
Poinn dévlopman konsékan pou nou péi l’outre-mèr .
18 juillet, parMézami, mi koné pa zot, koman zot i réazi ané apré ané kan in nouvèl ané i ranplass l’ansyène. Mi koné pa si zot lé sansoussi kan in n’ané i fini (…)
L’aéroport international de Pierrefonds à Saint-Pierre paralysé par une mésentente entre élus locaux
27 novembre 2024, par
Situé à Saint-Pierre, l’aéroport de Pierrefonds traverse une crise sans précédent. La gestion de cette infrastructure stratégique est paralysée par des désaccords entre les politiciens qui siègent au sein du Syndicat Mixte de Pierrefonds (SMP), chargé de son fonctionnement. Ces tensions reflètent un problème plus large : la politisation excessive d’une structure clé pour le développement du sud de La Réunion. Lorsque cette structure est un aéroport, les conséquences peuvent être d’une grande ampleur. Pour garantir un avenir à l’aéroport de Pierrefonds, il est crucial de s’inspirer de l’état d’esprit qui a prévalu lors de sa création, sous l’impulsion d’Élie Hoarau et d’André Thien Ah Koon : mettre de côté les divergences politiques pour doter la région d’une infrastructure stratégique, désenclaver le Sud de La Réunion et accélérer son développement économique.
La Réunion, pays de moins d’un million d’habitants, compte deux aéroports internationaux à moins de 100 kilomètres de distance : Roland-Garros situé à Gillot dans la commune de Sainte-Marie, et Pierrefonds à Saint-Pierre. Cette particularité découle de la situation particulière de La Réunion avec une inégalité de développement entre le Nord de l’île qui bénéficie de la majorité des crédits publics et investissements privés, et le Sud qui abrite la majorité de la population. Pour corriger ce déséquilibre, des initiatives ont été prises, dont celle de la création d’un second aéroport international à La Réunion situé dans le Sud de l’île, avec comme coeur d’activité la desserte des pays voisins de La Réunion
Sa création remonte à la fin des années 1990. Sous l’impulsion d’Élie Hoarau, député-maire PCR de Saint-Pierre, et d’André Thien Ah-Koon, député-maire divers droite du Tampon, les divergences politiques avaient été mises de côté au profit de l’intérêt général.
L’aéroport a vu le jour grâce à une volonté politique forte, regroupant les 11 communes du sud de La Réunion dans le cadre d’un syndicat mixte. Ce projet visait aussi à désenclaver la région sud et à diversifier les infrastructures aéroportuaires de l’île, jusque-là concentrées autour de l’aéroport Roland-Garros dans le nord. Les travaux ont abouti à l’inauguration officielle de Pierrefonds le 19 décembre 1998. Dès ses premières années, l’aéroport a accueilli des vols régionaux et visait à dépasser les 100 000 passagers annuels, tout en se positionnant comme un complément à Roland-Garros, sans chercher à le concurrencer directement. Des projets d’agrandissement de la piste et de diversification des destinations ont été évoqués. Depuis les années 2010, la gestion de l’aéroport a été marquée par des tensions politiques et un manque de financements suffisants pour réaliser les projets annoncés.
Lors de la dernière réunion du Syndicat Mixte de Pierrefonds (SMP) chargé de la gestion de l’aéroport de Pierrefonds, les élus des intercommunalités CIVIS et CASUD n’ont pas pu trouver un terrain d’entente. La rencontre a tourné court après le départ des représentants de la CIVIS, rendant impossible toute prise de décision faute de quorum. La situation a été exacerbée par le renvoi du directeur général de l’aéroport, Didier Prugnières. Cette décision a été prise par la présidence du Syndicat mixte de Pierrefonds, exercée par Patrice Thien-Ah-Koon, président de la CASUD et maire du Tampon, la commune la plus peuplée de ce regroupement de municipalité. Le renvoi du directeur est jugé précipité par les élus de la CIVIS. Ces derniers dénoncent l’absence de dialogue avec leurs homologues de la CASUD.
Cette division entre élus de collectivité de tendances politiques différentes empêche d’aborder les défis essentiels de l’aéroport : des comptes déficitaires, une activité en berne, et un personnel plongé dans l’incertitude.
