
In objéktif pou trapé : In dévlopman korèk …sansa sé in bilan négatif !
26 juin, parMézami, ni sava rante dann in pèryode zélékssion ané pou ané.Nora zélékssion l’ané 2026, nora zélékssion l’ané 2027 é nora ankor l’ané 2028… Bann (…)
Le gouvernement répond à une question du député David Lorion au sujet du projet de rapprochement entre Air Austral et Corsair
18 novembre 2021, par
Pour le gouvernement, « le rapprochement d’Air Austral et de Corsair est une option qui aurait le mérite de préserver l’identité réunionnaise et l’implantation locale, une option sur laquelle chacun devrait travailler ». Reste à savoir si « préserver l’identité réunionnaise » signifiera maîtrise par les Réunionnais des décisions stratégiques de la compagnie si un rapprochement capitalistique place Corsair et Air Austral dans une holding qui risque d’être dominée par des représentants du lobbying antillais dont la puissance n’est plus à démontrer, et si « implantation locale » voudra dire maintien de tous les emplois dans les conditions sociales actuelles. Le gouvernement souligne aussi que « cette crise a révélé des fragilités plus structurelles d’Air Austral (…) auxquelles nous devons répondre ». Est-ce à dire qu’il souhaite voir en identifier les causes ?
Hier à l’Assemblée nationale, le gouvernement, par la voix d’Olivier Dussopt, ministre délégué auprès du ministre de l’Économie, des Finances et de la Relance, charge des Comptes publics, a répondu à une question du député David Lorion sur le rapprochement entre Corsair et Air Austral. Le ministre a affirmé que :
« Le rapprochement d’Air Austral et de Corsair est une option qui aurait le mérite de préserver l’identité réunionnaise et l’implantation locale, une option sur laquelle chacun devrait travailler ».
Le ministre a également souligné ceci au sujet de la crise COVID-19 :
« Ce qui est sûr c’est que cette crise a révélé des fragilités plus structurelles d’Air Austral (…) auxquelles nous devons répondre ».
Manifestement, la direction est visée. Elle est pourtant la grande absente des débats actuellement. Pour connaître sa position, il faut se référer à des propos rapportés par la presse une semaine avant le rassemblement du 14 novembre des salariés d’Air Austral devant la Préfecture.
Au sujet du rapprochement avec Corsair, voici ce qu’a déclaré Marie-Joseph Malé, PDG d’Air Austral, dans une interview publiée le 8 novembre dernier dans « l’Eco Austral » :
« Quand nous avons commencé à entendre parler de la stratégie d’expansion d’Air France sur les DOM, nous avons réfléchi aux voies possibles pour y répondre, dont un partenariat avec Corsair. La réponse, elle est là. Corsair a fait évoluer son produit vers une offre tri-classe, qui se rapproche de la nôtre. Un accord de code share (partage de code) est en discussion, les études économiques sont quasiment terminées, l’accord aboutira avant la fin de l’année, je l’espère. Ce sera une étape avant celle de la joint-venture commerciale, qui nécessitera l’avis des autorités de la concurrence, mais n’implique pas un rapprochement capitalistique. Il faut faire quelque chose. Nous ne retrouverons pas avant quelque temps le niveau d’activité d’avant la crise covid, il faut se regrouper, a minima dans une joint-venture ».
En clair, le PDG d’Air Austral estime qu’une joint-venture sans rapprochement capitalistique est une option « a minima ». Cela signifie qu’il n’est pas opposé à aller plus loin, ce qui veut dire justement un rapprochement capitalistique.
C’est précisément ce rapprochement capitalistique que craignent les salariés et les élus de toutes tendances politiques qui les soutiennent dans leur combat. Cette procédure n’est pas en droit une fusion, ce qui permet aux protagonistes d’exclure les représentants du personnel. C’est pourquoi la revendication des syndicats de faire partie du tour de table doit être entendue, et il appartient à l’État de faire pression sur les parties pour que les délégués du personnel soient présents au même titre que les actionnaires. En effet Air Austral compte 900 salariés et représente 3.000 emplois indirects pour un chiffre d’affaires annuel moyen de 400 millions d’euros qui sont injectés dans l’économie réunionnaise, comme le soulignent à juste titre les syndicats.
La crainte d’une casse sociale est réelle. Corsair compte actuellement 9 Airbus A330 et un dixième doit entrer dans la flotte l’année prochaine. Exclusivement long-courrier, la compagnie compte plus de 1000 salariés. Tous les accords d’entreprise à Corsair ont été dénoncés par la direction. Le risque d’un transfert d’activité du long-courrier d’Air Austral vers Corsair avec des conditions sociales inférieures est une menace, quand surviendra le moment de renouveler la flotte, comme l’a indiqué le 14 novembre dernier Vivien Rousseau, délégué SNPL-ALPA. A cela s’ajoute la recherche d’économies que provoque un rapprochement capitalistique de deux entreprises, avec à la clé un risque de suppression d’emplois dans les services redondants.
Le langage de l’État est très clair, il estime que structurellement, Air Austral est plus fragile que Corsair. Cela signifie donc qu’en cas d’intégration des deux compagnies dans une holding commune, le rapport ne sera pas équilibré. Il sera dominé par les actionnaires actuels de Corsair qui sont des représentants du lobbying antillais dont la puissance n’est plus à démontrer. La perte de contrôle des Réunionnais de leur politique de désenclavement via Air Austral est donc une menace claire.
Par ailleurs, l’État propose également « répondre » aux « fragilités structurelles » d’Air Austral. Est-ce à dire qu’il souhaite voir en identifier les causes ? Dans ces conditions, un audit des 9 dernières années durant lesquelles Didier Robert avait une responsabilité dans les décisions de la compagnie en tant que président de l’actionnaire à plus de 90 % de la société sera sans nul doute le meilleur moyen de connaître précisément comment Air Austral est arrivé à souffrir de « fragilités structurelles ».
M.M.
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