
Turbulence à la Mairie de Saint-André
5 juillet, parAprès les coupures d’eau mémorables sur fond de polémique, le conflit Mairie de Saint-André-Cirest qui perdure, les plaintes à répétition, les (…)
Décentralisation et réforme du système aérien
17 septembre 2004
L’Etat veut se désengager de la gestion des aéroports : le Conseil régional a donné son accord pour ce transfert de compétences, avec la Chambre de commerce et d’industrie. ’Nous voulons, à la Région, prendre toute notre place, mais que notre place’ a expliqué hier Raymond Lauret.
Pour que les avions continuent à décoller, les aéroports français vont modifier leur financement. Une réforme est actuellement en cours de maturation, réforme dont il a été débattu hier à La Réunion, avec les rencontres aéroportuaires de l’Union des chambres de commerce et Établissements gestionnaires d’aéroport (UCCEGA). Aujourd’hui, les participants visitent l’aéroport de Pierrefonds et le cirque de Cilaos.
Pour les grands aéroports régionaux (une douzaine dont celui de Saint-Denis), il est proposé d’ouvrir la gestion et le capital à des investisseurs privés, d’y associer les collectivités locales et de s’appuyer sur les compétences des opérateurs historiques dans le but de faire des opérateurs aéroportuaires des entités économiquement viables, gérées sans garantie venant de l’État.
Pour chacun de ces aéroports, l’État constituera une société de droit privé qui rachètera le contrat de concession à la CCI. Les agents publics de la CCI travaillant sur le site seront mis à disposition de la société pour une période de 10 ans. Les statuts sont encore à définir, à chaque aéroport de trouver son modèle selon sa situation.
Les lignes directrices font apparaître que l’État n’a pas vocation à rester un acteur important au sein des sociétés, il n’intervient pas dans la gestion, ni dans la gouvernance. La libre administration est laissée aux collectivités locales.
Autre volet, la réforme devrait accorder aux aéroports plus de liberté dans la possibilité de modulation des redevances économiques et fixer un niveau maximum des redevances.
Pour le directeur général d’Aéroports de Paris, Hubert du Mesnil, cette réforme doit permettre d’avoir en main "les leviers de notre développement en utilisant tous les ressorts de l’entreprise et en diversifiant les sources de financement. Pour l’instant, en tant qu’établissement public, nous sommes apparentés à l’administration, notre ambition à travers ce projet est de devenir une entreprise comme les autres, marquée cependant par le poids du service public".
Cette marge nouvelle d’autonomie des aéroports leur donne la possibilité de se frotter à la concurrence internationale.
La CCI de La Réunion estime elle aussi qu’il n’était plus possible de conserver le statut actuel et que la réforme est nécessaire. La Région, de son côté, a donné un accord de transfert de compétences. Raymond Lauret précise qu’à côté de la Chambre consulaire et du Département, "nous voulons, à la Région, prendre toute notre place, mais que notre place".
Il ajoute que "le statut de RUP fait de nous une région particulière, frontière active de l’Europe, l’aéroport a un rôle à jouer". Si la canne est menacée, les perspectives du tourisme restent ouvertes "non seulement avec l’Europe mais aussi avec des peuples qui ont des liens historiques et culturels avec notre île : l’Inde, la Chine... Notre aéroport doit répondre à ce rêve".
Si l’aéroport Roland-Garros fait partie de la catégorie des grands aéroports, la position et l’avenir de celui de Pierrefonds reste encore à déterminer.
Eiffel
Vers la privatisation des aéroports parisiens
L’évolution des régimes de gestion des aéroports est au centre des rencontres de l’UCCEGA (Union des chambres de commerce et Établissements gestionnaires d’aéroport). Francis Perugini, président de la Chambre de commerce et d’industrie de Nice, précisait hier : "la proposition des CCI de réforme du régime de gestion aéroportuaire s’oriente vers la création de sociétés aéroportuaires pour moderniser leur gestion et mettre en adéquation la loi et les faits".
Cette proposition est argumentée et détaillée dans “Le livre blanc des grands aéroports régionaux français” et résulte d’un "travail en commun des chambres consulaires avec l’État autour d’un consensus sur un projet capital pour notre économie. Nous sommes dans la phase de décollage, nous connaissons une partie du plan de vol, mais on ne sait pas quand on va atterrir". Le travail doit se poursuivre encore jusqu’en 2007.
