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Derniers nés de la famille Boeing, "7 B777-300 ER vont rejoindre la flotte d’Air France", a annoncé mercredi Patrick Alexandre, directeur adjoint d’Air France, dans la conférence de Presse qu’il a tenue à Paris.
Deux de ces avions vont desservir la Martinique et la Guadeloupe à partir du 1er Mai 2006. La Réunion sera équipée en Mai 2007.
"Air France donne ainsi un gage de sa volonté d’investir dans les DOM et lève également les craintes qui existaient sur la pérennisation de la compagnie", a commenté Patrick Alexandre. Pour se doter de ces nouveaux appareils, Air France a investi 1,4 milliard d’euros.
Le B777-300 ER remplacera totalement les B747 qui assurent actuellement la desserte des 3 DOM. À noter que le B747-400 mis en service le 13 décembre dernier sur la rotation Réunion - Paris n’aura eu que deux ans et demi d’activité en 2007 lorsqu’il sera remplacé par le nouvel appareil.
"Équipé de 472 sièges (14 en Espace club, 36 en Alizé et 422 en Tempo), le B777-300 ER a aussi l’avantage de pouvoir supporter une forte charge marchande bien adaptée à la demande en fret", a souligné Pierre Descazeaux, directeur général d’Air France pour les Caraïbes et l’océan Indien.
"Air France qui a la volonté de rester leader pour la desserte des DOM devait se doter d’un produit adapté à la demande de la clientèle et à la demande économique notamment en matière de développement. Les DOM sont des destinations fragiles et difficiles à rentabiliser". "Il fallait trouver le meilleur compromis entre la rentabilité et la mise sur le marché de la capacité la plus large possible au meilleur prix", notait pour sa part Patrick Alexandre.
Pour autant, meilleur prix ne veut pas dire forcément baisse du prix du billet entre Paris et La Réunion.
"La mise en service des B777-300 ER ne va pas se traduire par une baisse automatique des prix, mais elle va donner à Air France une marge de manœuvre économique plus grande et cela va nous permettre de nous adapter encore plus à la demande de la clientèle", remarquait Pierre Descazeaux, disant "comprendre l’attente du public des DOM sur la baisse des prix". Patrick Alexandre concluait en indiquant : "nous évoluons dans un secteur de libre concurrence, nous ne voulons pas disparaître et donc nous ne voulons pas perdre d’argent. Alors tout en étant rentable, nous essayons de maintenir les prix les plus bas possible en offrant aux clients le meilleur rapport qualité prix. La mise en service de B777-300 ER répond à ces préoccupations".