
La vérité lé tétu ! i pé pa tourn ali lo do kontinyèlman !
4 juillet, parMézami, mon bann dalon, si in zour in listorien i désside rakonte anou bien konm k’i fo listoir La Rényon, mwin lé sirésèrtin li va parl anou (…)
Continuité territoriale
28 novembre 2005
Une partie de la dotation versée à La Réunion au titre de la continuité territoriale sert au paiement des différentes taxes et redevances lesquelles représentent jusqu’au 10% du prix du billet !
La Réunion et les autres départements d’Outre-mer échapperaient à la taxe sur les billets d’avion que le gouvernement français veut mettre en place afin de contribuer à l’aide au développement des pays pauvres. Cette initiative est vivement contestée en France comme à l’étranger. On argue du fait qu’il va augmenter le prix du billet d’avion alors que la conjoncture est difficile. On considère que son efficacité est peu probable. Certains voudraient que le même principe soit appliqué sur tous les billets de transport : bus, métro, train, paquebot, etc.. Notons que le bénéfice escompté -environ 200 millions d’euros- équivaut au double des recettes du téléthon 2004 qui avait rapporté un peu moins de 100 millions d’euros.
À supposer que le gouvernement aille jusqu’au bout de ses intentions, il est à espérer que les bénéfices de l’opération iront bien à l’aide au développement et qu’elles viendront compléter celle-ci et non se substituer à elle.
Ce que nous payons
Ceci étant, il est bon de rappeler que ce que nous payons pour être transporté par avion ne comporte pas seulement le prix du billet. S’y ajoutent des taxes et redevances.
En plus du prix affiché par les compagnies aériennes, il existe toute une série “suppléments” : taxes ou redevances d’aéroports, surcoûts d’assurances sécurité, surcharges fuel, redevances pour l’État, taxes pour l’Aviation civile et chez certaines compagnies, des frais pour paiement par cartes de crédits ainsi que des frais de dossier.
Ces compléments, en dehors des frais de dossier et de paiements par cartes de crédit, sont liés à l’exécution effective du vol. Dans la réalité, la compagnie aérienne joue le rôle d’un agent encaisseur pour le compte de tiers.
De tous ces “compléments”, ce sont les redevances et taxes versées à l’exploitant et regroupés dans la rubrique dite des “taxes aéroportuaires” qui coûtent le plus. Ces taxes sont facturées lorsque le passager a effectivement voyagé. Lors de la brutale cession d’activités d’Air Bourbon, les passagers de cette compagnie qui avaient été repris en charge par d’autres sociétés avaient été surpris de devoir payer un supplément : il s’agissait des “taxes aéroportuaires” dont il fallait s’acquitter et que Air Bourbon, dans sa déconfiture, ne pouvait plus payer.
Au mois de mai dernier, lors du forum French-connect, qui réunissait à Londres les dirigeants d’aéroports français, les compagnies à bas coûts (low-cost), ont dénoncé la cherté des taxe aéroportuaires françaises qui dépassent de 30% au moins celles pratiquées ailleurs en Europe.
Pour un aller-retour Réunion-Paris au mois de septembre, en classe Alizée, les taxes aériennes étaient de 134,16 euros et représentaient 7,6% du prix du billet en plus.
Sur tous les billets
Ces taxes varient d’un aéroport à l’autre. Sur un Réunion/Paris au départ de Gillot vous paierez un total de 76,64 euros de taxes (10,25% du prix du billet en plus). En prenant, le même jour, avec la même compagnie un Pierrefonds-Paris, vous paierez 93,64 euros de taxes (11,79% du prix du billet en plus). Soit un supplément de 13 euros.
Les variations constatées d’un aéroport à l’autre expliquent en partie la différence de coût entre, par exemple, entre Réunion-Lyon et un Lyon-Réunion par la même compagnie et le même jour.
Toutes ces taxes s’appliquent sur tous les billets, y compris ceux délivrés au titre de la continuité territoriale. Sur un aller-simple, elles représentent un complément de l’ordre du 10% du billet. Sur un aller-retour, elles représentent un manque à gagner de la même valeur. Sur les 8 millions de dotation annuelle que La Réunion reçoit au titre de la continuité territoriale, 800.000 serviraient en paiement des taxes et autres redevances pour des billets aller-simple et une somme un peu moindre sur des aller-retour.
J.M.
De 17,83 à 9,5% de taxes !
Différents sites Internet offrent la possibilité de réserver un billet avion en ligne. Un seul d’entre eux, celui de “Last.minute”, indique le montant des taxes à payer.
Voici une sélection d’éléments qu’il donne :
o Paris-La Réunion, à la date du 27 décembre
- un billet à 879, 24 euros dont 76, 24 euros de taxes (+9,5%) (1)
- un billet à 1.125,39 euros dont 104,39 euros de taxes (+ 10,24%) (2)
o La Réunion-Paris, le 27 décembre :
- un billet à 472,52 euros dont 71, 52 euros de taxes en partant d’Orly (+17,83%) ;
- un billet à 741,52 euros dont 69, 52 de taxes en partant de Roissy (+10,34%) ;
o La Réunion-Paris, aller-retour (départ le 29 novembre et retour le 15 décembre)
- un billet à 1.564,16 euros dont 146,16 de taxes (+10,30%) ;
- un billet à 1.963,87 euros dont 199,87 de taxes (2)
o Un Réunion-Bordeaux, aller simple le 2 décembre
- un billet à 1117,07 euros dont 101,07 d’euros de taxes (+9,94%) (2).
o Un Bordeaux-Réunion, aller simple le 2 décembre
- un billet à 919,53 euros dont 88, 53 euros de taxes (+10,65%) (2)
o Un aller retour Réunion-Bordeaux, départ le 29 novembre et retour le 10 décembre
- un billet à 1.892,74 euros dont 199,74 de taxes (+11,79%) (3).
(1) Une agence réunionnaise que nous avons consultée donne un même montant de taxes (76,24 euros) mais un prix du billet légèrement inférieur (823,64) pour un départ le 4 décembre. Cet exemple nous a servi de démonstration dans notre article.
(2) vol avec un escale
(3) vol avec un escale à l’aller et un autre sur le retour.
(NDLR - nous n’avons pas indiqué les noms des compagnies, estimant cette précision peu utile)
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