Témoignages de personnes ayant travaillé sur le chantier de la Route des Tamarins

« Une expérience très enrichissante »

24 juin 2009, par Sophie Périabe

Didier Pothin, ouvrier polyvalent
« Jamais, je n’avais travaillé sur un tel chantier. J’ai travaillé sur le chantier de la Grande Ravine et ça a été une grande expérience très enrichissante. Mais aujourd’hui, la route est livrée et je pointe aux Assedic. J’attends donc avec impatience l’ouverture d’autres grands chantiers pour recommencer à travailler ».

Antoine Seychelles, chauffeur
« Moin la travaille depuis la tranchée couverte jusqu’à Plateau Cailloux. Moin té chauffeur pour le terrassement et moin la bien bossé. C’était une expérience très enrichissante mais aujourd’hui na pu travail, néna pu trop d’enrobé à faire nulle part, donc mi retrouve à moin sans travail ».

Giovanny Ménéphon, coffreur-brancheur
« Moin la travail pendant 3 ans sur le chantier de la Fontaine. Té un bon chantier, aujourd’hui mi travaille toujours, néna toujours de petites choses à terminer, mais après sera difficile de retrouve un travail si les autres chantiers y démarrent pas. Pour moin, c’est une grande fierté d’avoir travail dessus ce chantier et d’être présent aujourd’hui ».

Yolain Séraphin, coffreur-brancheur
« Moin la travail comme coffreur-brancheur de la voie cannière jusqu’à la Fontaine. Ça la apporte à moin beaucoup d’expérience. C’est vraiment une fierté d’avoir travailler sur ce chantier. Avant mi travaillait plutôt avec des artisans, mais après le travail n’avait pu trop. Donc moin la fé un stage à St André et quand les travaux de la route la commencé, la appel à moin et moin la travail pendant 4 ans. Aujourd’hui, la redonne à moin 2, 3 mois pou travail sur St Paul et après on verra ».

Cédric Incana, manœuvre puis chef d’équipe
« Moin la commence travaille sur la route des tamarins fin 2002 en tant que manœuvre. Moin la beaucoup bossé, beaucoup appris, c’était vraiment un grand chantier. Aujourd’hui, moin lé chef d’équipe, c’est un plus pou moin pou continuer à travailler. Ce chantier la apporte à moin beaucoup ».

Philippe Gaze, chauffeur, manutention
« Moin la travaille sur tout le chantier en tant que chauffeur manutention. L’avantage c’est que c’était un chantier où navé beaucoup de travail sur un même endroit. C’est avec fierté que moin lé présent aujourd’hui.
Mais dommage que les autres chantiers la pas commencé. Nous attend avec impatience que d’autres grands chantiers y commencent ».

Thérésien Grondin, Coffreur
« Moin la travail 3 ans en tant que coffreur sur le viaduc de St Paul. Maintenant que lé fini, faut que un autre chantier y démarre. Aujourd’hui, c’est une fierté pou moin d’être là, nous la rouve chemin pou la Réunion ».

Jean Bernard Boristhème, coffreur
« Moin la travail 2 ans sur le chantier du viaduc de St Paul, c’était un bon l’expérience. Nora pu un chantier payé comme ça. Peut-être avec le Tram Train, nou nora encore travail, parce que aujourd’hui, mi travail pu. Aujourd’hui té important pou moin d’être là pour vivre ce grand moment et aussi pour retrouve nout band camarade ».

Alain Galmar, Maçon-coffreur
« Té un bon chantier, moin la travail 2 ans et demi sur le viaduc. C’est un grand fierté, à mon âge, d’avoir travail sur un chantier comme ça. Té donc important pour moin d’être là. Depuis 4 heures matin, mi dort pu tellement moin té content. Mais maintenant, na pu travail, mi espère que d’autres chantiers va rouve rapidement ».

Eric Nacouva, précontrainte
« Mon travail té consiste à mettre des câbles dans le pont. C’était un travail un peu risqué mais nou té bien protégé. Moin la fé ça pendant 3 ans et demi et té bien. Aujourd’hui, mi doit travail sur le chantier de la centrale thermique au Port que y doit démarrer. Pou moin, c’était une expérience très enrichissante ».

René Paul Sumon, coffreur manutention
« Moin la fé du coffrage, manutention, soudure, un peu de tout. Travailler sur les ouvrages d’art lété vraiment impressionnant. La permette à moin de découvrir d’autres techniques, d’autres ouvrages, va serve à moin pour plus tard.
Aujourd’hui, c’est un honneur d’être là pour l’ouverture de la route ».

 Propos recueillis par Sophie Périabe 

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