
La vérité lé tétu ! i pé pa tourn ali lo do kontinyèlman !
4 juillet, parMézami, mon bann dalon, si in zour in listorien i désside rakonte anou bien konm k’i fo listoir La Rényon, mwin lé sirésèrtin li va parl anou (…)
La réaction du Conseil régional de La Réunion
9 décembre 2004
Le Conseil régional a diffusé hier un communiqué, à propos de la liquidation judiciaire d’Air Bourbon.
(Page 4)
"L’opinion a droit à toute la vérité et les victimes à réparation.
La Région Réunion vient de prendre connaissance de la décision du Tribunal de Commerce qui a prononcé ce jour la liquidation judiciaire de la société Air Bourbon.
"La faillite d’une entreprise constitue toujours une catastrophe humaine, sociale et économique. Elle provoque de nombreux drames personnels et sociaux. Pour La Réunion, la fermeture d’une entreprise de 165 salariés aggrave une situation sociale déjà très dégradée au niveau de l’emploi.
"L’attention se porte aujourd’hui sur la situation du personnel et sur les passagers : il convient maintenant d’étudier tous les moyens permettant d’atténuer les conséquences de cette mise en liquidation judiciaire.
"La solidarité exprimée avec le personnel doit conduire à l’examen de sa situation avec esprit de responsabilité, sans entretenir de fausses illusions. Il est évident que dans la situation de chômage massif que connaît notre île, le reclassement de tout le personnel ne sera pas une chose aisée. C’est dans cet esprit que la Région Réunion a proposé au gouvernement d’activer une cellule de reclassement. Il convient maintenant d’en définir les modalités, afin que le dispositif soit adapté à la situation.
"On mesure le désarroi et l’inquiétude dans lesquels se trouvent les passagers qui devaient voyager sur les lignes d’Air Bourbon dans les prochains mois, voire les prochains jours. Pour eux, la question n’est pas réglée. Compte tenu de l’ampleur du préjudice subi, nous nous trouvons face à un problème d’ordre public qui exige l’intervention de l’État, comme ce fut le cas lors de la disparition d’Air Lib.
"Sur le plan économique, il faudra redoubler d’efforts pour réparer le préjudice subi sur le plan touristique. Sur le plan du fret, il est évident qu’une solution devra être rapidement trouvée, afin de permettre, en cette période de fêtes de fin d’année, l’échange de marchandises entre La Réunion et la Métropole.
"La disparition d’une compagnie aérienne a donc des conséquences multiples. Au-delà de l’émotion dans l’opinion, force est de constater que cet épilogue était prévisible, compte tenu de la situation financière de l’entreprise.
"Ni les actionnaires, ni les banques, ni de nouveaux investisseurs, sans cesse annoncés, et encore moins la SEMATRA ou les collectivités locales - et au-delà même des interdictions juridiques - ne pouvaient s’engager financièrement et aveuglément pour tenter de sauver une entreprise dont la situation était aussi peu lisible que fortement dégradée.
"Compte tenu de la gravité des conséquences résultant de la liquidation, tant pour le personnel et les milliers de passagers que pour l’économie réunionnaise, l’opinion est en droit de s’interroger sur les raisons qui ont conduit à cette situation.
"La première interrogation : cette situation était-elle prévisible ? Ceux qui, au départ, ont délivré à cette entreprise l’autorisation de se positionner sur le marché ont pris une lourde responsabilité.
"La deuxième interrogation concerne ceux qui ont eu en charge la gestion de l’entreprise. Ils doivent assumer pleinement la responsabilité qui en découle : responsabilité sociale vis à vis du personnel employé, responsabilité financière vis à vis des actionnaires, responsabilité économique et morale vis à vis des voyageurs qui leur ont fait confiance. Il est évident que le désastre financier - et notamment le déficit connu de 7 millions d’euros - n’est pas sans relation avec la gestion de l’entreprise.
"La troisième interrogation concerne directement cette gestion financière : tous ceux qui ont acheté un billet Air Bourbon qui ne sera pas honoré par la Compagnie, sont en droit de savoir où est passé l’argent devant servir à financer la prestation payée.
Les Réunionnais ont droit à la vérité."
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