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Paris-Nouméa par La Réunion et l’Australie
15 avril 2009, par
Parti le 12 avril de Paris, un Boeing 777 de la compagnie réunionnaise Air Austral a rallié 28 heures plus tard Nouméa en passant par La Réunion et Sydney. Air Austral ouvre la ligne régulière la plus longue du monde, et ouvre aussi une nouvelle fenêtre pour La Réunion.
En se posant lundi à Nouméa, Air Austral a inauguré la liaison aérienne la plus longue du monde. Cette desserte sans équivalent va être assurée deux fois par semaine par une compagnie réunionnaise, créatrice d’emplois durables dans notre pays.
Grâce à cette nouvelle ligne aérienne, La Réunion a un nouveau moyen de désenclavement. Les liaisons intercontinentales assurées par Air Austral ne concernent plus seulement les villes européennes, elles ouvrent aussi sur l’Australie, la Nouvelle-Calédonie et donc le Pacifique, l’océan où les échanges commerciaux sont aujourd’hui les plus importants. À travers cette nouvelle liaison aérienne, La Réunion voit sa place de carrefour des civilisations réaffirmé. Notre île est désormais un pont entre l’Océanie et l’Europe, c’est ce que symbolise la liaison directe assurée par Air Austral entre Nouméa et Paris via Sydney et Saint-Denis.
34 ans après la création de Réunion Air Service, et moins de 20 ans après celle de Air Austral, et 6 ans après l’ouverture de la première liaison long-courrier avec Paris, c’est une nouveau chapitre qui s’ouvre dans le développement de la compagnie aérienne. Dans huit jours, la compagnie va réceptionner un nouvel avion baptisé "Leconte De Lisle". Il assurera la liaison entre La Réunion et Paris. Ce sera à cette date le plus gros avion mis en ligne par Air Austral, un Boeing 777-300ER. Il sera mis en service le 8 mai. Le 12 mai, le frère jumeau du "Leconte De Lisle" sera livré à Air Austral, en passant par l’itinéraire du Pacifique via Nouméa. Il accueillera ses premiers passagers sur la ligne La Réunion-Paris le 21 mai. Cette année, la flotte d’Air Austral s’agrandira donc de deux gros porteurs affectés sur la ligne avec l’Europe, tandis que deux autres 777 assureront deux fois par semaine la rotation entre Paris et Nouméa via La Réunion. L’arrivée de ces nouveaux avions signifie aussi la création d’emplois à La Réunion pour assurer leur fonctionnement.
Autrement dit, cette année, Air Austral franchit un pas en diversifiant ses liaisons, et accompagne également les besoins en mobilité des Réunionnais, des Néo-Calédoniens et de la diapora mauricienne et réunionnaise présente en Australie et en Nouvelle-Calédonie.
Après l’ouverture vers l’Australie et le Pacifique, la prochaine étape sera la mise en service d’ici cinq ans du premier Airbus A380 haute densité. Capable de transporter plus de 850 passagers en classe unique, ce nouvel avion marquera sans doute une étape clé dans la démocratisation du transport aérien, avec à la clé une baisse des prix de 30%. Cette solution qui pourra profiter au monde entier, elle vient de La Réunion, et elle crée des emplois durables pour les Réunionnais.
M.M.
Gérard Ethève dans "TourMag.com"
« On n’est pas obligé d’être mauvais parce qu’on opère sous les cocotiers et les autres sous les gratte-ciels... »
Le journal en ligne "TourMaG.com" a publié hier une interview de Gérard Éthève, directeur général d’Air Austral. En voici de larges extraits.
TourMaG.com - Quand est l’idée de cette liaison Paris/Sydney/Nouméa ?
- Gérard Ethève : Cette idée est née en 2006 lors de discussions avec des acteurs socio-économiques réunionnnais et calédoniens.
Nous avons découvert alors qu’ils étaient demandeurs d’une desserte aérienne différente de celle assurée actuellement par Air France en code share avec Air Câlin.
Notre liaison est une liaison de bout en bout alors que celle d’Air France s’arrête au Japon où elle est relayée par Air Câlin.
Vous avez pris conscience alors du marché existant ?
- Oui, nous avons compris qu’il y avait une demande et qu’il fallait mettre en place une ligne sur mesure, faire du tranversal en quelque sorte. C’est une démarche qu’Air Mauritius avait initié depuis déjà 25 ans et probablement qu’on a jamais imaginé que des "Domiens" auraient pu avoir cette démarche...
Plus précisément, quel est le potentiel du marché ?
- Nous avons constaté qu’il y a quelque 35.000 francophones à Sydney et le que trafic actuel dans le sens Australie France représente près de 95.000 passagers. Globalement, il y a un potentiel de 400.000 pax qui continuent en correspondance vers d’autres destinations.
Il ne faut pas oublier aussi le fret, pour lequel nous avons une importante demande.
La crise a-t-elle favorisé cette décision et où en êtes-vous au niveau des résa ?
- On a beaucoup de chance au niveau des dates de mise en place car Air Mauritius se retire de Sydney, Melbourne et Perth, cette compagnie souffrant davantage de la crise que nous.
Du coup, nous disposons d’une communauté de 100.000 Mauriciens en Australie qui vont pas passer par Londres pour aller à Maurice si nous leur offrons une alternative.
La tendance des resa avant ce vol inaugural était de 40%."
Quid du rapport qualité/prix de cette nouvelle desserte et quels sont vos objectifs en termes de fréquences ?
- D’abord, au niveau tarif, nous sommes totalement compétitifs par rapport à l’offre actuelle.
Ensuite, la qualité de service d’Air Austral a été reconnue récemment par une revue de consommateurs.
On n’est pas obligé d’être mauvais parce qu’on opère sous les cocotiers et les autres sous les gratte-ciels...
Bien entendu, nous avons fait des promotions pour lancer la ligne. Mais nous savons que le marché global va croitre forcément par la concurrence.
Nous avons constaté que chaque fois qu’un nouveau concurrent s’implantait, le trafic se développait.
Notre objectif pour cette ligne régulière qui démarre avec 2 fréquences hebdo est de passer d’ici 2 ans à une 3e fréquence."
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