La gestion de l’aéroport de Pierrefonds illustre les risques de politisation de la direction d’une structure économique stratégique comme un aéroport. Lorsque les querelles politiques prennent le pas sur les décisions stratégiques, la vision à long terme disparaît au profit d’intérêts partisans. Résultat : une paralysie qui compromet la rentabilité et l’avenir de l’infrastructure.
Cette crise a également un impact social. Les salariés de Pierrefonds s’inquiètent pour leur avenir, témoignant d’un climat social tendu.
Pierrefonds, avec son emplacement stratégique dans le sud de l’île, pourrait devenir un levier majeur pour le développement économique local. Mais sans une gouvernance claire et apaisée, l’aéroport risque de sombrer. La priorité est de trouver un consensus politique. Il en va non seulement de la survie de Pierrefonds, mais aussi de la crédibilité des institutions locales à La Réunion.
Les élus et les collectivités doivent se rappeler que Pierrefonds n’est pas qu’un enjeu local. Pour garantir un avenir à l’aéroport de Pierrefonds, il est crucial de s’inspirer de l’état d’esprit qui a prévalu lors de sa création, sous l’impulsion d’Élie Hoarau et d’André Thien Ah Koon. Ces dirigeants avaient réussi à dépasser leurs divergences politiques pour unir 11 communes du Sud dans un projet commun. Leur objectif : doter la région d’une infrastructure stratégique, désenclaver le Sud de La Réunion et accélérer son développement économique.
Cette démarche a permis la naissance d’un aéroport international en 1998, avec l’ambition d’attirer des flux touristiques, et de dynamiser l’économie locale. Aujourd’hui, alors que des querelles partisanes menacent la viabilité de l’aéroport de Pierrefonds, il est essentiel de retrouver cet esprit de rassemblement. Cela implique de placer l’intérêt général au-dessus des intérêts personnels ou politiques, afin de transformer Pierrefonds en un moteur économique pour toute La Réunion, fidèle à la vision de ses fondateurs.
M.M.
Mézami, mi koné pa zot, koman zot i réazi ané apré ané kan in nouvèl ané i ranplass l’ansyène. Mi koné pa si zot lé sansoussi kan in n’ané i fini (…)
C’est une avancée majeure aujourd’hui pour les Dionysien·ne·s touchés de plein fouet par le cyclone Garance : l’État vient d’ajouter (…)
Macron et son gouvernement cherchent à économiser 43,8 milliards pour soi-disant enrayer l’endettement de l’État.
Mézami zot i koné piman ? Sa lé for mé manz ali la pa toute. Wa gingn in bon poikman d’boush mé sa i arète pa la. Pars aprésa néna ankor lé fré (…)
Le projet de parc éolien en mer au large de La Réunion a été évoqué à plusieurs reprises ces dernières années. Des études et étapes ont déjà été (…)
L’armée française a officiellement restitué le 17 juillet ses deux dernières installations militaires au Sénégal, mettant fin à sa présence (…)
Quelques jours avant la tenue du CIOM à Paris, à Saint-Benoît, une centaine d’acteurs politiques (PS-EELV-PCR-Banian-Ansanm-Place Publique), (…)
Le Comité du patrimoine mondial de l’UNESCO, réuni à Paris, a décidé de retirer trois biens situés à Madagascar, en Égypte et en Libye de la Liste (…)
La réunion du Comité interministériel des Outre-mer (CIOM) organisée le 10 juillet par le gouvernement à Paris, sans la présence des élus locaux, (…)
Le Comité de suivi des retraites a indiqué dans son avis que "le niveau de vie des retraités est élevé en comparaison européenne et [que] (…)
Madanm Biganbé l’apo fé kui manzé ; misié Biganbé l’apo as manzé-koson. An-minm-tan, tou lé dé i diskit ansanm : « Marsel1 ! Zot i sa fer l’ (…)
Mézami souvan dé foi, pou sète istoir d’maryaz, lantouraz famiye i fé lanmanshman é si lo zanfan , karaktèr lé fèb,ala ké li lé anbarké dann in (…)