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4 juillet, parMézami, mon bann dalon, si in zour in listorien i désside rakonte anou bien konm k’i fo listoir La Rényon, mwin lé sirésèrtin li va parl anou (…)
Crash aérien au Venezuela
18 août 2005
Les 152 passagers de l’avion affrété par la compagnie colombienne West Caribbean Airlines, qui s’est écrasé mardi au Venezuela, étaient tous originaires de la Martinique, où beaucoup de personnes comptent un ami ou un parent parmi les victimes. Des familles entières rentraient chez elles par ce vol charter.
Les Martiniquais morts dans la catastrophe aérienne de mardi dernier s’étaient rendus au Panama dans le cadre d’un programme touristique de rencontre des descendants de leurs ancêtres des Caraïbes, venus dans ce pays d’Amérique centrale pour y construire le célèbre canal qui relie l’océan Pacifique et l’océan Atlantique.
À l’aéroport de Fort-de-France, les parents des passagers se sont effondrés en sanglots à l’écoute de la liste de leurs proches décédés, lue par un député de l’île.
"C’était le cauchemar à l’aéroport, avec toutes ces familles qui attendaient des nouvelles. Ceux qui ont été mis au courant sont partis en larmes", raconte George Venkapaten, dont le frère de 48 ans est mort avec sa femme et son fils de 6 ans.
Parmi eux, des enfants dont les parents étaient partis en vacances au Panama avec la West Caribbean Airlines sont devenus orphelins en une nuit.
La catastrophe aérienne la plus importante ayant jamais touché des Français a frappé le seul département de la Martinique, où les 432.000 habitants sont particulièrement liés entre eux.
"La Martinique est une petite île - alors 152 morts, vous imaginez... Ça veut dire que virtuellement, tout le monde avait un cousin dans cet avion", explique Magalie Grivallier, une porte-parole de la préfecture.
150 amis et proches se sont réunis devant la mairie de la petite ville de Ducos, non loin de Fort-de-France, qui a perdu 30 de ses habitants dans le crash du McDonnell Douglas MD 82.
"Je ne comprends pas. C’est comme si le ciel m’était tombé sur la tête aujourd’hui", déclare sous le choc Claire Renette, âgée de 40 ans, dont la sœur est morte dans l’accident.
Hier, le ministre de l’Outre-mer, François Baroin, devait se rendre à Ducos et dans d’autres villes frappées par la catastrophe comme Saint-Esprit, François et Basse-Pointe, après avoir assisté à une cérémonie de commémoration pour les victimes.
Le McDonnell Douglas MD82, un bimoteur construit aux États-Unis, ramenait en Martinique des vacanciers après leur séjour au Panama et assurait un vol charter de la compagnie colombienne West Caribbean Airways. Il s’est écrasé tôt mardi matin dans l’Ouest du Venezuela 1 heure après son décollage, suite à une panne des 2 moteurs, tuant les 160 personnes, dont 8 membres d’équipages colombiens et 152 passagers martiniquais, qui se trouvaient à bord.
Inquiétante série
La catastrophe du Venezuela est la 4ème d’une série de catastrophes aériennes particulièrement meurtrières qui se succèdent depuis 2 semaines, dans un contexte de reprise mondiale du trafic.
L’avion s’est écrasé peu après que le commandant de bord ait fait état d’un problème de moteur. Ce crash intervient 3 jours seulement après le dramatique accident d’un Boeing 737 de la compagnie chypriote Helios, près d’Athènes, qui a fait 121 victimes. L’appareil aurait connu un problème de pressurisation ou de climatisation, selon les premiers éléments de l’enquête.
Quelques jours auparavant, le 6 août, un charter tunisien ATR-42 s’était abîmé en mer au large de la Sicile, faisant 13 morts, 3 disparus et 23 survivants. Dans ce cas, c’est la qualité du carburant fourni à l’appareil en Italie qui est pointée du doigt.
