
In objéktif pou trapé : In dévlopman korèk …sansa sé in bilan négatif !
26 juin, parMézami, ni sava rante dann in pèryode zélékssion ané pou ané.Nora zélékssion l’ané 2026, nora zélékssion l’ané 2027 é nora ankor l’ané 2028… Bann (…)
Faire baisser les prix de 30%, c’est possible
9 novembre 2007, par
En 2013, deux moyens de transport vont apporter des changements considérables. Dans l’île, le tram-train sera mis en service. La même année, il sera possible de faire significativement baisser le prix du billet d’avion en utilisant un nouveau modèle économique : le low-cost sur la ligne La Réunion-Paris. Air Austral compte atteindre cet objectif par la mise en service de deux Airbus A380 de 852 passagers. Dans ces conditions, la démocratisation du voyage aérien sera possible et contribuera à faire de la continuité territoriale une réalité pour tous les Réunionnais. C’est en tout cas une initiative qui place La Réunion dans un rôle de pionnier pour l’utilisation du low-cost sur les très longues distances.
Paul Vergès, Président de la Région, Gérard Éthève, Directeur d’Air Austral, Marc Rochet, ancien Président fondateur d’AOM, et Eric Magamootoo, Président de la CCIR, tenaient hier une conférence de presse avec plusieurs responsables d’Airbus Industries. Un rendez-vous marqué par la participation de nombreux conseillers régionaux de l’Alliance. L’objet de cette rencontre avec la presse est la présentation d’un outil capable de faire baisser les prix des billets d’avion de manière importante sur la desserte aérienne de La Réunion. Il s’agit de faire voler deux exemplaires du plus grand avion de ligne jamais construit, l’Airbus A380, en utilisant un modèle économique, le low-cost, jamais mis en œuvre sur des distances comparables à celle qui sépare La Réunion de Paris. Ce projet a le soutien total du Conseil général, souligne Paul Vergès.
Projet sans précédent
Répondre à la nécessité de la continuité territoriale passe par la démocratisation nécessaire du voyage aérien, dit en substance Paul Vergès.
Pour démocratiser le transport aérien, il faut baisser le prix du billet. En Europe, un autre modèle économique dans le transport aérien a permis d’atteindre cet objectif sur les moyens courriers : c’est le low-cost. Les compagnies low-cost sont la solution pour voyager pour des personnes qui n’auraient jamais eu les moyens de prendre l’avion.
Jusqu’à présent, le low-cost n’a jamais été tenté sur une distance aussi importante que La Réunion-Paris. Mais un outil rend désormais possible une baisse du coût d’exploitation par siège. C’est le dernier né d’Airbus : l’A380.
Faire du low-cost avec l’A380, c’est le pari que veut relever Air Austral en faisant voler en 2013 deux appareils de ce type. Plus grand avion de ligne jamais construit, l’Airbus A380 est un paquebot des airs pouvant transporter 519 personnes réparties en trois classes sur deux ponts. Il est exploité dans cette configuration par Singapore Airlines, première compagnie à avoir mis en service l’A380.
La version que fera voler Air Austral est une configuration jamais encore demandée à Airbus. Il s’agira d’un A380 capable d’accueillir 852 passagers en une classe dans un confort supérieur à celui des classes économiques d’aujourd’hui.
De 950.000 passagers en 2005, le trafic entre La Réunion et Paris doit s’accroître de manière importante : 1,45 million en 2015, 1,9 million en 2020.
Le coût d’exploitation par passager de l’Airbus A380 est inférieur d’un tiers à celui des autres avions. Sur cette base, il est donc possible de baisser les prix. Pour cela, il faut utiliser un autre modèle économique. Directeur général d’Air Austral, Gérard Éthève indique qu’une filiale low-cost d’Air Austral doit être constituée pour exploiter les deux avions dans ces conditions. (voir encadré)
Mais en tout état de cause, les prix vont baisser. Ceux qui veulent voyager et n’en ont pas les moyens auront davantage la possibilité d’exercer ce droit.
Comme pour les énergies renouvelables
Car la baisse des prix va permettre également de rendre la destination Réunion plus attractive pour les touristes. Cela signifie qu’il faut d’ores et déjà anticiper la création d’infrastructures touristiques et hôtelières pour accueillir cette hausse de la fréquentation.