Claude Azam, chef du service des bases aériennes, a présenté les quatre volets de la réforme des aéroports. Celle-ci passe par la décentralisation des aéroports à vocation régionale et locale, la transformation d’Aéroports de Paris en société anonyme, la modification du régime de gestion des grands aéroports régionaux et la rénovation du cadre de la régulation.
Décentralisation pour 140 aéroports
Le système aéroportuaire français est composé de 180 plates-formes de toutes tailles détenues par l’État, concédées aux CCI ou à des sociétés. Dans le cadre de la décentralisation, un découpage en trois catégories reconnaît les Aéroports de Paris (ADP), les aéroports de plus d’un million de passagers ou assurant la continuité territoriale, et les plus petits.
Les deux premiers groupes sont considérés comme majeurs par le gouvernement ; tous les autres seront transférés aux collectivités locales (lire ci-dessus). Ce qui est un juste retour des choses pour certaines d’entre elles qui participent activement au financement et à la gestion.
L’État n’interviendra plus sur la stratégie de développement, ni sur le mode de gestion, ni sur l’exploitation. Seules la sûreté et la sécurité ne reposent pas sur les collectivités locales, mais sur les exploitants sous le contrôle de l’État.
Le préfet de région est désigné comme le pilote de cette décentralisation qui doit être effective au premier janvier 2007.
Il faut trouver pour chaque aéroport les collectivités intéressées. Durant le mois d’octobre, une documentation sur ce sujet parviendra aux préfectures. Il est déjà établi que si plusieurs collectivités se présentent, la priorité revient à la Région si elle en fait la demande, ou à la collectivité qui a géré et financé l’aéroport. S’il n’y a pas de volontaire, le législateur donne au préfet le pouvoir de désigner une collectivité. Cette décentralisation concerne environ 140 aéroports.
Pour les groupes majeurs, la situation est différente. Pour les Aéroports de Paris, le principe de la réforme repose sur un changement de statut, les faisant passer d’établissements publics à sociétés indépendantes. L’État restera majoritaire mais ouvrira le capital au secteur privé. Ceci sera discuté en octobre devant le Parlement.
Après les coupures d’eau mémorables sur fond de polémique, le conflit Mairie de Saint-André-Cirest qui perdure, les plaintes à répétition, les (…)
Le CIOM « national » aura bien lieu le 10 juillet au Ministère des Outre-mer, en présence du Premier ministre, François Bayrou et du ministre de (…)
Kan i ariv Novanm-Désanm-Zanvié, domoun i réziste pi ek la salèr. Zène-zan i mars dann somin, zène-fi i roul an dékolté ; sétaki i rod in manir po (…)
En avril 2025, la ministre malgache des Affaires étrangères, Rasata Rafaravavitafika a déclaré que "la position de Madagascar concernant la (…)
L’ancien chef de la diplomatie européenne a déclara qu’« en un mois, 550 Palestiniens affamés ont été tués par des mercenaires américains ». Une (…)
Après l’opération militaire d’Israël « Rising Lion » (« Lion dressé ») contre l’Iran dans la nuit du jeudi 12 au vendredi 13 juin 2025, et celle (…)
Les cours du pétrole ont connu une nette hausse à partir de la deuxième quinzaine du mois de juin, portés par l’extrême tension au Moyen-Orient et (…)
La Réunion fait partie des régions françaises les plus touchées par les conséquences sanitaires, sociales et judiciaires de la consommation (…)
1993- La disparition de Lucet Langenier. Elle a été brutale, prématurée et a frappé douloureusement non seulement sa famille mais aussi ses (…)
Sur proposition de Gérard COTELLON, directeur général de l’ARS La Réunion, Patrice LATRON, préfet de La Réunion, a décidé le retour au niveau 2 du (…)
C’est dans une ambiance chaleureuse avec un état d’esprit fraternel que les délégués de la Section PCR de Sainte-Suzanne se sont réunis en (…)
La section PCR du Port apprend avec une profonde tristesse le décès de Nadia PAYET, ancienne déléguée syndicale CGTR. Militante engagée et (…)