Cette série de catastrophes a été ouverte le 2 août par la sortie de piste d’un Airbus A340 d’Air France à Toronto, qui n’a toutefois fait aucun mort, grâce à une évacuation rapide des 309 occupants de l’appareil.
Défaillances nombreuses
Si les causes de ces accidents restent à déterminer, les défaillances (techniques, humaines...) sont de plus en plus mises en avant, d’autant que tout lien avec le terrorisme semble être exclu.
Panne simultanée de 2 moteurs dans le Sud de l’Italie et dans le crash au Venezuela, chute de la pressurisation dans l’avion qui s’est écrasé, il y a 3 jours, en Grèce..., la liste est longue de ces défaillances particulièrement meurtrières qui va du défaut de conception à la maintenance insuffisante, en passant par un carburant inapproprié dû à la recherche de coûts toujours plus bas, afin d’offrir des prestations toujours moins chères. Autant de raisons qui mettent de plus en plus en cause la fiabilité du transport aérien et nous amènent à nous interroger sur ces prix “imbattables” offerts par des compagnies dites “charter” alors que le prix du kérosène flambe.
Une des boîtes noires retrouvées
Les secouristes ont retrouvé une des boîtes noires du McDonnell Douglas MD82 qui s’est écrasé mardi au Venezuela.
Cette boîte noire pourrait donner des indications sur les causes de l’accident, a indiqué le responsable des secours, le commandant Javier Perez, qui a ajouté que l’enregistreur des conversations du cockpit n’a pas été encore retrouvé.
La fiabilité du carburant a été mise hors de cause par les autorités du Panama, d’où est reparti l’avion. Mais le MD82, affrété par une compagnie colombienne, avait perdu une partie de son fuselage, le cône arrière, durant un vol le mois dernier.
L’appareil avait depuis été réparé et avait passé avec succès les inspections de sécurité lundi soir, selon la West Caribbean Airways, dont un autre avion s’est écrasé en mars.
La compagnie colombienne, créée en 1998, a également été condamnée à 45.000 dollars (36.400 euros) d’amende pour des violations des règlements, parmi lesquels une surcharge des équipages en heures de vol, un manque de formation du personnel et l’absence d’enregistrement de certaines données de vol requises.
L’avion colombien "n’a pas reçu de maintenance (au Panama) car le pilote ne l’a pas demandé", a déclaré Tomas Paredes, directeur de l’Autorité aéronautique civile panaméenne, devant des journalistes.
Delta Air Lines à court de liquidités
La compagnie aérienne américaine Delta Air Lines (partenaire d’Air France au sein de l’alliance Sky Team), confrontée à des difficultés financières tous azimuts, a averti ce lundi qu’elle se placerait sous le régime des faillites, faute de liquidités suffisantes pour terminer l’année 2005.
Alors que les liquidités du groupe, 1,7 milliard de dollars à fin juin, se réduisent comme une peau de chagrin, Delta a clairement indiqué que "(ses) liquidités ne seront pas suffisantes pour répondre à (ses) besoins financiers du reste de l’année 2005".
La 3ème compagnie aérienne américaine se démène avec des problèmes financiers sur plusieurs fronts : augmentation de la facture de carburant, alignée sur l’envolée des cours du pétrole, charges sociales élevées (notamment les retraites).
Les prix du carburant ont notamment augmenté de 56% depuis janvier, est-il rappelé, avec une facture de 1,1 milliard de dollars pour le seul 2ème trimestre. "Nous n’avons aucun arrangement contractuel pour réduire ces dépenses", a regretté cette compagnie.
Drame aérien au Venezuela
Martiniquais, Guadeloupéens et Réunionnais solidaires
À La Réunion, les Martiniquais et les Guadeloupéens se retrouvent régulièrement au “Soleil Caraïbes”, soit pour partager un bon repas, soit pour s’échanger des nouvelles. Cette association, présente dans notre île depuis plus 30 ans, est présidée par Joël Mongin. La mort des 152 Martiniquais avant-hier matin au Venezuela affecte l’ensemble des Réunionnais.