Eric Magamootoo, Président de la Chambre de Commerce et d’Industrie de La Réunion, souligne que 20.000 emplois peuvent être créés dans le tourisme à condition que plusieurs obstacles puissent être levés. Le prix actuel du billet en est un. Mais il dit qu’il faut également revoir la politique des visas. Les conditions actuelles sont trop restrictives pour favoriser l’arrivée massive de touristes venus de Chine, d’Inde et du continent africain.
C’est donc dans un projet sans précédent que les partenaires s’engagent. Jamais personne n’a tenté de faire baisser les prix en mettant en œuvre le modèle économique low-cost sur une distance de 10.000 kilomètres.
En 2013, La Réunion pourra alors faire un bond en avant considérable et se positionner en pionnière dans le domaine du transport aérien low-cost sur les longues distances. Un tel avantage ne pourra que porter ses fruits. C’est ce que montre par exemple le secteur des énergies renouvelables.
Manuel Marchal
Créer des emplois à La Réunion
Vers un groupe Air Austral
La compagnie low-cost réunionnaise desservira à 70% La Réunion et à 30% la Caraïbe. Gérard Ethève fait en effet état de contacts avec Air Caraïbes.
Air Austral se donne deux ans pour finaliser le dossier. Il est important d’agir vite. En se décidant maintenant, la compagnie pourra faire voler l’A380 en 2013. Hodi Akoum, Vice-président des ventes Afrique-Inde d’Airbus Industries, rappelle qu’à ce jour, 200 avions de ce type font déjà l’objet d’une commande ferme et que l’usine pourra produire au maximum quatre A380 par mois. Ce qui veut dire qu’attendre encore repousserait le délai de livraison à 2015-2017.
La compagnie actuelle Air Austral, sa future filiale et des activités dans l’hôtellerie aboutiraient à la création d’un groupe Air Austral.
À plus court terme, Air Austral exploitera en 2009 un total de 5 longs courriers (Boeing 777). À ce moment-là, les effectifs de la compagnie s’élèveront à 850 personnes.
Vers une société aéroportuaire
Un service maximum à Gillot
La baisse des prix grâce à l’utilisation en low-cost du plus grand avion du monde pose des questions quant à son accueil à Gillot. Richard Carcaillet, Directeur projet-marketing A380 d’Airbus Industries, note que la piste n’a pas besoin d’être rallongée, ni renforcée. Dans son état actuel, elle peut permettre l’arrivée et le décollage d’un avion dérouté.
La piste doit être seulement élargie de 5 mètres de chaque côté pour des vols réguliers. A minima, l’aérogare n’a pas besoin d’être modifié, tout comme la passerelle d’embarquement. Mais cela a comme conséquence un plus grand temps d’attente pour les passagers. Si les passagers de l’A380 auront payé leur billet moins cher, ce n’est pas pour cela qu’ils doivent subir des services au rabais une fois qu’ils touchent le sol de La Réunion.
D’importants travaux sont envisagés pour faire face à l’accroissement prévisible du trafic. Ils intègrent le projet A380.
Eric Magamootoo indique en effet que l’arrivée de l’A380 aura lieu au moment où la gestion de l’aéroport de Gillot sera restructurée. Il existera une société aéroportuaire ayant pour actionnaire l’État, la CCI et les collectivités. Cette société compte obtenir un renouvellement pour 30 ans de la concession de la gestion de l’aéroport. Dans ces conditions, un investissement de 50 millions d’euros est envisageable afin que Gillot offre un maximum de services aux passagers.
Les silences de RFO
Alors qu’Antenne Réunion a consacré dans son journal télévisé du soir près de 5 minutes à l’annonce des projets d’Air Austral de disposer d’un AirBus A380, RFO a expédié en une phrase cette nouvelle...
Visiblement RFO n’a pas saisi l’importance de ce dossier qui présente une solution concrète pour faire baisser les prix entre La Réunion et Paris.
N’a pas saisi... Ou a tout simplement préféré le taire, parce que ce projet est à l’initiative de la Région, et que cela donne des boutons à certains responsables de RFO.
C’est ce qu’on appelle aussi de la désinformation.
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