
Poinn dévlopman konsékan pou nou péi l’outre-mèr .
18 juillet, parMézami, mi koné pa zot, koman zot i réazi ané apré ané kan in nouvèl ané i ranplass l’ansyène. Mi koné pa si zot lé sansoussi kan in n’ané i fini (…)
Après l’annonce d’un déficit de 4,5 millions d’euros
13 juillet 2019, par
Malgré un résultat négatif, la direction d’Air Austral a montré son optimisme à l’issue de l’assemblée générale de la compagnie. Elle affirme que le déficit est causé par des événements ponctuels, et que sa performance commerciale est en hausse. Mais plusieurs facteurs conjoncturels évoqués sont en réalité structurels, tandis que les erreurs stratégiques sont passées sous silence. Elles coûtent pourtant cher à Air Austral.
Avant l’assemblée générale d’Air Austral, toute la presse a été unanime dans l’inquiétude en raison du déficit qui allait être annoncé : -4,5 millions d’euros. Au lendemain de cette assemblée, Marie-Joseph Malé, PDG de la compagnie, est interviewé dans le « Journal de l’île » et de le « Quotidien ». A nos deux confrères, il tient le même discours : l’équilibre sera atteint cette année, le résultat négatif de l’année précédente est la cause de la conjoncture : prix du pétrole, gilets jaunes, pannes des Boeing 787, cours du dollar. Mais la question de la stratégie n’est pas évoquée, alors que c’est là que réside le problème.
Sur les trois faits conjoncturels invoqués, l’argument des gilets jaunes étonne. En effet, les répercussions auraient surtout touché les longs-courriers. Mais alors pourquoi ce mouvement n’aurait-il pas perturbé de la même manière le remplissage des vols à destination de Maurice, Madagascar et Mayotte ? En effet, quelle que soit la destination du passager, les conditions d’accès à l’aérogare sont les mêmes.
Les pannes des Boeing 787 présentées comme phénomènes conjoncturels sont en réalité la conséquence d’une décision stratégique : le remplacement des Boeing 777-200 LR par ces 787. À la différence du 787, le 777-200-LR est un avion à la fiabilité éprouvée. Un risque a donc été pris, et la compagnie en a subit les conséquences.
La direction d’Air Austral a tort de dire que l’augmentation du prix du kérosène est un facteur de conjoncture. Elle ne s’explique pas seulement par la politique de Donald Trump qui fait « faire du yoyo au cours du pétrole », comme l’indique Marie-Joseph Malé dans la presse d’hier. En effet, le pétrole n’est pas une énergie renouvelable. De plus, la majorité de cette ressource se trouve au Moyen-Orient, une région instable depuis la fin de la Seconde guerre mondiale. Enfin, le mode de développement dominant dans le monde s’appuie sur le pétrole pour assurer la mobilité. La croissance de la population amène une hausse de la demande. Ce sont des facteurs structurels qui ne peuvent que favoriser l’augmentation du prix du pétrole, et donc du kérosène.
Pour expliquer le résultat négatif, un autre facteur structurel, la concurrence d’une low-cost avait été évoqué dans la presse par le PDG d’Air Austral. Il soulignait même que l’arrivée d’une seconde low-cost à La Réunion obligerait à « des choix de rupture ».
Rappelons que l’ancienne direction d’Air Austral avait prévu de se lancer dans le low-cost long courrier. Sa filiale Outremer 380 devait faire voler des A380 capable de transporter plus de 800 passagers. Deux exemplaires de cet avion conçu en partenariat avec Airbus avaient été commandés, avec option sur deux autres.
Quand Didier Robert s’était octroyé la présidence d’Air Austral, il mit en place une direction qui annula la commande. Sa justification était la suivante : Outremer 380 allait cannibaliser le trafic d’Air Austral.
L’arrêt de ce projet a donc créé un vide dans lequel s’est engouffrée French Bee, filiale d’Air Caraïbes. Selon les chiffres annoncés jeudi à l’assemblée générale d’Air Austral, le nombre total de passagers est en augmentation. Selon les propos tenus par Marie-Joseph Malé, la part de marché d’Air Austral sur la liaison vers Paris est passée de 36 à 30 % après l’arrivée de French Bee. Il est clair que si Air Austral avait poursuivi son partenariat avec Airbus et mis en service ses A380, French Bee ne serait jamais venue à La Réunion. Et l’accroissement de trafic que son arrivée a entraîné aurait été récupéré par Air Austral. À cela s’ajoutent tous les emplois qui auraient été créés à La Réunion pour assurer l’exploitation de ces appareils.
Il est à souligner que le PDG d’Air Austral promet le retour à l’équilibre l’année prochaine. Au cours des 12 prochains mois, les facteurs structurels tels que le prix du kérosène et la concurrence de la low-cost French Bee seront toujours présents. Si cet équilibre est atteint, alors cela voudra dire que l’argument utilisé pour refuser l’Airbus A380 exploité en low-cost était fallacieux. Car ceci démontrera alors qu’il y a de la place pour Air Austral et une low-cost long-courrier, et rappellera que Paul Vergès et Gérard Ethève avaient eu raison d’anticiper l’évolution du trafic aérien.
Ce sera alors la confirmation d’un immense gâchis, car cette low-cost long-courrier aurait dû être une compagnie réunionnaise, filiale d’Air Austral.
M.M.
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