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Confirmation de la justesse du projet d’Airbus A380 d’Air Austral sur la desserte de la France depuis La Réunion
30 octobre 2018, par
30 % moins cher pour tout le monde toute l’année et sans subvention, c’était l’objectif du projet d’Airbus A380 porté par les anciens dirigeants d’Air Austral, et stoppé à partir du moment où Didier Robert s’était octroyé la présidence de la compagnie. La concurrence s’est engouffrée dans la brèche ouverte par l’abandon du projet avec l’arrivée de French Bee. Cela a poussé Air France à baisser considérablement ses tarifs : 30 % moins cher en janvier dernier. Si une autre compagnie low-cost telle que Level, avec des prix encore plus bas que French Bee, arrivait, nul doute qu’Air France pourrait suivre mais qu’en est-t-il d’une petite compagnie comme Air Austral ?
Pendant qu’Air Austral était mise à contribution pour aider financièrement un confrère via deux pages de publicité quotidienne pendant plusieurs semaines, le monde du transport aérien continuait à évoluer dans le sens prévu par les anciens dirigeants de la compagnie réunionnaise.
En effet, la compagnie low-cost Level vient d’ouvrir sa ligne vers les Antilles. Level est une filiale de IAG, qui détient notamment British Airways et Iberia. Elle propose depuis le mois dernier plusieurs vols par semaine entre Guadeloupe-Martinique et l’aéroport d’Orly à partir de 99 euros l’aller-simple. Level profite du fait que French Bee, filiale d’Air Caraïbes, ne soit pas implantée sur ces dessertes pour ne pas concurrence la maison mère.
Le prix est deux fois moins cher que le meilleur marché annoncé par French Bee pour La Réunion-Paris, alors que la distance n’est pas deux fois moins longue. Autant dire que si Level avait l’ambition de se poser à La Réunion et pouvait la concrétiser, Air Austral pourrait s’attendre à souffrir malgré l’accroissement prévisible du trafic. En effet, la compagnie réunionnaise ne dispose pas d’offre susceptible de s’aligner sur les low-cost.
Ce n’est pas le cas d’Air France, qui a créé une compagnie low-cost moyen et long-courrier, Joon’s. De plus, compte tenu de sa masse critique, elle dispose d’une surface financière lui permettant de suivre la baisse des tarifs imposée par la compagnie low-cost French Bee sur la ligne entre La Réunion et Paris. Ainsi dans le « JIR » d’aujourd’hui, la direction régionale d’Air France annonce qu’au mois de janvier dernier, elle a vendu des billets à 468 euros aller-retour, soit 30 % moins cher qu’avant l’arrivée de la concurrence low-cost.
Ce chiffre interpelle. Il correspond en effet à la baisse des prix toute l’année et pour tout le monde qu’aurait rendu possible l’exploitation d’un Airbus A380 de plus de 800 places par une filiale low-cost d’Air Austral, Outremer 380. Si ce projet avait été mené à bien, cela ferait déjà 5 ans que les Réunionnais que des vols 30 % moins chers existeraient avec une différence notable : ils seraient exploités par une compagnie réunionnaise, avec des avions entretenus à La Réunion et donc avec des emplois supplémentaires à la clé pour les travailleurs de notre île.
L’arrivée de French Bee a vu le trafic augmenter. Cela vérifie la règle selon laquelle la limite de la croissance de la ligne entre La Réunion et la France est le prix. Cette croissance a permis aux autres opérateurs de se maintenir, à l’exception de XL Airways, partenaire d’Air Austral, qui a réduit sa fréquence. L’irruption de Level sur cette ligne ne manquerait pas de s’accompagner de nouveaux records de trafic. Mais avec deux compagnies low-cost, la hausse du trafic sera-t-elle suffisante pour assurer aux autres opérateurs un nombre suffisant de passagers dans leurs avions. Pour sa part, Air France peut encore baisser ses tarifs. Mais Air Austral arrivera-t-elle à préserver sa position sur le long-courrier ? La disparition du pavillon réunionnais sur cette ligne ne manquerait pas d’interroger sur la stratégie étonnante suivie depuis la présidence Didier Robert. En effet, avec l’Airbus A380, Air Austral disposait de tous les atouts pour donner le cap tarifaire de la liaison avec la France, et avait les moyens de soutenir la baisse des prix imposée par des low-cost plus agressifs. Faute d’A380 se pose alors la question de la pérennité de la présence d’Air Austral sur le long courrier.
M.M.
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