle route, alors que le premier coup de pioche du chantier aura lieu plus de deux ans après le transfert de la compétence à la Région, l’État contribue à rendre possible l’existence d’une liaison totalement sécurisée entre l’Ouest et le Nord de La Réunion.
L’État sera sollicité
Pour un financement à parts égales État-Région
Dans le cadre du contrat de Plan État-Région 2000-2006, 500.000 mètres carrés de filets sont en train d’être posés sur la falaise entre Saint-Denis et La Possession, financés à 50% par la Région et à 50% par l’État. L’avancement du chantier a permis de constater que cette solution réduit les risques de chutes de pierres. 38 ont été répertoriées l’an passé, alors qu’avant la pose de ce dispositif, la moyenne annuelle s’élevait à 106.
Or, le drame du 9 janvier a montré la nécessité d’aller plus loin. D’où la convocation d’une assemblée plénière extraordinaire afin de délibérer dans l’urgence de mesures à prendre. Les conseillers régionaux ont donc voté pour le lancement d’un nouveau chantier de sécurisation, le montant de travaux s’élève à 51 millions d’euros. Ce vote intervient 21 jours après le transfert de la route du littoral dans le champ de compétences de la Région.
La Région va solliciter la participation de l’État pour cet investissement. La collectivité se réfère à l’article 7 de l’avenant numéro un du Contrat de plan État-Région signé le 16 mai 2003 par Paul Vergès et le préfet de La Réunion.
Voici le texte de cet article :
« Dans l’hypothèse où le redéploiement des crédits en place consacrés à la sécurité de la route du littoral - soit 83,47 millions d’euros - ne permettrait pas la sécurisation de l’actuelle RN1, sur l’ensemble de l’itinéraire, et compte tenu de l’importance de l’enjeu pour l’économie et les transports de La Réunion, les partenaires s’engagent à rechercher les moyens pour achever cette opération ».
La dette française atteint 114% du PIB au premier trimestre, soit près de 48.800 euros par Français. De fait, des crédits initialement prévus « ne (…)
Mézami, mon bann dalon, mi panss zot i rapèl la mortalité, laba dann Moris, lo gran kiltirèl épi politik Dev Virashwamy ; li lé mor na pwin lontan (…)
Des associations de défense de l’environnement et des citoyens sinistrés ont annoncé avoir déposé un recours pour obliger le gouvernement à (…)
En 2021, 595kg de déchets par personne sont collectés à La Réunion, soit davantage que dans l’Hexagone (548 kg/pers.). La Réunion se situe au 29e (…)
Dan noute kiltir popilèr néna bonpé kozman pou dir sa la éspass dann tan lontan… Mi koné pa pou koué, mé mwin néna dan l’idé k’ni viv in pé an (…)
Le Parti socialiste reproche au Premier ministre, François Bayrou d’avoir refusé de déposer un projet de loi sur les retraites permettant au (…)
Les élus de Guadeloupe ont adopté des résolutions « sur la fusion des deux collectivités, sur les compétences et l’autonomie fiscale », le 17 juin (…)
Le Président des Etats-Unis, Donald Trump a ordonné le bombardement de trois sites nucléaires en Iran, dans la nuit du 21 juin 2025. Dans une (…)
Des manifestants, réunis le 23 juin devant les institutions européennes, ont demandé la suspension de l’accord d’association liant l’UE à Israël. (…)
Normalien et énarque, chercheur en philosophie politique, Bruno Guigue est professeur invité à l’Université normale de la Chine du Sud (Canton) et (…)
Le 16 juin 2025, le Tribunal administratif de Paris a suspendu en référé l’arrêté du 26 février 2025 ordonnant le blocage de 17 sites (…)
L’État poursuit son engagement en faveur de la transition énergétique et de la décarbonation de l’électricité à La Réunion. À l’issue d’un appel à (…)