
« I vo myé fèr anvi k’pityé. »
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Un soutien de 6,75 millions d’euros voté par l’assemblée plénière de la Région Réunion
9 novembre 2024, par
Air Austral, la compagnie aérienne de La Réunion, continue de lutter contre des difficultés financières majeures, malgré des injections de fonds régulières depuis plusieurs années. C’est la conséquence de la crise structurelle causée par l’orientation politique fixée à la compagnie par Didier Robert et la direction qu’il a choisie entre 2012 et 2020. Le 7 novembre 2024, un nouveau soutien a été accordé à la compagnie par les élus du Conseil régional de La Réunion. Ils ont voté pour une aide supplémentaire de 6,75 millions d’euros qui sera versée à la société via l’actionnaire SEMATRA présidé par la Région. Run Air, l’autre principal actionnaire, complètera cette aide avec un soutien de 8 millions d’euros. Ce sont donc 15 millions d’euros destinés à renforcer sa trésorerie et à soutenir son plan de restructuration.
Malgré des efforts considérables pour gérer l’héritage laissé par la direction nommée par Didier Robert en 2012 et remplacée depuis, Air Austral affiche toujours un déficit d’exploitation important. En 2023, ce sont 65 millions d’euros ont été injectés par ses actionnaires pour soutenir la compagnie aérienne. Mais cela n’a pas permis de sortir de la crise, et la situation de la compagnie reste fragile. Ce soutien financier supplémentaire de 6,75 millions d’euros, approuvé par les élus de la Région Réunion, sera injecté via la SEMATRA, l’actionnaire public d’Air Austral. À cette somme s’ajoutent 8 millions d’euros apportés par l’actionnaire privé, RunAir, portant l’aide totale à 15 millions d’euros. L’objectif de cette aide est de permettre à la compagnie d’atteindre un retour à l’équilibre d’ici courant 2025.
Ce soutien financier important est un pas vers la stabilisation de la situation. Mais il ne règle pas tous les problèmes d’Air Austral. En effet, au-delà de cette aide immédiate, la compagnie reste confrontée à des difficultés structurelles profondes.
Les problèmes rencontrés par Air Austral ne sont pas nouveaux. Dans des articles précédents publiés dans « Témoignages », plusieurs aspects de cette crise récurrente ont été mis en lumière. La compagnie fait face à des coûts de fonctionnement particulièrement élevés, résultats de la stratégie de l’ancienne direction aux manettes quand Didier Robert était président de la Région Réunion : l’abandon du projet de long-courrier low-cost repris avec grand succès par Air Caraïbes, la vente du Boeing 777-200-WR permettant des vols sans escale entre Mayotte et la France et l’acquisition de plusieurs Boeing 787 à la fiabilité douteuse ont plombé la compagnie. De plus, ces Boeing 787 ne peuvent faire un vol direct sans escale entre Mayotte et la France, un escale à Nairobi est obligatoire. La crise COVID-19 n’était qu’une explication secondaire à une crise causée par une gestion calamiteuse : plusieurs centaines de millions de cash sont partis en fumée entre 2012 et 2020 à cause de l’orientation politique choisie par Didier Robert pour Air Austral quand il était président de la Région Réunion.
Face à cette situation, la recherche de nouveaux financements et de solutions durables devient urgente. Le plan de restructuration mis en place par la direction d’Air Austral doit permettre de réduire les coûts. Mais il reste encore beaucoup à faire pour qu’Air Austral redevienne la compagnie aérienne de référence quand elle était dirigée par Gérard Éthève et présidée par Paul Vergès.
Air Austral continue de bénéficier d’un soutien sans faille des pouvoirs publics réunionnais. Ils estiment qu’Air Austral est un acteur stratégique pour le développement économique et touristique de La Réunion. La compagnie joue un rôle essentiel dans le désenclavement de La Réunion.
L’injection de 15 millions d’euros est une bouée de sauvetage pour Air Austral, mais elle ne suffit pas à résoudre tous les problèmes structurels de la compagnie. Les mois à venir seront cruciaux pour assurer la survie à long terme de la compagnie aérienne réunionnaise.
M.M.
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Messages
9 novembre 2024, 08:43, par vallee
Qui dit aide publique, c’est-à-dire indiectement les impôts des contribuables (et des usagers) dit alignement des tarifs sur la concurrence. Et non parfois le contraire !