Une nouvelle compagnie aérienne dans le ciel réunionnais

Air Comores International décolle de Pierrefonds

28 août 2004

Cela ressemble à Air Bourbon, mais ça n’est pas Air Bourbon. Mais Air Bourbon n’est pas loin, puisqu’il possède 40% du capital d’Air Comores International (ACI), une nouvelle compagnie aérienne qui fera son apparition dès le mois de novembre prochain dans le ciel réunionnais et plus précisément sur le tarmac de l’aéroport de Pierrefonds.
Dans la pratique, l’avion, un Airbus A 310-300, sera aux couleurs de la nouvelle compagnie, dont le symbole sera la fleur d’ylang-ylang. L’appareil offrira une capacité de 20 places en classe affaire et 184 places en classe tourisme.
ACI, explique Eric Lazarus a été créée "selon les standards et les critères de sécurité, de confort et de qualité d’Air Bourbon". À partir du mois de novembre donc, et depuis Pierrefonds, il sera possible d’aller sur Orly et Marseille une fois par semaine, sur Dubaï, deux fois par semaine, sur Mayotte trois fois par semaine et sept fois par semaine sur Moroni.
L’objectif, poursuit Eric Lazarus, est de "désenclaver totalement et sur tous les axes les Comores et Mayotte et donner l’accès au développement immédiat des échanges de l’économie et du secteur touristique". Dans le même temps, il s’agit également "d’ouvrir simultanément Pierrefonds et le Sud de l’île sur l’axe Nord-Sud sans nécessité de travaux supplémentaire" et ce même si une extension de la piste est par ailleurs programmée. Travaux qui permettront à terme d’accueillir de gros porteurs, tels que les Boeing 777 et 767.
Entre Air Bourbon et Air Comores International, c’est toute une synergie qu’espère créer Eric Lazarus, en optimisant les coûts de structure et de commercialisation, et dans le même temps, "d’exporter un savoir-faire réunionnais reconnu dans l’esprit de la coopération régionale".
Pour l’aéroport de Pierrefonds, l’arrivée d’Air Comores International st une véritable aubaine qui permettra d’ici fin 2005 de passer le cap des 200 000 passagers, et ce, seulement sur une base de 60% de taux de remplissage. Ce qui signifie également que l’aéroport devra s’adapter, car si son chiffre d’affaire va augmenter, il faudra aussi envisager de nouvelles embauches...
De son côté, Eric Lazarus fait remarquer que selon une enquête effectuée par sa compagnie, 26% de ses passagers sont originaires du Sud. C’est ce qui s’appelle "occuper une niche".

S.D.


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