Un nouvel accident d’avion a fait 160 morts au Venezuela avant-hier matin. Parmi les victimes, 152 Martiniquais. Le biréacteur se dirigeait vers Fort-de-France en Martinique. Les Martiniquais résidant dans notre île ont appris la nouvelle par le biais d’amis vivant ici, en France, en Martinique, en regardant la télévision, ou en écoutant la radio. Aujourd’hui, les Réunionnais soutiennent les "3.000 Martiniquais réunionnais" et leurs compatriotes.
De cases en cases, les Martiniquais s’informent
Hier en fin de journée, "nous nous sommes rencontrés pour l’envoi de courriers aux institutions martiniquaises", dit Joël Mongin. "Nous avons une pensée pour Maurice Antiste, maire de la ville, le François, et sa famille. Nous l’avons rencontré lors de son séjour à La Réunion", continue-t-il. André Peux a quitté la Martinique depuis de nombreuses années. Parmi les victimes, il a des amis. "J’ai joué au football avec certains, et d’autres m’ont vu grandir", précise-t-il. "À la Martinique, tout le monde se connaît, et de cases en cases, nous nous appelons et nous nous inquiétons", continue Hugues Hanoné, marin à la retraite.
Jean-Fabrice Nativel
Condoléances
L’Alliance ainsi que Nassimah Dindar, présidente du Conseil général, ont tenu à adresser leurs condoléances aux familles des personnes décédées suite à l’accident d’avion survenu ce mardi au Venezuela.
o L’Alliance
La coordination de l’Alliance, réunie hier, exprime sa vive émotion après l’annonce du crash aérien qui a coûté la vie mardi à 160 personnes, dont une majorité de Martiniquais.
L’Alliance présente aux familles des victimes et à la population martiniquaise ses sincères condoléances tout en assurant les amis Antillais résidant à La Réunion de toute sa sympathie dans cette terrible épreuve.
o Nassimah Dindar, présidente du Conseil général
Dans un communiqué publié avant-hier soir, la présidente du Conseil général de La Réunion, Nassimah Dindar, adresse en son nom propre et celui de l’ensemble des élus et des Réunionnais ses plus sincères condoléances aux familles des victimes de la catastrophe aérienne survenue le 16 août 2005 au Venezuela.
Elle les assure de ses sentiments de compassion et d’amitié à l’occasion de cette immense tragédie et leur apporte le soutien plein et entier de tous les Réunionnais.
o Parti communiste réunionnais
o Élie Hoarau, secrétaire général du PCR, a fait parvenir hier à “Témoignages” le message suivant, adressé aux présidents du Conseil régional et du Conseil général de la Martinique, Alfred Marie-Jeanne et Claude Lise.
Monsieur le président et cher ami,
Au moment où votre île se trouve confrontée au drame de la disparition de cent cinquante deux de ses enfants, nous souhaitons vous dire que nous prenons part au deuil qui frappe la Martinique.
Au nom du Parti communiste réunionnais, nous vous prions de vous faire l’interprète -auprès des familles plongées dans cette tragédie- de la vive émotion qu’éprouve l’ensemble des habitants de La Réunion et vous exprimons nos très sincères condoléances.
o Élie et Gélita Hoarau ont tenu à adresser également un message plus personnel à leurs collègues et amis Marie-Jeanne (député) et Claude Lise (sénateur).
Cher ami,
Mon épouse Gélita et moi-même voulons vous dire la vive émotion que nous éprouvons face à la catastrophe qui frappe votre île.
Nous vous assurons de nos sentiments de profonde sympathie et vous prions de trouver ici l’expression de nos très sincères condoléances que nous vous adressons tant à vous-même qu’à l’ensemble des Martiniquaises et Martiniquais.
Amitiés sincères.
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